vendredi 17 août 2012

Notre pouvoir de résistance est irréversible



Jules Ferry dans son discours en faveur de l'expansion coloniale, devant la chambre des députés, affirmait le 28 juillet 1885  que "...La forme première de la colonisation c'est celle qui offre un asile et du travail au surcroît de population des pays pauvres ou de ceux qui renferment une population exubérante..." Des propos de cet esclavagiste gaulois, il ressort que la fonction première de la colonisation est avant tout d'assujettissement, d'acculturation des peuples opprimés avant que ce ne soit économique. Dès lors, on comprend aisément ce qui se trame depuis des décennies en Côte d'Ivoire et plus particulièrement dans sa partie ouest et montagneuse. A la différence que contrairement aux années coloniales, la métropole n'envoie plus ses ressortissants, du moins en grand nombre, mais ceux d'autres pays en l'occurrence la racaille et les arsouilles de la sous-région ouest-africaine. Acquisition d'une main d'oeuvre quantitative oblige. C'est un secret de polichinelle, nos frères de la sous-région qui ont passé tout leur temps à se courber devant les Européens à l'époque coloniale ont toujours eu les yeux de Chimène pour l'eldorado ivoirien. Ils en ont rêvé, ils ont conçu et planifié toutes sortes de projets funestes dont le point d'achèvement fut la date du 11 Avril 2011. Jamais depuis cette date, ils ne se sont sentis aussi à l'aise dans la Côte d'Ivoire ouattarariste. Ils se croient et se sentent tout puissants et investis d'une mission d'exploitation à outrance de cette terre qui leur a pourtant épargné la misère de leur pays d'origine. Quoi de plus normal, ils sont persuadés d'avoir un des leurs sur le banc collectif du pouvoir illégal abidjanais. Les bouts de phrases du genre " nous sommes au pouvoir maintenant, si vous faites on vous tue et il n'y aura rien" achèvent de convaincre de leurs esprits criminels. Le déversement des populations étrangères en vue de la reconstitution sociologique de la Côte d'ivoire pour en faire une terre d'exploitation de la France est l'objectif depuis longtemps assigné aux deux franchises ouest-africaines de la françafrique, en l’occurrence l'éventreur de Ouagadougou Blaise Compaoré et Alassane Dramane Ouattara, la fouine de l'hôtel du golf. Pourtant, l'accord politique du centre de rugby de Marcoussis, cette conférence de Berlin ivoirienne, avait déjà annoncé les couleurs de ce qui devait être la Côte d'Ivoire d'aujourd'hui. C'est-à-dire faire de ce pays une colonie dans laquelle chaque personne mandatée par l'Elysée viendrait "prendre pour lui et partir" comme on le dirait trivialement à Adjamé. Nos enfants politiques plus préoccupés par la dilatation de leur estomac, n'avaient cure des dispositions de ces accords abrutissants. Aujourd'hui, ce qui devait arriver est arrivé. L'ouest ivoirien est occupé par ds hors-la-loi venus de l'interland ; les plantations  de café, de cacao et d'hévéa sont surexploitées par les hommes du génocidaire burkinabé Amadé Ouérémi. Sur injonction des multinationales (Cargill, Armajaro...), les forêts primaires et classées puis les réserves naturelles sont exploitées jusqu'à la moelle par nos frères et soeurs qu'ont avaient accueillis à bras ouverts. Il ne reste plus que la modification de la loi sur le foncier rural pour donner du vernis juridique à cette colonisation pernicieuse, alors, les accords de Marcoussis auront leur sens final. Un simple aperçu des patronymes des principaux directeurs des sociétés nous conforte dans ce constat. Tous les commandants militaires du fameux quartier d'Abobo sont des ressortissants du Burkina Faso. La fouine d l'hôtel du golf avait fait voeu de rattrapage ethnique. Il est allé au-delà en faisant du rattrapage sous-régional. Pis, le grand centre commercial dénommé "Forum des marchés d'Adjamé" vient d'être cédé  à un ressortissant libanais, ce qui n'a pas manqué de provoquer une levée de boucliers des commerçants de ce lieu, accusant le pouvoir d'avoir tué leur poule aux oeufs d'or. Sur ce territoire, tout y est conçu, ordonné et exécuté contre les intérêts de ce peuple. Que reste-t-il aux Ivoiriens ? Peut-être  leur hymne national qui, naïvement chante l'hospitalité alors que, en permanence, ils se font déposséder de tous leurs biens. La Côte d'Ivoire est perdue, malgré ses transes et ses convulsions actuelles, elle broie du charbon de bois. A la vérité, un pouvoir issu de la force des bombes étrangères est forcément xénophobe et anti-noir. Les jérémiades et les pouces tournés sept fois avant de twitter par Fabius et autres métronomes de la françafrique ne me feront reculer d'un iota sur mes pensées les plus profondes les concernant. Ce sont des négrophobes. Qu'ils assument publiquement ce qu'ils sont. Je les vois dans les médias, je les entends, je lis leurs écrits ; qu'ils ne soient pas pusillanimes. Ivoiriens, Ivoiriennes, tous, nous voyons le dos de tous les nageurs en eaux plus que troubles de la françafrique. Le temps est venu de les sortir de ces eaux et les jeter très loin de chez nous. Kephren Neruda

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