vendredi 31 août 2012

Ces esprits criminels qui nous assiègent


La milice Dozo, composante des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire
Depuis le coup d'état militaire de la France contre le régime démocratiquement élu de Laurent Gbagbo, des chasseurs traditionnels appelés dozo et des miliciens venus des groupes ethniques du nord du pays puis du Burkina Faso, ont été convoyés pour massacrer puis spolier les populations des autres régions de Côte d'ivoire. L'ouest, région des 18 montagnes est devenu leur terrain d'entrainement où toutes les expériences leur sont permises et tolérées par la France en tant que pays puis, tuteur-superviseur. Les autochtones Wè constituent leurs principaux cobayes. Vraies machines criminelles mais, pusillanimes, peureux et fuyards sans leurs armes, les rebelles Ivoiriens rebaptisés Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) par leur directeur général Dramane Ouattara. Pour mieux comprendre leurs agissements, il est intéressant de jeter un coup d'oeil au curriculum vitae des amis SS Frci de Dramane le françafricain. Dans l'ensemble, leurs curriculum vitae sont bien étoffés en pléthore de crimes de droit commun. Le Secrétaire Général par intérim du Fpi, Laurent AKOUN et l'ancien Ministre Alphonse DOUATY sont les dernières victimes en date de cette milice dont le maître mot, incontestablement est la terreur ; tandis que leur chansonnette préférée est celle véhiculée par le bruit sourd des armes que la France, officiellement respectueuse des droits humains, leur fournit via son ambassade accréditée en Côte d'ivoire. La nature criminelle d'un individu est aisément identifiable selon la définition qu'il donne de la liberté individuelle. Quant à la nature moutonnière d'un groupe d'individus, elle se ressent à l'instinct grégaire qui la caractérise. A ce sujet, Alassane Dramane Ouattara, l'icône de la milice Frci et tous ses suiveurs sont dans un style moutonnier temporel intempestif. Le sanguinaire barbu Foffié Kouakou, Ousmane Shérif, Issiaka Ouattara, tous, élèves ayant fait leurs classes auprès du boucher Alassane Dramane Ouattara sont des coupables en liberté de crimes que nous avons résolus dans notre pays. Le sang de milliers d'enfants de ce pays a été versé par eux. Sont-ils devenus au travers de leurs forfaits des officiers supérieurs que, demain, quand les tribunaux en auront décidé autrement, ils devront rendre les grades volés. Avant bien évidemment de rendre compte à la nation ivoirienne dont la naissance fait frémir la France et ses intestins. Alassane Dramane Ouattara, le Docteur en tortures, dans sa logique de boire le sang des Ivoiriens a, à l'occasion de la célébration du cinquante deuxième anniversaire de la vassalité officielle de la Côte d'Ivoire, encouragé et procédé à des décorations de tous les vampires qui sont à ses côtés. Soro Guillaume, étudiant inachevé mais criminel confirmé a pris la balle au bond. Sur son blog, il a appelé à l'assassinat des militants et sympathisants du Front Populaire Ivoirien. Et le griot-voyou-loubard Hamed Bakayoko est monté au créneau pour désigner ceux et celles à tuer et à exterminer. C'est-à-dire tous les ivoiriens et toutes les ivoiriennes qui en aucun cas et à aucun moment ne voudront leur ressembler intellectuellement puis "criminellement". Même les grossières erreurs grammaticales et de vocabulaire des ministres du golfe hotel dramanien sont commanditées, selon eux par le président Laurent Gbagbo, l'homme qui leur donne le tournis en tous lieux. Kephrem Neruda

jeudi 23 août 2012

Et le diable exauça les voeux de Dramane de Kong

Un voeu est un souhait ou bien un désir ardent que quelque chose se réalise en notre faveur. Toute personne physique en émet constamment. Parfois, le voeu est exaucé. Par le passé, un tourbillonnant homme des airs au parcours alambiqué a émis, sur recommandation de sa tutelle françafricaine, le souhait de rendre ce pays ingouvernable, car, victime, disait-il d'ostracisme de la part de certains ivoiriens dont nous connaissions le chemin linéaire et sans micmacs. Dans le mauvais sens, "barbouzement  et pitoyablement", Dramane Ouattara s'y est mis à fond, aidé puis talonné par dame Nouvian Dominique dont la singularité matrimoniale est des plus diaboliques. Au final, la diabolique dame et son diablotin ont vu leurs incantations exaucées... par le diable. Depuis, et malgré le concours du diable, notre pays est devenu ingérable par eux et leurs maquereaux, qu'ils soient français ou burkinabés. Si au départ, Dramane avait souhaité, sur instruction de ses protecteurs la chienlit pour ses adversaires politiques aux fins d'en tirer les marrons du feu puis, retrouver plus tard un pays apaisé afin de pouvoir le faire piller par la France, la réalisation de son souhait a été au delà de ses espérances. Le diable l'a effectivement exaucé. Mieux, la bénédiction du frère de satan en personne a été pour lui très abondante. Aujourd'hui, incapable de faire face à son propre rêve, Alassane Dramane cherche asile en haut, dans les ailes de tout ce qui peut voler. En une année au sommet de la bouture du Dramanistan, il a quitté quarante deux fois le sol ivoirien et son dortoir qui se trouve au domicile de l'ambassadeur de France à Abidjan. A l'allure où vont les choses, la création de Dramane Airlines ne devrait plus être une surprise pour nous . Aujourd'hui, le chaos qu'il a appelé de toute sa force est à sa porte. Dans ces circonstances la logique aurait voulu que Ouattara récompense quand même le diable, malin et mauvais conseiller par dessus tout qui, a, quand même matérialisé son voeu existentiel. La norme des relations homme-diable, en opposition aux valeurs cardinales de vertu humaine aurait voulu  que Dramane assume au moins ses amitiés avec la pénombre des excès diaboliques. Mais non, Dramane a choisi la facilité des airs et l'ombre des platanes de Mougins. Ironie du sort, l'homme des "airs attitudes" n'est plus tranquille et ne veut plus du cadeau empoisonné que le diable lui a donné. Il avait maudit Dieu en s'alliant avec le diable; il est en train de maudire aussi le diable pour ce désordre qu'il avait pourtant souhaité. Les acteurs conviés au désordre organisé veulent tous aujourd'hui être récompensés pour les services rendus au mythomane névrosé qui se revendique de l'économie moderne, mais dont personne n'a encore jamais vu les traces. Sous ses airs de boxeur fuyant le knock out, le boucher Dramane me fait curieusement penser au Roi d’Élidé, le nommé Augias qui, dans la mythologie Grecque, refusa de payer Héraclès après que celui-ci ait nettoyé ses écuries. La suite lui fut fatale. Le roi Augias fut trucidé par Héraclès...L' imposteur et mythomane Dramane a pactisé à tous les coins de rue avec toute la pègre. Il a convié le sorcier, le féticheur, le loubard, le dozo, l'analphabète en armes à sa table sous l'oeil effrayant du diable. Et dans ces milieux mafieux, les règlements de compte ne manquent pas. Les dithyrambes se transforment très vite en désamour, pour peu que le diable change de chemise. D'ores et déjà, Alassane Dramane-du-sang commence à numéroter ses abattis parce qu'avec sa propre bande, le combat sera rude. Ses alliés n'ont-ils pas déjà exprimé un autre voeu qui est celui d'être enfin indemnisés par le titulaire du Ph.D en stratégie de mensonges organisés? Dans le cas contraire, ne subirait-il pas le même châtiment que celui du Roi Augias? Kephren Neruda

vendredi 17 août 2012

Notre pouvoir de résistance est irréversible



Jules Ferry dans son discours en faveur de l'expansion coloniale, devant la chambre des députés, affirmait le 28 juillet 1885  que "...La forme première de la colonisation c'est celle qui offre un asile et du travail au surcroît de population des pays pauvres ou de ceux qui renferment une population exubérante..." Des propos de cet esclavagiste gaulois, il ressort que la fonction première de la colonisation est avant tout d'assujettissement, d'acculturation des peuples opprimés avant que ce ne soit économique. Dès lors, on comprend aisément ce qui se trame depuis des décennies en Côte d'Ivoire et plus particulièrement dans sa partie ouest et montagneuse. A la différence que contrairement aux années coloniales, la métropole n'envoie plus ses ressortissants, du moins en grand nombre, mais ceux d'autres pays en l'occurrence la racaille et les arsouilles de la sous-région ouest-africaine. Acquisition d'une main d'oeuvre quantitative oblige. C'est un secret de polichinelle, nos frères de la sous-région qui ont passé tout leur temps à se courber devant les Européens à l'époque coloniale ont toujours eu les yeux de Chimène pour l'eldorado ivoirien. Ils en ont rêvé, ils ont conçu et planifié toutes sortes de projets funestes dont le point d'achèvement fut la date du 11 Avril 2011. Jamais depuis cette date, ils ne se sont sentis aussi à l'aise dans la Côte d'Ivoire ouattarariste. Ils se croient et se sentent tout puissants et investis d'une mission d'exploitation à outrance de cette terre qui leur a pourtant épargné la misère de leur pays d'origine. Quoi de plus normal, ils sont persuadés d'avoir un des leurs sur le banc collectif du pouvoir illégal abidjanais. Les bouts de phrases du genre " nous sommes au pouvoir maintenant, si vous faites on vous tue et il n'y aura rien" achèvent de convaincre de leurs esprits criminels. Le déversement des populations étrangères en vue de la reconstitution sociologique de la Côte d'ivoire pour en faire une terre d'exploitation de la France est l'objectif depuis longtemps assigné aux deux franchises ouest-africaines de la françafrique, en l’occurrence l'éventreur de Ouagadougou Blaise Compaoré et Alassane Dramane Ouattara, la fouine de l'hôtel du golf. Pourtant, l'accord politique du centre de rugby de Marcoussis, cette conférence de Berlin ivoirienne, avait déjà annoncé les couleurs de ce qui devait être la Côte d'Ivoire d'aujourd'hui. C'est-à-dire faire de ce pays une colonie dans laquelle chaque personne mandatée par l'Elysée viendrait "prendre pour lui et partir" comme on le dirait trivialement à Adjamé. Nos enfants politiques plus préoccupés par la dilatation de leur estomac, n'avaient cure des dispositions de ces accords abrutissants. Aujourd'hui, ce qui devait arriver est arrivé. L'ouest ivoirien est occupé par ds hors-la-loi venus de l'interland ; les plantations  de café, de cacao et d'hévéa sont surexploitées par les hommes du génocidaire burkinabé Amadé Ouérémi. Sur injonction des multinationales (Cargill, Armajaro...), les forêts primaires et classées puis les réserves naturelles sont exploitées jusqu'à la moelle par nos frères et soeurs qu'ont avaient accueillis à bras ouverts. Il ne reste plus que la modification de la loi sur le foncier rural pour donner du vernis juridique à cette colonisation pernicieuse, alors, les accords de Marcoussis auront leur sens final. Un simple aperçu des patronymes des principaux directeurs des sociétés nous conforte dans ce constat. Tous les commandants militaires du fameux quartier d'Abobo sont des ressortissants du Burkina Faso. La fouine d l'hôtel du golf avait fait voeu de rattrapage ethnique. Il est allé au-delà en faisant du rattrapage sous-régional. Pis, le grand centre commercial dénommé "Forum des marchés d'Adjamé" vient d'être cédé  à un ressortissant libanais, ce qui n'a pas manqué de provoquer une levée de boucliers des commerçants de ce lieu, accusant le pouvoir d'avoir tué leur poule aux oeufs d'or. Sur ce territoire, tout y est conçu, ordonné et exécuté contre les intérêts de ce peuple. Que reste-t-il aux Ivoiriens ? Peut-être  leur hymne national qui, naïvement chante l'hospitalité alors que, en permanence, ils se font déposséder de tous leurs biens. La Côte d'Ivoire est perdue, malgré ses transes et ses convulsions actuelles, elle broie du charbon de bois. A la vérité, un pouvoir issu de la force des bombes étrangères est forcément xénophobe et anti-noir. Les jérémiades et les pouces tournés sept fois avant de twitter par Fabius et autres métronomes de la françafrique ne me feront reculer d'un iota sur mes pensées les plus profondes les concernant. Ce sont des négrophobes. Qu'ils assument publiquement ce qu'ils sont. Je les vois dans les médias, je les entends, je lis leurs écrits ; qu'ils ne soient pas pusillanimes. Ivoiriens, Ivoiriennes, tous, nous voyons le dos de tous les nageurs en eaux plus que troubles de la françafrique. Le temps est venu de les sortir de ces eaux et les jeter très loin de chez nous. Kephren Neruda

jeudi 9 août 2012

L'actuelle Côte d'Ivoire fait peur



S’il avait su que la gestion d’un Etat n’était pas une sinécure, il n’aurait jamais un seul jour rêvé de diriger la Côte d’Ivoire. Son état psychiatrique actuel est comparable à celui d’une personne enfermée dans des toilettes, en train de déféquer et, qui refuse d’humer l’odeur de ses propres excréments. Puis maladroitement, tente vainement de tirer la chasse d’eau qui finit par rompre et, comme elle ne peut supporter l’odeur nauséabonde qui s'en dégage, est contrainte de s’en éloigner tout en faisant des détours furtifs pour se rassurer de quoi il en retourne. Tel est résumé l’état pathologique du bourreau de Duékoué. Après avoir été choisi par la France de Jacques Chirac et de ses successeurs à la tête de l'état français pour déstabiliser la Côte d'ivoire. Après avoir été aidé à scinder en deux notre pays avec sa rébellion particulièrement meurtrière et s’être fait enfin installé au pouvoir par la France-à-tuer, Alassane Dramane Ouattara n’avait jamais imaginé que le pays qu’il aspirait à administrer par procuration, paisiblement, allait être si indocile. Toujours en fuite dans les airs, suivi de sa Dominique Nouvian, barbouze en talons-aiguilles et femme frivole parmi les frivoles, il n'est pas du tout surprenant que certains Ivoiriens l’aient surnommé le Président du ciel ou encore Dora, allusion faite au très célèbre film d’animation "Dora l’exploratrice" très prisé par nos enfants. Le président du ciel, démoniaque homme des nuages n’ose plus sentir l’odeur  de la Côte d’Ivoire tant les senteurs de la putréfaction qu'il a commise le dérangent et le hantent. Il ne peut s’asseoir tranquillement pendant une semaine sur le banc présidentiel ivoirien qu'il partage avec l'ambassadeur de France à Abidjan, les militaires du 43e BIMA de Port-Bouêt, Dominique Nouvian la femme fatale et Blaise Compaoré le criminel sahélien. Tout ce beau monde, il est vrai chapeauté à six mille kilomètres d'Abidjan par la maison mère françafricaine. Assassinats, meurtres crapuleux, enlèvements, viols, braquages et mensonges sont les choses ensemencées par la Ouattarandie, consulat des goulags. "Il n’a réussi qu’à établir un système violent, porteur de risques pour l’avenir proche, garanti par une force armée disparate, illettrée et criminalisée, et qui ne peut survivre en dehors de la présence structurelle de forces internationales mises en situation de soutien à une dictature qui n’est plus si naissante que cela". C'est ce qu'a affirmé sans ambages le célèbre journaliste Théophile Kouamouo. Propos auxquels je souscris. Pas besoin d’être au fait des câbles diplomatiques pour savoir que les chancelleries accréditées en Côte d'Ivoire doivent certainement regretter d’avoir coopté à l'initiative de Sarkozy un homme dont Imposture et Mensonge remplaceront, un jour, le patronyme  sur son acte de naissance. Plus rien n’est normal en Côte d'ivoire. L’armée et la police sont dirigées par des analphabètes qui, lors de contrôles d'identité, ne savent si la carte qu'ils ont en main est à l'envers ou pas. L'insécurité est appelée sécurité par Dramane-de-l'air. Au cœur du plateau ce sont les chasseurs traditionnels "dozo", confrérie dont la noblesse a été dévoyée par Alassane-le-fou qui assurent la protection des bâtiments publics. Notre beau pays ne mérite pas ça ! Ni en rêve ni dans la réalité. Ce pays que nos aïeux ont bâti consciencieusement et avec application, malgré les coups de boutoir des esclavagistes et leurs bateaux puis des colons de toutes sortes, des néocolons de toute nature parmi lesquels il ne faut oublier les immanquables pédophiles ne mérite pas ce qui lui arrive. Le désarmement des bandes armées fidèles au Seigneur de guerre Ouattara qui essaiment le territoire Ivoirien ressemble à l’Arlésienne. Ces criminels ne lâcheront jamais leurs armes car la violence chez eux est non seulement atavique, mais en plus, elle est culturelle. Dans la nuit du samedi au dimanche dernier, les attaques d'abord du commissariat de police du seizième arrondissement dans la commune de Yopougon puis ensuite de la base militaire d'Abengourou et enfin du camp militaire d'Akouédo, en sont des inquiétantes et permanentes illustrations.

Cependant la jeunesse, l’avenir du pays attend avec impatience la réouverture des universités. Les étudiants reprendront les cours le 03 Septembre, leur a-t-on promis avec du wifi sur le campus. A défaut de manger convenablement à leur faim, il leur a été promis ce jouet. Quand on sait que dans nos administrations, il n'y a pas d'ordinateurs et de photocopieuses... Quand on sait qu'une famille sur deux vit avec moins de deux euros par jour depuis que l'homme de l'air Ouattara a décidé de vivre dans les nuages, cela ressemble une fois de plus à une comédie. La hausse exorbitante du coût des inscriptions ne mérite même pas qu’on s’y attarde. Le seul économiste Africain du dimanche qui a fait ses preuves à l’université de Pennsylvanie en a ainsi décidé. Applaudissons donc ce surdoué de la machette et du famas mais, huons sa méconnaissance de tout. Oui, la Côte d’Ivoire sous coupe néocoloniale est nauséabonde. Les criminels sont assis sur le banc présidentiel ivoirien, sur leurs fronts scintillent les ingrédients d'un capharnaüm. Kephren Neruda

jeudi 2 août 2012

Deux Abidjanais livrent leurs opinions sur les massacres de Nahibly


Le vendredi 20 juillet 2012 dernier, les FRCI et leurs supplétifs « Dozos » faisaient irruption dans deux camps de réfugiés à Nahibly pourtant tenus et protégés par les casques bleus de l’ONU. Puis, ils ont massacré des civils WÊ (composés de deux communautés : les Guéré et les Wobè) qui y vivaient depuis que leurs villages ont été brûlés, leurs biens saisis, leurs plantations occupées par ces mêmes miliciens de Alassane Dramane Ouattara aux mois de mars et avril 2011. Cette attaque, suivie des atrocités qui en ont découlé a indigné plus d'un. Ivoire politique est allé à la rencontre de deux Abidjanais qui livrent leurs opinions. 


P. Gondo et G. Kouassi ont répondu aux questions suivantes :
1/ Que pensez-vous de la récente attaque meurtrière du camps de réfugiés de Nahibly (dans la commune de Duékoué) ? 
2/ Selon vous, qui se cache derrière ces crimes et quelles sont les intentions des tueurs ?
3/ Croyez-vous à une véritable réconciliation en Côte d'ivoire ?


P.Gondo, professeur d'histoire-géographie :
"Je vous remercie de l'opportunité que vous m'offrez de faire ma lecture de ces tristes évènements. Une fois de plus, l'ouest de la Côte d'Ivoire en particulier la ville de Duékoué a fait l'objet d'une barbarie insoutenable et cette énième attaque nous conforte dans l'idée selon laquelle un génocide du peuple Wê est en cours dans cette région. Ces massacres organisés visent tout simplement à faire disparaître cette population afin de lui spolier ses terres. Les auteurs de ces assassinats sont connus de tous à savoir les Frci et les supplétifs dozo à la solde du régime sanguinaire d'Abidjan mis en place par la France. Ce régime totalitaire et illégal qui ne doit son salut qu'aux armes françaises se croit tout permis. En allant jusqu'à nier aux autochtones Wê le droit de vivre puis de respirer l'air de leur région montagneuse, Ouattara qui est le seul coupable de cet état de fait, devra répondre de ses actes. C'est le moment pour moi de dire à François Hollande que leur homme-lige en Côte d'ivoire est de la pire espèce. Je dis aussi à Obama qu'au lieu de vociférer contre Assad et Ahmadinejad, il ferait mieux de jeter un vrai coup d'oeil sur les crimes commis par un Africain, en l'occurrence Alassane Ouattara sur le sol africain, contre d'autres Africains. Et qu'Obama ne me dise pas qu'il n'est pas Africain, car qu'il le veuille ou pas, son père est parti du Kenya. Ces bandes armées qui essaiment dans cette région ont été mandatées pour accomplir cette sale besogne au profit de plusieurs groupes criminels françafricains. A l'allure où vont les choses, je ne crois aucunement à une quelconque réconciliation en Côte d'Ivoire".

G.Kouassi, entrepreneur :
"La barbarie a atteint son paroxysme avec les crimes sanglants perpétrés dans le camp des réfugiés de Nahibly. Les milices armés de Ouattara, composées des rebelles puis des chasseurs traditionnels illettrés et sanguinaires ont franchi le Rubicon. La ligne rouge est franchie, il faut soit, que ceux qui ont fabriqué Ouattara viennent l'enlever de notre pays ; soit, nous devons nous organiser pour le faire partir d'où il est venu !!! Si nous ne le faisons pas, il va exterminer tous les habitants des régions montagneuses de la Côte d'ivoire. Aux yeux et à la barbe de l'Onuci, Ouattara continue ce qu'il sait faire le plus, c'est-à-dire tuer et tuer toujours. L'objectif est très clair : chasser les populations autochtones Wê au profit des allogènes burkinabé et Maliens en vue de la recomposition sociologique de cette partie de la Côte d'Ivoire. Nous sommes en pleine épuration ethnique du peuple Wê par les forces du dictateur imposé à Abidjan par Sarkozy dont le nanisme n'est plus à démontrer. Pour moi, ces actes vont s'étendre à toutes les régions agricoles prospères du pays. Les  autres groupes ethniques doivent se préparer en conséquence. De tous ces évènements malheureux, Dramane qui fuit son identité en est l'auteur. A preuve, après les massacres de Nahibly, Alassane Dramane Ouattara jubilait presque. Pour seule déclaration, il incrimine l'ONUCI que sa faute originelle, à savoir la mise en place de sa rébellion a introduit en Côte d'ivoire. Puis, il s'est envolé pour la France, comme toujours. On se demande quel suppositoire a-t-il dans l'anus pour fuir tant le fauteuil présidentiel sur lequel le nain Nicolas Sarkozy l'a installé. Au lieu de débiter des insanités  comme celles tenues en France sur la chaîne TV5, Ouattara doit ouvrir ses yeux s'il en a parce que, le peuple ivoirien gronde en sourdine et ce depuis qu'il a été installé chez nous. A la lumière de la violence produite dans ce pays depuis le 11 avril 2011 et érigée en mode de gouvernance, je doute fort d'une véritable réconciliation dans ce pays. La Côte d'Ivoire  est très mal partie, il va falloir qu'elle se réveille."

Propos recueillis par Kephren Neruda.