lundi 30 juillet 2012

Le peuple Wê, martyr ivoirien par excellence


L'orgie de sang à laquelle se sont livrés les nervis armés d'Alassane Dramane Ouattara dans le camp des déplacés de Nahibly a suscité moult interrogations. Qu'a t-il fait , ce peuple Wê pour subir un châtiment si cruel et si révoltant ? Qu'ont fait ces populations  à la racaille sous-régionale venue des savanes sénégalaise, malienne et burkinabée pour que Dramane et son "Eva Braun" Dominique Nouvian les élimine systématiquement ? Qu'est ce qui peut justifier l'attaque mortelle d'un camp de réfugiés que Ouattara a contribué à mettre au point en montant la rébellion ivoirienne avec son compère Blaise Compaoré ? La soif inextinguible de sang pourrait expliquer l'esprit criminel de ces  tueurs d'un autre âge. Le martyre dont souffre le peuple Wê est d'autant plus atroce qu'il se déroule en pleine journée, au vu et au su de tout le monde. Les organisations dites de défense des droits de l'homme ont juré que Alassane Dramane Ouattara et sa femme européenne blanche devaient dormir un jour au palais présidentiel ivoirien. Maintenant que Nicolas Sarkozy la brute les y a logés, Amnesty International, la Fidh, Human Rights Watch  et tutti quanti sont toujours silencieux face à leur barbarie. Pis, le droit n'existe plus et Ouattara est couvert. La communauté internationale ne voit plus rien car,  sa blanche "Eva Braun" Dominique Nouvian, passée par toutes les formes de chaises musicales maritales dans notre pays est en passe de dévorer la carapace de la maison ivoirienne. Et peu importe que le chemin pour atteindre cet objectif soit parsemé  de dizaines de milliers de cadavres. Elle aura rempli sa mission. Les ONG et Nicolas Sarkozy, le brutal petit-fils de juifs que nos grands-parents ont sauvés des camps hitlériens pourront jubiler. Parce qu'ils auront accompli leur mission. Le 1er juin 2005, avec l'assassinat d'une centaine de ses enfants, Guitrozon vécut le martyre. Les 28 et 29 mars 2011, plus de 800 Guérés, tous habitants du quartier Carrefour de Duékoué ont été assassinés par les milices tribales (Dozo) et les Frci de Alassane Ouattara. Aujourd'hui, ces mêmes populations font l'objet de massacres de la part des mêmes forces pro-Ouattara composées de son "armée nationale", les SS Frci. Nous sommes en pleine épuration ethnique anti Wê. Purement. L'ouest de la Côte d'Ivoire victime de la richesse de ses terres est en proie à une politique d'extermination et de nettoyage ethnique sans précédent. Les Wê sont expropriés de leurs terres, pourchassés, arrêtés et exterminés sans aucune forme de procès, par les tueurs de Ouattara. Certains décapités, d'autres brûlés vifs. Les Wê sont en errance constante. Le peuple Wê  ne vit plus et est en voie de disparition selon la volonté du doctrinaire de la "Charte du nord". Il ne reste plus à la France, protectrice à tous les niveaux de Alassane Ouattara qu'à ordonner officiellement la traque et la rafle des Wê, à l'instar des juifs du vel' d'hiv, pour en finir définitivement avec ce peuple récalcitrant et courageux qui veut continuer à vivreMais que Dramane-du-sang sache que, tôt ou tard, il paiera pour tous les crimes commis sur la terre qui lui a donné à boire et à manger. Cette Shoah des Wê dont il est l'artisan principal ne restera pas impunie par les Hommes que nous sommes .Kephren Neruda.


jeudi 19 juillet 2012

Les Ivoiriens sont-ils si peureux?

La furie inconcevable qui a escorté puis déposé l'arlequin de la France au palais présidentiel d'Abidjan a laissé dans le corps, dans l'esprit et dans l'âme des Ivoiriens d’épaisses blessures qu'il faudra beaucoup de temps  à cicatriserDepuis, le traumatisme pour les populations est encore si vivace que ces dernières sont presque devenues cataleptiques. Le peuple de Côte d'Ivoire est non seulement tétanisé par la barbarie qu'il a vue de la part des rebelles de Soro Guillaume et compagnie mais en plus, il est bâillonné et pris en otage par la coalition Licorne-Onuci. L'exil forcé des leaders de la galaxie patriotique, naguère fer de lance de la résistance ivoirienne puis la déportation de Laurent Gbagbo à la Haye ont quasiment  anesthésié le peuple d'Eburnie. Les Ivoiriens ont peur. Ils souffrent sous les banderilles de la sauvagerie du chef tribal Solutions inexistantes, aidé dans ses tueries par les pelotons d'exécutions du 43e BIMA. Comment comprendre que face aux licenciements ethniques, aux arrestations arbitraires, aux enlèvements et assassinats infligés par les arsouilles du régime d'Abidjan, les Ivoiriens restent de marbre et aphones ? Pourtant, comme l’a remarquablement affirmé François Mitterrand dans son autobiographie intitulée Mémoires  à deux voix"le courage consiste à dominer sa peur et non à ne pas avoir peur". En Côte d'Ivoire, le courage a pris la poudre d'escampette. Nos compatriotes courageux se trouvent tous sans exception hors du territoire, particulièrement en Europe où certains d'entre eux, de par leur témérité dans la lutte anti néocolonialiste, font honneur à notre pays. Inaudibles à l'intérieur, les Ivoiriens sont bouillonnants à l'extérieur. Le CRI panafricain de Abel Naki qui fait constamment entendre les cris de  détresse du peuple Ivoirien en est un exemple encourageant. Abel Naki, c'est le courage fait homme. Il est à copier. Nonobstant le musellement et l'aversion de tout ce qui a trait à Laurent Gbagbo, les non moindres Jean-Marie Depkai, Appolos Dan Té, Toussaint Alain, pour ne citer que ceux-là, à travers leurs incessantes mobilisations ont réussi à émettre et faire entendre des sons de cloches différents en Europe sur la tragédie du peuple ivoirien. S'il est exact que toutes ces actions sont à féliciter, il n'en demeure pas moins que  la vraie libération de la Côte d'Ivoire des serres de la françafrique, c'est sur le sol ivoirien que nous l'obtiendrons. Malheureusement, c'est là où le bât blesse. Au plan interne, c'est l'inaction qui prévaut. Plus rien ne bouge dans le sens de la conquête de notre liberté confisquée à coups de bombes et de crimes par milliers orchestrés par le dramatique Dramane. Aucune action concrète et de terrain n'y est menée pour la libération définitive du pays. Or, la victoire contre ce régime fasciste, installé par la brutalité sur des milliers de cadavres d'Ivoiriens ne pourra s'obtenir que dans le cadre d'un combat holistique sur tous les fronts. L'objectif de chasser des bords de la lagune Ebrié le couple Ouattara,  ces Ceausescu tropicaux et leurs copains qui ont mis une offre publique d'achat sur notre destin, ne pourra jamais se réaliser avec un peuple pleutre. Pour l'heure, en interne, les Ivoiriens font montre d'une pusillanimité inquiétante. Il est grand temps de se lever face aux tueries massives, aux dérives fascistes et au rattrapage ethnique. Il faut s'armer de courage et aller jusqu'au bout. Oui, il nous faut nos tripes et tout ce qu'on a dans le ventre. Ici et maintenant. De leur côté, les "rattrapeurs" prospèrent dans le mal et avancent dangereusement vers la concrétisation de leur projet diabolique. Sans états d'âmes. Devons-nous rester inactifs et timorés ? Avons-nous le droit de nous courber devant la dictature du fou et de la folle qui composent le couple sanguinaire Dramane-Dominique ? Quelles terres voulons-nous léguer à nos descendants ? Avant de répondre à ces interrogations, gardons à l'esprit que l'avenir de la Côte d'Ivoire qui nous observe n'amnistiera jamais notre couardise. Kephren Neruda 

mardi 10 juillet 2012

ADO ou la voracité atavique d'un mystificateur

Il a juré ses grands dieux démoniaques, la main sur le coeur qu'en cent jours, il sortirait la Côte d’ivoire du coma économique dans lequel lui, ses tuteurs et ses rebelles en armes l'ont plongée. Avec ADO, c'est l'histoire de la souris qui mord sa victime dans son sommeil puis, qui souffle sur la plaie ainsi occasionnée pour en atténuer la douleur. Avec Dramane toujours, c'est le crime d'abord puis l'ambulance qui demeure invisible, comme les crottes du chat. Après le sang qu'il a fait couler, il a tout promis ; de la lune à l'aseptisation de la lagune Ebrié et des valises de milliards à la neige qu'il fera tomber à Kong. Tout cela avec le concours des cyniques médias internationaux et des congas de ses griots. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Alassane Dramane Ouattara, l'homme qui fuit son ombre et son nom de baptême tente d'inhumer la Côte d’ivoire qui n'est pas encore morte et ce après avoir fracturé ses jambes. Bien évidemment sur ordre du petit brutal et sanguinaire anti-africain Nicolas Sarkozy. Dramane le fou et le laquais, déposé en Côte d'ivoire par la France est animé d’un seul objectif, se remplir au maximum les poches et... prendre la poudre d’escampette. Pendant que les Ivoiriens broient du noir à cause de sa rébellion, l'Empereur solution et sa cour ont installé au cœur de la république un dispositif de pillage hors norme de l'économie ivoirienne. Or, cet homme fut le premier pourfendeur du Président Laurent GBAGBO, l'accusant de brader l’économie ivoirienne et s'irritait de la "gloutonnerie financière" d’un chef d’état qui s’accordait un budget de souveraineté d'environ 100 milliards de fcfa. Aujourd’hui, le même fonds de souveraineté est multiplié par trois pour lui et, chose étrange, un autre budget de souveraineté du même montant a été voté par lui seul pour sa femme. Officiellement, celle-ci travaillerait pour la Côte d'ivoire qu'elle a découvert sous le bureau de quelques hommes qu'elle a fait disparaître plus tard. Jacques Foccart n'a-t-il pas dit dans ses mémoires que Dominique Nouvian, épouse Ouattara est le diable en personne ? Et si Foccart qui était lui-même un diable affirme qu'il a trouvé plus diabolique que lui, on ne peut que le croire. Selon les révélations de la Lettre du Continent dans sa livraison du 17 Mai 2012, le "mirliflor" Ouattara vient de s'offrir, n'en déplaise aux centrales syndicales, un avion de luxe, le Beechcraft king Air. Portant ainsi à quatre les avions qu'il a acquis aux frais de l'Etat ivoirien depuis l'effraction sarkozyste du 11 avril 2011.  Comme on le voit, les théories sur la bonne gouvernance se sont heurtées au mur de l'incompétence et du people. De jour et de nuit, les Ivoiriens ont continuellement droit à une gestion révoltante de leur Etat et découvrent l’instauration d’une monarchie insidieuse au palais. «Si j'avais su, je serais descendu dans les rues pour protéger le président Gbagbo en ce jour funeste du 11 avril 2011» regrette amèrement Saly, naguère défenseur invétéré de l'imposteur rebelle alias Dramane d'Odienné, de Dimbokro puis d'autres villes encore, selon le lieu où il se trouve et la personne  qui lui pose la question de son lieu de naissance. Comme on fait son lit on se couche serais-je tenté de lui rétorquer. Et pourtant, Alassane Ouattara n’est pas un inconnu sur la scène ivoirienne, celle qui n'est pas politique proprement dite mais qui se revendique telle. Au crépuscule du règne du potentat Houphouët-Boigny et lors de son bref passage sulfureux à la primature, Dramane nous avait déjà annoncé les couleurs de sa gouvernance. Qui a bu boira, nous enseigne l’adage. Aujourd'hui placé à la tête de l’exécutif ivoirien, le criminel des multinationales nous montre clairement, jour après jour qu'il s’inscrit dans la suite logique de sa primature-sangsue. Certains Ivoiriens qui avaient malheureusement vu en lui un Don Quichotte doivent se mordre les doigts déjà rougis du fait de la consommation abusive du piment, alternative à la viande dans les sauces. Le logiciel de la Solution dont la colonne vertébrale résidait dans les armes et les assassinats des non-nordistes est rayé. Le masque est tombé, Dramane le génocidaire navigue à vue. C'était que la grande gueule, l'imposteur n'avait aucune solution. Il n'avait que les armes de Sarkozy. Et Sarkozy est parti de l'Elysée. Comprenne qui comprendra. Kephren Neruda

jeudi 5 juillet 2012

Le désespoir...En attendant mieux

Depuis l’ouverture fasciste du palais présidentiel d’Abidjan à Dramane, prénom d'un terroir africain dont le détenteur, le bien nommé Alassane Ouattara a proscrit l'utilisation en le reniant de son état civil, car le jugeant infamant, la Côte d’ivoire, malgré elle, continue de «vivre». D'aucuns abjurent leur religion, la trouvant abjecte et ne remplissant pas son rôle moralisateur. L'apostasie des prénoms est une nouveauté dans le labyrinthe de la rébellion ivoirienne. Alassane Ouattara qui, de reniement en reniement de sa personne ne sait plus où il en est, s'est vu attribuer déjà un autre prénom (celui d'Alexandre) par Nicolas Sarkozy la brute au soir de son coup d'état contre les institutions ivoiriennes. Objectivement, les Ivoiriens sont coincés dans l’étau d’une dictature extra-large. Les yeux tournés vers le prisonnier politique de la France et sa survie quotidienne, le peuple de Côte d'ivoire ronge son frein. Demain, que va t-il se passer ? Et après demain ? Et plus tard encore, seront-ils en vie ? Nul ne le sait. Sauf peut-être le dictateur de la lagune Ebrié et ses cerbères qui distribuent la vie et la mort, qui sèment la désolation en parlant de réconciliation. Jamais, les Ivoiriens n’ont été autant si silencieux. Les murmures ont remplacé les débats entre amis dans les maquis et restent de loin la meilleure forme d’expression en dehors des salons puis des plumes des blogueurs et intellectuels ivoiriens qui donnent le tournis à Alexandre Dramane Alassane Ouattara, fils étourdi de son cadet Nicolas Sarkozy. Avec la fermeture machiavélique des universités d’Abidjan (Cocody et Abobo-Adjamé), la jeunesse baille aux corneilles. Lorsque la beuverie ne meuble pas son temps, le peuple fait avec ce qu'il trouve. En gros, on se débrouille comme on peut en Côte d'ivoire. Isaac K., étudiant en année de licence de droit public, est retourné au village ; le cœur contrit, il est parti aider les siens à mettre en terre des boutures d’hévéa. Ousmane C. a été le plus vernis, il a mis ses acquis d'étudiant en sociologie au service de la reconstruction de l’université d’Abidjan bombardée par les militaires de Sarkozy. Oui, mon ami Ousmane est devenu maçon, lui qui rêvait de brillantes études supérieures. L’avenir est brumeux sous les solutions de «l’espoir» du pays. Les Ivoiriens ont désormais pour leitmotiv la fameuse expression «ça va aller». Mais au fond ont-ils d'autres choix ? La récente admission applaudie et célébrée de la Côte d'ivoire au panthéon des pays misérables changera-t-elle quelque chose ? Pleurons notre propre mort. Subrepticement tout s’est arrêté. Le cœur du pays a cessé de battre. Tout est bizarre. Pis, l'ouest de la Côte d'ivoire est soumis à une véritable colonie de peuplement économique avec l'arrivée massive des ressortissants de la Cedeao, en particulier des Burkinabés et des Maliens. Les populations Wê sont expropriées de force de leurs terres par les miliciens bukinabé dont les figures de proue, bien connues des rapports de Human Rights Watch, sont  les tortionnaires Issiaka Tiendrébéogo et son compatriote Amadé Ouérémi. Ces deux derniers sont les envoyés spéciaux de Blaise Compaoré et de Dramane le renégat dans l'ouest montagneux ivoirien. La France des coups d'état peut-elle dire qu'elle ne le sait pas, si elle ne le sait pas, alors moi Kephrem, je suis venu de la planète Saturne. Face à cette politique savamment orchestrée par l'homme des multinationales à Abidjan, ne soyons donc pas surpris qu'un jour plus ou moins proche, des FARC à la sauce Wê voient le jour. Comme si cela ne suffisait pas, le premier des préfets ouest-africains de la France expose notre pays aux attentats terroristes des mouvements islamistes d'Ansar Dine et du Mujao du Nord Mali. Expressément, ces bandits de même calibre que Ouattara ont notifié à tout pays qui apporterait son concours à une intervention militaire sur leur territoire, qu'ils en paieraient le prix du sang. Pour l'heure, même si la souffrance physique et morale des Ivoiriens est au firmament, tous ont l'intime conviction que cette situation ne s’éternisera pas. Toute chose ayant en effet un épilogue. En attendant la fuite des dramaniens dans leur milieu naturel, les Ivoiriens croient fermement en l’arrivée imminente du deus ex machina, celui qui remettra la Côte d'ivoire sur son orbite d'antan. Kephrem Neruda