vendredi 25 mai 2012

La démocratie, chaînon manquant aux Africains

« ...La démocratie est un luxe pour les Africains ...». Cette sortie de l’ancien président français Jacques CHIRAC avait en son temps, provoqué une levée de boucliers de l’ensemble des fils et filles du continent africain. Sauf bien évidemment les dictateurs françafricains et leurs enfants qui se sont accomodés des propos de leur "papa" Chirac. Quoique condescendante dans la forme, puisque non explicitée et venant de la part de quelqu'un qui a été partie prenante avec son pays de cette situation grotesque, cette phrase est d’une vérité humiliante. Car, les actes antidémocratiques sur le continent, depuis les indépendances artificielles, se métastasent et nous rapprochent de cette envolée méprisante qui, malheureusement, n’a pu fouetter l’orgueil de nos hommes politiques. Étrangement, la quête de la démocratie en Afrique nous fait penser au supplice de Tantale. Symbole même de la frustration permanente due à une chose que l'on croit obtenir mais qui, hélas, s'éloigne lorsqu'on s'en approche. Jadis, sous l'arbre à palabres, bien avant les pénétrations étrangères, nous avions une démocratie bien ancrée dans nos us et coutumes. La progression des forces étrangères et leur installation de force sur nos terres ont certainement tué notre démocratie. Celle-ci étant devenue dès lors, un bien trop précieux pour nous autres. Et, pour ne rien arranger, sur l’autel de leurs bas intérêts, nos potentats compromettent cette opportunité de toucher enfin à l'objet de nos désirs. La démocratie, résumé comme étant le gouvernement par le peuple et pour le peuple, n'est pas et ne sera jamais un modèle déposé. Nous pourrions sécréter de nous-mêmes notre propre modèle démocratique, en symbiose avec notre vécu. Mais nous n’osons franchir le pas. Par peur de tout ce qui est nouveau. Par pur cynisme. Par peur de l'égalité réelle qui mettrait sur un même pied tous les citoyens devenus de potentiels électeurs. Ou encore, par peur irrationnel du grand méchant maître dans le genre Chirac ou Nicolas sarkozy la brute.  A lui seul, l’exemple ivoirien est à l'image de ce qui se passe en Afrique. Les pogroms des populations idéologiquement ou ethniquement proches du leader de l’opposition font partie du cursus d'un bon "démocrate" africain. En la matière, tous les records sont en train d'exploser au pays de feu le dictateur poids léger qu'était Félix houphouët-Boigny. Dans sa parution N°634 du 03 Mai 2012, le très sérieux bimensuel La lettre du Continent, proche des milieux françafricains dit à propos de Alassane Ouattara: « Les membres de sa famille forment un cordon de conseiller au palais d’Abidjan. A l’instar de Lancina Camara (oncle), Masseré Touré (nièce). Les sœurs d’ADO, Sita Ouattara et Rokia Ouattara sont conseillers aux affaires présidentielles. Quand au petit-frère Tiene Ibrahim Ouattara, il tient la haute main sur les finances et la gestion du fonds de souveraineté. (…) qui s’élève à 300 milliards de fca » Effarant! L’enrichissement illicite est devenu la principale obsession du larbin de Sarkozy. La rétentissante affaire Bictogo, du nom de l'homme des sales besognes de Ouattara en est, une fois de plus, une lamentable illustration. Alors que la course à l’acquisition de biens immobiliers en Europe est le sport favori de nos "démocrates", l’accès au paracétamol est un luxe pour le peuple qu'ils sont censés conduire vers de meilleurs destins. A la vérité, on ne peut exiger des hommes politiques sortis tout droit des cavernes  puis de l’instrumentalisation des rébellions, de s’accommoder aux valeurs démocratiques. En Afrique, on ne s’intéresse à la politique que pour alourdir son porte-monnaie. Quand on assiste à l’ascension météorique au pouvoir d’un certain Guillaume SORO, rebelle sanguinaire parmi les plus sanguinaire, on ne peut qu’être dégoûté de la politique africaine. Du fond de leurs tombes respectives, tous les politiciens qui ont déclaré que le pouvoir était au bout du fusil doivent être surpris du nombre sans cesse croissant de leurs disciples sur le continent noir. Que manque t-il réellement au berceau de l’humanité pour être pris au sérieux? Naturellement, c'est la DEMOCRATIE. Un mot, un seul qui, bien enseigné et bien pratiqué, va tout redresser. Certains parlent d'économie, mais, a-t-on déjà vu des économies prospères sous un régime dictatorial? Cela n'existe pas. Les défis qui attendent le continent noir sont énormes, ils sont démocratiques. Loin devant d'autres considérations. Pour les relever, l’Afrique qui dispose de toutes les richesses nécessaires ne demande qu’à être librement dirigée par des hommes politiques crédibles et légitimes. Des hommes de valeur à l’instar de Patrice Lumumba, Nelson Mandela, Laurent Gbagbo. Nous ne sommes pas condamnés au supplice de Tantale, mais nous avons juste besoin d'hommes et de femmes dignes. Kephren Neruda.

jeudi 24 mai 2012

Le temps de l'humour entre Ivoiriens est-il révolu?

Avant, à une époque qui n'est pas si loin des découragements d'aujourd'hui, on pouvait, sans crier gare, rire de nos régions, des coutumes de leurs habitants, de leurs mœurs, de leurs habitudes alimentaires. Dans une langue faite de mélange de français et des apports de notre propre fabrication, on disait "faut pas fâcher, nous s'amuser". Ainsi, en moquant les Wobés, honnêtes hommes de l'ouest de notre pays, on y allait pas autrement que de les taxer de cannibalisme. Les Akyés étaient censés chasser les escargots avec des fusils de type calibre 12. Qui parmi nous n'a-t-il pas pleuré de rire en écoutant ou en regardant Bamba le Rire ou bien le duo Wintin Wintin Pierre et Vieux foulard? N'est-ce pas ici qu'on disait que les Adioukrous étaient des sorciers, que les Bétés n'aimaient que la bagarre, que les Tagbanas avaient des petits pieds, que les Dioulas, à cause du carême ne dormaient pas la nuit...?Dans leur mode de vie, les Ivoiriens, à travers la musique ou le théâtre, ont fait de l'humour, à l'instar du dessinateur Georges Wolinski, « le plus court chemin d’un homme à un autre». Puis, tout bascula. Le jour où un homme affirma qu’on lui interdît de briguer la magistrature suprême parce qu’il est musulman et nordiste. Cette sortie de route langagière a littéralement pulvérisé l’ensemble du corps social Ivoirien. La cohésion sociale venait ainsi d’être sérieusement entamée. Et une rébellion meurtrière s’est établie, exacerbant la haine entre les populations et modifiant, du coup, intimement la logique humoristique de notre peuple. L’amour entre nous a fait place à l’acrimonie et aux formes les plus redoutables de toutes les haines. On ne peut plus rire de nous-mêmes. Désormais, le cœur des Ivoiriens est irrigué par le cilice. On ne brocarde plus, on calomnie, on tue sur fond tribal. Dans les bureaux, au marché, dans les écoles, l’appartenance ethnique conditionne notre manière de vivre. Non seulement, la tribalisation du débat politique a emmené chaque groupe ethnique à se lover mais, a surtout jeté les alliances inter-ethniques dans les cordes. Les galéjades entre Ivoiriens, naguère vecteur efficace de rapprochement inter-ethnique ont du mal à se remettre du choc politicard. Tôt ou tard, on ose espérer que la jovialité qui caractérise le peuple Ivoirien, refera surface. Pour l’heure, avec la création de l’idéologie du rattrapage ethnique qui a théorisé la suprématie des Nordistes au détriment des autres peuples, l’humeur débonnaire des Éburnéens aura du mal à s’en accommoder. Dans toutes ses composantes, la société Ivoirienne est, pourrait-on dire, à la recherche, hélas de son humour perdu. Kephren Neruda

jeudi 17 mai 2012

Morceaux de goulags à yopougon





Les camps de concentration nazis ont été un enfer rarement égalé dans l’histoire humaine. Par un processus systématique et pervers de déshumanisation de leurs victimes, les SS et les kapo visaient à détruire leur personnalité et leur vie en un temps très bref, au moyen de la sous-alimentation, des coups, de l'absence d'hygiène et du travail forcé. Plusieurs décennies après, un homme qui a certainement compulsé et bien assimilé les thèses Hitlériennes, a réussi, avec brio, le pari de la délocalisation machiavélique d’Auschwitz en Côte d’ivoire. On a encore en mémoire les dizaines de prisonniers civils et militaires cadenassés dans des conteneurs à Korhogo, par le rebelle-animal Fofié Kouakou et qui, privés du minimum vital, mourraient par étouffement. Oui, en Côte d’ivoire, Alassane Ouattara s'allie avec la géhenne. Après les goulags de Katiola, Korhogo, et Bouna, un autre mouroir vient de pousser dans l’un des bastions imprenables du Front Populaire Ivoirien. Yopougon, la plus grande commune de Côte d’Ivoire a désormais son camp de concentration  sis au Nouveau quartier. Naguère haut lieu emblématique de rassemblement des frontistes, le " village de la LIBERTÉ ou "place de la Liberté" a été transformé en un espace sépulcral depuis l’arrivée de l’administrateur colonial au pouvoir, suite au bombardement des institutions ivoiriennes par la force Licorne sur ordre du sanguinaire Sarkozy. Dans cette commune, il ne fait pas bon être militant, sympathisant du FPI. Sur la base ethnique ou sur une simple dénonciation sans preuve d’un cerbère de Ouattara, vous pouvez aisément faire l’objet d’une arrestation. A la vérité, les prisonniers, majoritairement des jeunes ethniquement ou idéologiquement proches du Président Laurent Gbagbo, sont des ennemis imaginaires et inventés avec lesquels le gouvernement misanthrope en place règle ses comptes. Sans états d’âme. Sont au menu, dans ces goulags ambiants, tortures, exactions, violations massives des droits de l’homme sous le regard approbateur, goguenard et indifférent des organisations vénales des droits de l’homme. Selon le témoignage d’une récente victime de ce camp Boiro ivoirien, recueilli par le quotidien Notre Voie, « quand on nous envoie dans ce camp, on plonge nos têtes dans des barriques d’eau pour tenter de nous asphyxier afin de nous arracher des aveux. On nous a sérieusement battus tout le temps qu’on a été entre les mains des FRCI. On met du plastique au feu et on nous colle les flammes au corps pour nous brûler dans l’espoir de nous arracher des aveux. On nous brûle aussi au fer. C’est la torture que j’ai vécu.». Ces êtres humains sont enfermés dans ces lieux mortifères où ils côtoient la faim, le travail forcé, les mauvais traitements, les exécutions sommaires. Ils sont susceptibles de faire partie de ceux qu'on ne reverra jamais.  Administrées par des Frci barbares et inhumaines avec l'onction du gouvernement actuel, les tortures en vigueur dans ce véritable mouroir sont infligées dans l’indifférence  des champions de la démocratie et des organisations de défense des droits de l’homme. Cette chasse planifiée aux pseudo-opposants au régime illégalement installé en Côte d'ivoire, achève de convaincre de la politique d'élimination larvée des militants pro-Gbagbo depuis le Lundi noir du 11 Avril 2012. Pour l’heure, en attendant la solution finale à la question des pro-Gbagbo, la vibrante communauté internationale  a, par complicité et protection de ses intérêts cyniques, donné sa langue à manger à la dictature de la Ouattarandie. Kephren Neruda

vendredi 11 mai 2012

Nos devoirs face au diktat de la Françafrique





"Des bêtes brutes, un fumier prometteur de cannes tendres et de coton soyeux", pour dire comme Aimé Césaire, telle est, de Napoléon III à l’empereur françafricain déchu Nicolas Sarkozy 1er, la vision que les dirigeants français ont de nous, qu’ils soient de droite ou de gauche. La fantasmagorie occidentale a toujours perçu l’Africain à travers les prismes peu amènes, de l’esclavage et de la colonisation. Le noir, l'esclave , le colonisé grand et corpulent n’est «admiré» qu’en raison de sa force brute de travail et de ses ressources naturelles qui champignonnent sur ses terres. La perception du noir en tant que solide ouvrier à tourner les champs de canne à sucre, de coton etc. et alimenter le développement des puissances occidentales est loin d'être anachronique dans la mentalité blanche. Ce n’est pas un être doué de raison, il ne réfléchit que par ses muscles. Le journaliste Français Stephen Smith , dans son oeuvre Négrologie publié en 2004, révélait que "Si six millions d'Israéliens pouvaient, par un échange standard démographique, prendre la place des Tchadiens à peine plus nombreux, le Tibesti fleurirait et une Mésopopotamie africaine naîtrait sur les terres fertiles entre Logone et le Chari. Qu'est ce à dire ? Que « les » Africains sont des incapables pauvres d'esprit, des êtres inférieurs ? Sûrement pas. Seulement leur civilisation matérielle, leur organisation sociale et leur culture politique constituent des freins au développement."  Sans ambages! Pour les visages pâles, tout ce qui, est afférent à la connaissance et la réflexion n’est pas l’apanage du nègre ou du moins lui est incompatible. La raison n’est-t-elle pas exclusivement hellène? C’est cette vision raciste qui guide toutes les actions blanches sur le continent Africain. En conséquence, l’homme noir doit être exploité jusqu’aux ossements. Ce sont ces paradigmes abjectes qui  ont motivé, Nico la brute, à avoir la jactance d’affirmer, le 26 juillet 2007 à Dakar, à quelques encablures de  l'île de Gorée, que «le drame de l'Afrique c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l’histoire ».C’est ce même complexe de supériorité qui a incité Claude Guéant à affirmer que « toutes les civilisations ne se valent pas.» Ce sont ces propos racistes anti noir, d'une condescendance rageante  qui constitue le substrat, comme sus indiqué, de la politique Africaine de la France. De la gauche comme de la droite. Aujourd’hui, avec l’élection de François Hollande, la gauche est de retour aux affaires en France et la clameur qui a accompagné la défaite justifiée de Nicolas Sarkozy, exprime la joie et surtout les aspirations des peuples Africains à vivre la justice, la liberté et l’égalité à l’instar du peuple Français. Toutefois, avant de l’avoir vu à l’ouvrage, il serait prématuré d’accorder un blanc seing au nouveau locataire de l’Elysée et s’adonner candidement aux délices de Capoue. Pour assouvir ses fantasmes impérialistes, et conforter son hégémonie, «La France dont les empreintes digitales se retrouvent, après prélèvement, sur toutes les scènes de crimes de masse, sur le continent Africain » comme l’affirme remarquablement Athanase Zokou, acceptera-t-elle de modifier le logiciel de sa puissance économique? Voudra-t-elle renier sa nature fossoyeuse de l’économie de ses ex colonies politiquement corvéables à souhait? ‎La France répudiera-t-elle sans regrets les miasmes de la Françafrique, comme l'a promis le candidat François Hollande le 22 octobre dernier? Indubitablement non. L' éternel prolongement de l’exploitation par la France des pays d’Afrique, ceux qui sont  situés au sud du Sahara ou la françafrique n’est qu’une des multiples facettes de l’impérialisme international  qui a pour finalité de pendre au sens imagé et pluriel du terme notre continent puis avoir ainsi les coudées franches pour piller les richesses qui s'y trouvent. Sans modération, contre les principes de la moralité et les normes de la bienséance. Tous ces rodéos organisés  sur l'orpheline Afrique qui n'a personne pour la défendre ont inspiré Jean Ziegler dans son œuvre Main basse sur l’Afrique, parue en 1980 aux éditions seuil . L'éminent sociologue suisse y démontre, avec maestria, la tragédie que vivent les pays africains du fait du néocolonialisme.A nous Africains, il nous incombe de construire notre propre route du développement et refuser cette sodomie mentale à moins que nous ne voulions nous assujettir ad vitam aeternam. Stratégiquement et pour sa survie, telle une fauve qui a enfoncé ses crocs au cou d’un gazelle, la France ne lâchera pas prise.Sans états d'âme , il nous  revient à nous et à nous seuls de combattre ce néocolonialisme méphitique puis ... javelliser les relations Franco-AfricainesLa lutte contre la françafrique ne peut donc se concevoir que dans le cadre holistique du combat général contre toutes les formes d’exploitations et de domination des puissances étrangères, avec les périls adjacents parce que les salauds, ils ne voudront pas de sitôt lâcher le miel qui nous appartient, et sur lequel ils prospèrent depuis que leurs ancêtres ont mis pied sur nos sols  car "Plus d'une vingtaine de réseaux politiques, d'officines mafieuses, de filières occultes, se partagent aujourd'hui le gâteau africain. A peine 2 ou 3 % de l'aide publique française au développement sert à lutter contre la pauvreté. Depuis quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques des pays francophones. Les profits sont immenses. C'est pourquoi les armes importent peu : la corruption, le meurtre, la manipulation et la guerre. C'est le plus long scandale de la République. Aujourd'hui, plus aucune digue ne contient la folie de la Françafrique. Notre pays, soi-disant "patrie des droits de l'homme", a soutenu, au-delà de toute raison, les inspirateurs et les auteurs du génocide rwandais." révèle Francois-xavier Verschave dans son livre intitulé La Françafrique, le plus long scandale de la République. Les principaux actes de résistance des différents mouvements contre la nébuleuse politico-criminelle se traduisent en des manifestations, des pétitions, du lobbying à petite dose car les africains sont aussi exclus du vrai lobbying, en vue d’éclairer les populations africaines sur les agissements et les conséquences de cette gangrène sur leur quotidien. Incontestablement, l’Union des Populations du Cameroun (l’UPC), malgré la répression des forces coloniales françaises et néocoloniales camerounaises, reste l’organisation politique à l’avant-garde de la lutte contre la françafrique et l’impérialisme occidental au Cameroun, voire en Afrique, d'autant plus que les patriotes ivoiriens sont devenus aphones depuis l'agression caractérisée contre notre bon pays de l'hospitalité par les forces coalisées franco-onusiennes. L’extraordinaire levée de boucliers des Camerounais de toutes les classes sociales dans la crise post-électorale en Côte d’Ivoire a montré que la conscience des citoyens camerounais concernant la problématique de l’impérialisme français en Afrique est très vivace. Hors d'Afrique, ce sont quelques organisations de la société civile qui portent et initient toutes les luttes contre les réseaux de pillages de l’Afrique par les gouvernements et les entreprises françaises.L’organisation Survie reste le porte-drapeau de l’anti-impérialisme sur le vieux continent. Cette organisation s’est spécialisée dans la dénonciation des réseaux mafieux de la françafrique, des biens mal acquis des dictateurs et dirigeants africains qui, de concert avec leurs maîtres, trouvent des coffres-forts bienveillants au pays qui se veut celui des droits de l'homme. Le livre culte sus cité de l’ancien Président de Survie, Francois-xavier Verschave intitulé La Françafrique, le plus long scandale de la République nous situe au cœur de ce dispositif de pillage des richesses de l’Afrique. Et, plus récemment, lorsque l'attaque des rebelles a tué notre Refondation, des ivoiriens de la diaspora ont montré que nous pouvons et devons compter sur eux. Tous les citer serait impossible ici. Par contre, les plus en vue sont Abel Naki, Toussaint Alain et d'anciens fescistes réfugiés en Europe tels que Appollos Dan Té, Jean-Marie Dekpai...Ceux-ci, ont démontré que la lutte ne doit pas se cantonner à des colères de salon mais, à des actes concrets initiés par nous-mêmes pour sortir de notre longue nuit. Ils le font bien, à nous tous de suivre leur exemple. Dire que la françafrique ronge les pays africains est un euphémisme godiche. La soi-disant politique misanthrope de la France, honteusement célébrée par leurs animateurs locaux à travers les sommets France-Afrique n'est que du mépris contre nous tous, leurs relais y compris. Parce que le salaud qui est assis tout là-haut, pour lui, le Noir est Noir. Donc, bon à exploiter. Qu'il s'appelle Moussa, l'anonyme vendeur ambulant de Dakar ou bien Ali Bongo, le dictateur du Gabon, il est un négro. Un point, un trait. Au mieux, le président-préfet africain se verra un simple nègre toléré dans un dîner organisé pour son accueil en France et, le pauvre, il s'en lèchera les babines de se voir assis à la table de son maître. Mais à la gauche de celui-ci seulement sera sa place.  En plus du devoir qui est de nous défendre avec l'honnêteté nécessaire et juste, nous avons aussi des droits qu’il me semble impérieux de défendre. Avec une justesse permanente qui ne doit nuire aux droits des autres peuples. C'est cela le plus difficile actuellement. Menacer dans leurs fondements, les autres néocolons, la France et son hydre françafricaine à mille têtes ont intentionnellement créé la Cour pénale internationale (CPI) pour freiner nos ardeurs de liberté. Par une mobilisation des populations africaines, nous viendrons à bout de notre longue nuit qui a occasionné la confiscation de toutes nos libertés et la pendaison par les pieds de notre continent. Pour la libération définitive du berceau de l’humanité, nos frères au nord du Sahara ont dégagé leurs larbins. Dégage est un mot qui sonne bien pour faire partir tous les despotes, les nôtres y compris. "Dégage" sera le  mot cauchemardesque  de la CPI.Kephren Neruda

jeudi 10 mai 2012

Le FPI, le phénix politique Ivoirien


Au mois d'Avril 2011, sous les feux des bombes de la coalition franco-onusienne, le père de la démocratie Ivoirienne est enlevé et déporté quelques mois plus tard en Hollande (pas chez François) à la Cour Pénale Internationale de La Haye. Venait ainsi d’être fortement débité puis vidé de toute sa substance par la franchise françafricaine d’Abidjan, le compte démocratique de la Côte d’Ivoire, crédité  naguère par le président Laurent GBAGBO face au potentat Félix Houphouët-Boigny. Dans la foulée de cette manière de faire peu académique, les principaux dirigeants politiques du Front Populaire Ivoirien sont mis aux arrêts, déportés dans les goulags du nord du pays ou contraints à l’exil pour ceux qui n'ont pas été exécutés par la Ouattarattitude. Le Fpi est dé-ca-pi-té. Dès lors, quelques officines aux intentions troubles vont épiloguer sur le devenir de ce parti. Qui aurait imaginé que le Fpi survivrait à tout ce cataclysme? Qui aurait parié un kopek que ce parti se remettrait debout, lorsque Mamadou Koulibaly qui passait pour le maître idélogue s'est enfui la queue entre les jambes vers d'autres destins? Contre toute attente, la rose n’a pas fané. Miaka OURETO, Amani N'GUESSAN Michel et Laurent AKOUN, pour ne citer que ceux là, ont pris leur courage à deux mains puis remis le navire frontiste sur les flots mouvants de la Côte d'ivoire livrée à la curée et au rattrapage ethnique. Et pourtant ça n’était pas gagné. Entre les machettes de la bande à Ouattara Baader venue de Kong ou Odienné, selon la position du soleil puis, les mitrailleusses de Nouvian Dominique, il a fallu jouer très serré après le choc du 11 Avril 2011 causé par le monstre Nicolas Sarkozy. Enfin, l'intelligence bien dosée et les égos mis de côté ont fait le reste. La récente convention du 29 Avril dernier a achevé de convaincre les plus sceptiques et jeté le trouble dans les états-majors des autres partis politiques de Côte d'ivoire. Le parti de Laurent GBAGBO qui était donné pour mort est plus que de retour sur la scène. Et ce ne sont pas les borborygmes des fossoyeurs de l’union du FPI qui vont dire le contraire. Désormais orphelins du soutien officiel de Nico la brute, les fossoyeurs se cherchent eux-mêmes leurs propres solutions. Le FPI ne représentait pas seulement un parti politique, c'était une philosophie que beaucoup d'ivoiriens, des quatre points cardinaux de notre pays avaient embrassée. Plus, nous étions  humiliés, plus le parti dont le charismatique fondateur est aujourd'hui déporté si loin rencontrait du succès. Là où la Fologotie (entendez l’idéologie du ventre) n'a pas pu tuer ce parti, l'observation du terrain politique vaseux de la Côte d'ivoire me dit que rien d'autre ne le pourra. "S’il est acquis que la quête de la liberté n’est pas une sinécure et que le chemin qui l’y mène est long, sinueux et rocailleux, il n’en demeure pas moins vrai qu' « un peuple qui lutte pour sa liberté n’a jamais été vaincu». C'est  Laurent GBAGBO qui l'a dit un jour. Espérons que les rénovateurs du FPI analysent cette pensée sous tous les coutures et s'en servent pour les luttes à venir. Kephren Neruda



samedi 5 mai 2012

Amis Français, dégagez Nico la brute!!!

Chers "amis" français, soyez utiles à l'humanité. Il ne vous reste plus que quelques heures pour mettre définitivement au sol l’hurluberlu qui, en un seul quinquennat, a réussi à jeter votre pays à terre. Il ne vous reste plus que quelques tours d'horloge pour mettre à l’abri la démocratie Française des errements d’un petit homme de rien. Indiscutablement, Nicolas Sarkozy a achevé de ridiculiser son pays par sa gouvernance scabreuse. Stigmatiser une partie de la population, exacerber les haines entre les communautés, se livrer à des propagandes éhontées, céder au culte de l'argent facile auront été les exercices favoris du locataire de l’Elysée. Pour ce qui est de son bilan au sommet de l’exécutif Français, le compte est bon  mais, dans son seul esprit. En cinq années, il n’aura pas réussi à donner du travail aux français. En cinq années, délaissant la politique intérieure française pour laquelle il a été élu, lui, le fils de Pal le hongrois et de Dadou la grecque a "tué" une frange assez importante de la jeunesse française en la livrant à un  chômage endémique. Porté par un racisme anti-Noir et anti-Arabe déconcertant, il a ordonné à ses militaires de pulvériser la résidence du Président Laurent GBAGBO puis, n'étant pas satisfait, il a clos son safari sanglant en massacrant le guide de la révolution libyenne à qui, d'après Médiapart, il a escroqué la coquette somme de 50 millions d'euros. Ce myrmidon sorti tout droit du buisson de la haine et des coups tordus a fait trop de mal à la France et au monde entier pour qu’il rempile. Quel genre d’homme est-il ?Lancinante question que me posa candidement mon neveu, au premier soir du largage des bombes sur la résidence de Laurent GBAGBO. Je fus interloqué qu'un si jeune enfant connaisse cet homme dont la dangerosité l'a étonné. Aujourd’hui, avec beaucoup d’analyses et en empruntant au registre animalier, je saisis mieux la portée et l’étendue du drame existentiel de ce fils d’immigrés Greco-hongrois. Celui à qui la France a donné gîte, couvert et éducation a, en retour, distribué l’injustice et le chômage dans ce pays. Celui qui a profité de la prospérité et de l’assistance sociale de France offertes à ses parents immigrés a, en guise de reconnaissance, gratifié ses amphitryons d'une indigne précarité. A cela, il a aussi ajouté une haine quasi-industrielle d'autres arrivants, surtout si ceux-ci n'ont pas la couleur de peau qu'il juge adéquate!!!Alors que les français exprimaient leur souffrance, Nico la brute préférait passer ses soirées au Fouquet’s avec son club d’amis pilleurs des ressources du continent Africain. En réponse aux cris de détresse des citoyens français qui ployaient sous les difficultés quotidiennes, il ne leur présentait que sa vie privé dans des magasines people. Le président bling bling, amoureux du luxe et friand des fréquentations bourgeoises n’avait cure des revendications de la société française. Le mépris de ce chef d’état envers son peuple a tellement outré la majorité des français qu’elle l’a emmené à lui exprimer toute sa pensée lors du premier tour de la présidentielle. Aujourd’hui, après la bérézina électorale du premier tour, Nico souffre et ce ne sont pas les mallettes d’argent parties des rives de la lagune Ebrié et convoyées par son caniche himself sur les bords de la seine qui lui permettront de refaire son retard. Les millions de Kadhafi qu'il a cachés quelque part dans un paradis fiscal ont transformé sa vie politique en un enfer sur terre. En marchant sur les plates bandes de l’extrême droite, en misant tout sur des thèses xénophobes et racistes, Nicolas Sarkozy, le futur ex président Français ne sait plus à quel saint se vouer. En s'accrochant à feu Adolf Hitler et à ses théories des races supérieures, Nico est sorti du bois mais, a été vomi par les électeurs au soir du premier tour. Désespérément, après s’être lui-même jeté dans l’eau du nazisme et du mensonge, il tente de s’accrocher à la barque de la France par la ruse. En tout état de cause, pour ma part, je demande aux français de le dégager et, très loin de l'humanité respectable.  Bori banan (fin de course) comme on le dit dans la langue de son consul honoraire d’Abidjan. Oui, la course est terminée pour le myrmidon qui se prenait pour Attila. Avant hier, tout au long du débat magistralement présidé par François Hollande, Nico a vu ce qu'est un vrai chef. Ce dernier était en face de lui.  Sarkozy a vécu d'invectives et de menaces dans une première vie. Il est un homme  tassé qui est en train de boire le calice du rejet. Rejet de sa personne. Rejet de sa politique.  Rejet de son corps. Peuple ami de France, le 06 mai prochain, mettre hors d’état de nuire Nicolas Sarkozy l'immonde, ce serait non seulement vous réconcilier avec vos valeurs républicaines mais aussi la meilleure manière de redorer le blason flétri de votre patrie. Et, ce serait aussi aider ce mafieux à se consacrer aux dossiers Karachi, Bettencourt, Côte d'ivoire et Kadhafi qui l’attendent désormais au carrefour de sa sortie éhontée de l’Elysée. Kephren Neruda