vendredi 30 novembre 2012

On recompte les voix ou on bombarde?






A quoi bon se triturer les méninges pour départager deux candidats
 alors que la voie démocratique est le largage des bombes?





















Qui vivra verra, dit la sentence ! Et, nous sommes en vie, donc nous voyons l'UMP de Sarkozy la brute qui est le parti-allié des dictatures africaines . Le dimanche 19 novembre 2012, celui du vaudeville, restera à jamais gravé dans nos mémoires d'Africains en général et d'Ivoiriens en particulier, tant on croit assister au remake de l'élection présidentielle du 28 Novembre 2010 en Côte d'Ivoire. A la différence, cette fois -ci,  que cela se passe chez nos "amis" les Gaulois, bons diseurs mais, hélas, mauvais faiseurs de l'éthique politique. Alors que la commission électorale de l'Ump n'avait pas encore déclaré le vainqueur de ses élections internes, Jean Francois Copelovisci connu sous le nom de Jean-François Copé a déclaré qu'il venait de battre son adversaire Francois Fillon et, qu'il était le  nouveau président de ce parti. L'ancien premier Ministre de Nicolas Sarkozy, François Fillon a, lui aussi revendiqué de son côté la victoire. Les deux donneurs de leçon démocratique aux patriotes ivoiriens que nous sommes, s'accusent mutuellement de tous les maux. Le terme de mafieux a même été employé par un des deux protagonistes envers son adversaire. En Côte d'Ivoire,  pour un simple contentieux électoral, le bombardement de la résidence du chef de l'Etat Laurent Gbagbo, la destruction de toutes les Institutions démocratiques, le massacre des milliers d'Ivoiriens ont été ordonnées par le fasciste Nicolas Sarkozy, entérinant son inculture signalée auparavant par lui-même dans la ville de Dakar où, il avait nié notre légalité historique.  Patatras! Au pays des néocolons, la voyoucratie des urnes qu'ils ont initiée en venant au secours de Dramane Dora Ouattara l'impératrice a fait son effet boomerang. En gros, ce qu'ils font chez nous les a rattrappés chez eux. Tel le voleur qui, habitué à voler autrui finit par subtiliser son propre manteau un jour d'ivresse, Fillon et Copé sont nus. Les deux petits chefs de Dramane parlent de recomptage des voix, de nouveau vote puis de je ne sais quoi...Ah bon! Le recomptage de voix existe alors? Mais, où est passé ce criminel de Sarkozy ? Où est-il?  Pourquoi ne va-t-il pas bombarder et humilier François Fillon afin de lui imposer le verdict des urnes du quartier général de son ami Copé ? Mais où se cache-t-il, le petit Nico ?  Est-il en train de donner le biberon à Dramane?Ce méli-mélo observé dans la cuisine intérieure de l'Ump, ce parti sanguinaire, est révélateur de l'état d'esprit de ces  donneurs de leçons démocratiques aux Africains. A la vérité, tous ces énergumènes qui croient avoir droit de vie et de mort sur les Africains ne sont que de vilains petits truands. En politique et ailleurs, ils truandent. Partant de ce pathétique constat, les combattants Africains de la liberté ne devraient plus qu'être rassurés et requinqués dans la poursuite du noble combat démocratique pour la libération définitive du continent noir des mains de ces "hommes de rien" qui ont montré les limites de leur moralité. Kephren Neruda


mercredi 28 novembre 2012

L'Onu, le sanctuaire des résolutions létales




D'environ 3.300 soldats, la force militaire internationale au Mali pourra être déployée "lorsque l'onu donnera son feu vert", a affirmé le mardi 13 novembre dernier le président de la Commission de la Cédéao, le Burkinabé Kadré Désiré Ouedraogo. A travers  cette déclaration, l'organisation déstabilisatrice sous-régionale, expérimentée en matière de semence du chaos et de coups d'état, se dit prête à en découdre contre les combattants islamistes qui pullulent dans le nord du Mali. En comptant bien évidemment, pour faire cette guerre qui n'a pas lieu d'être, sur des armées extérieures au continent africain. Ainsi, l'Organisation des Nations Unies  affûte ses armes et s’organise pour la future bataille de  la conquête des richesses minières du territoire malien. Avec minutie, les chacals, les hyènes et les vautours élaborent le scénario d'un safari sanglant. La pauvre Afrique, conditionnée à accepter l'inacceptable, se maquille et attend le pugilat annoncé sur ses terres par les ennemis de son développement. Après avoir pendu Saddam Hussein en Irak, lynché Mouammar Kadhafi en Libye, humilié Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, les "démocraties" qui ont eu deux guerres mondiales des plus barbares à leur actif et qui poussent en ce moment les syriens à détruire leur si beau pays, ont mis le cap sur l’un des pays les plus pauvres au monde, mais dont le sous-sol, nous dit-on, est géologiquement riche à faire pâlir d'envie plus d'un. Avec sa résolution guerrière, l'intervention onusienne sera "légitimée" et les bombes pourront tranquillement pleuvoir sur les populations civiles qui se verront ensuite larguer des biscuits. Pas de doute, en cas de guerre, il y aura des morts par milliers. Peu importe cependant, pourvu que des nègres décèdent et que l’objectif final que nous connaissons d'emblée soit atteint. France 24, Rfi et la bande à Vincent Hugeux se chargeront du service après-massacre de la coalition. Il est tout de même curieux que la communauté internationale, en l’occurrence la France, ait subitement du béguin pour le Mali et ses habitants alors qu’à une période qui n'est pas si lointaine, des ressortissants de ce même pays ont été ligotés, jetés manu militari dans des avions et renvoyés dans leur pays d’origine, tant ils  infestaient le pays des droits de l’homme. Ne nous y trompons pas, la philanthropie n'est pas écrite dans la charte des Nations-unies. L’Onu est une arme fatale de destruction massive pire que le terrorisme ou les camps de concentration nazis d'Auschwitz ou de Janowska. Cet instrument macabre dont se servent seulement  cinq pays  sur cent quatre-vingt-treize que compte cette organisation est  l'outil de manipulation par excellence, d'intimidation, d'exploitation des pays affaiblis par ses soins. Ce truc bizarre ne trouve sa raison d’être que dans le chaos et les guerres qu’il fabrique de toutes pièces dans nos états. Au fond, que serait l'ONU sans conflits armés ? Rien d'autre qu'une tour de verre sans fards. Le terrorisme, bien qu’étant un fléau à combattre sous toutes ses formes et à éradiquer si possible, ne peut servir de prétexte à une vaste opération de désorganisation des états africains et d’exploitation de leurs ressources naturelles. Kephren Neruda.



jeudi 15 novembre 2012

Interview exclusive de Justin KOUA


Justin Koua, président par intérim de la jeunesse du Front Populaire Ivoirien (FPI)


Ivoire-politique : bonjour Monsieur Justin Koua, comment allez-vous ?
- Justin KOUA : Je vais très bien.         


Si je vous dis, 11 avril 2011, que me répondez-vous ?

- Je ne serai pas original sur ce coup-là. Je ressens beaucoup de tristesse. En moi, la désolation est à son comble. Notre pays est en train d’être recolonisé. Il y a comme un assassinat de la démocratie ivoirienne dont les idéaux étaient portés par Laurent Gbagbo.



Laurent Gbagbo déporté si loin de la Côte d'ivoire, qu'est-ce que cela vous inspire-t-il ?

- Il faut continuer son combat en ayant le goût et la volonté de la liberté. Voila ce que cela m’inspire. Avoir la volonté de continuer son combat politique pour la dignité et la souveraineté des peuples Africains, n’est-ce pas beau comme source d’inspiration ? De fait, plus que jamais, je suis engagé. Et mon souci, c’est de lutter pour que les peuples Africains prennent leur destin en main ; que l’Afrique soit libre, indépendante et souveraine.



Croyez-vous que Laurent Gbagbo soit mort politiquement ? 

- Alors que nous étions à l’école du parti à Adjamé en 1997, le vice-Président du Front Populaire Ivoirien, Monsieur Abdourahmane Sangaré nous a enseigné qu’en politique, il ne faut jamais dire jamais. Donc, je suis convaincu que Laurent Gbagbo reviendra pour mettre de l’ordre en Côte d’Ivoire. Sur le sol ivoirien où le régime de Dramane Ouattara a institutionnalisé le désordre, la désolation et la mort dans les familles Ivoiriennes, quelque chose me dit qu’il ne faut pas désespérer et que, l’ordre et la justice seront rétablis avec le retour aux manettes du président Laurent Gbagbo.



J'en viens à la jeunesse du FPI dont vous assurez l'intérim en lieu et place de Konaté Navigué. Au quotidien, avez-vous des contacts avec lui ?

- Absolument. Konaté Navigué demeure le Secrétaire Général de la jeunesse du Fpi. Je n’assure que l’intérim comme vous le dites. Il ne se passe un seul jour sans que nous ne soyons en contact pour l’orientation du combat ainsi que pour toutes les autres dispositions à prendre quant au bien-fondé de notre lutte. Il est d’un apport impressionnant et incontournable dans la lutte démocratique que nous menons ici en Côte d’Ivoire.



Ici en Côte d'ivoire, il y a des quinquagénaires qui dirigent la section des jeunes de plusieurs partis politiques. Quel âge avez-vous ?

- J’ai encore l’âge qu’il faut pour diriger une structure de jeunesse d’un parti politique. Et ce, conformément à nos textes. Je ne suis pas forclos.



Rassurez-moi, que dit l'état-major de votre parti à propos de tous les sympathisants du FPI qui sont incarcérés ?

- Il n’y a pas que les sympathisants ou militants de notre formation politique qui se retrouvent dans les prisons. Depuis que Monsieur Dramane Ouattara est arrivé au pouvoir, une terreur s’abat sur l’ensemble des Ivoiriens. Face à cette volonté manifeste du régime de Dramane Ouattara d’exterminer les Ivoiriens, surtout les sympathisants du Fpi, la section des jeunes du parti s’est réorganisée dans le but de faire face à cette dictature. Rassurez-vous, la jeunesse du Fpi est tellement huilée, outillée que je puis vous affirmer que la démocratie vaincra la dictature, et que le peuple de Côte d’Ivoire sera libéré. Les prisonniers retrouveront leur liberté et les exilés retrouveront leur terre natale qui est ici. Pour mener à bien ce combat, chacun de nous, chaque membre de la Jfpi a décidé de faire don de sa vie. C’est un combat noble que nous mènerons jusqu’au bout.



Craignez-vous pour votre vie ?

- La vie d’un seul homme n’a de sens véritable que si elle sert à la cause commune. Que vaut ma vie devant celles de tant de millions d’Ivoiriens qui chaque jour sont enlevés, séquestrés et torturés par le régime de Dramane Ouattara ? Que vaut ma vie devant celles de tous ces Ivoiriens victimes de la politique de rattrapage ethnique qui les contraints au chômage ? Que vaut ma vie devant celles de milliers d’étudiants qui, aujourd’hui, sont contraints à la prostitution et à la mendicité pour survivre ? Que vaut ma vie devant celles de centaines de milliers d’Ivoiriens qui ne cessent de pleurer les leurs qui sont assassinés par la milice de Dramane Ouattara ? Ma vie, désormais, c’est le combat pour notre liberté et rien d’autre. Absolument rien ne peut m’arrêter sur cette lancée.



A plusieurs reprises, vous avez annoncé des marches et des meetings à Abidjan avant de les annuler sine die. N'est-ce pas la peur ?

- Jamais, au grand jamais ! S’il y a une chose dont nous n’avons pas peur nous autres, membres de la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien, c’est de l’être humainA ce stade de notre lutte politique, nous ignorons la peur. Mais, il faudrait que les ivoiriens le sachent, c’est le refus de Dramane Ouattara qui, par fébrilité et par peur, annule nos meetings ou les fait annuler. C’est un régime qui est réfractaire à la démocratie parce qu’impopulaire et illégitime.



Où en êtes-vous du projet d'un front patriotique avec la jeunesse du RHDP ?

- Nous sommes en discussion. Bien évidemment, nous ne rêvons pas de créer un front patriotique avec les jeunes du Rhdp. Nous voulons simplement les inviter à la discussion pour penser l’avenir et le devenir de notre pays. Nous voulons attirer leur attention sur les violations graves des droits de l’homme dont sont victimes les Ivoiriens par le fait de leur gestion infantile des choses de l’Etat. Nous voulons simplement les inviter à parler à leurs dirigeants afin qu’ils cessent le massacre du peuple Ivoirien.



Amnesty International et d'autres ONG travaillant pour l'ONU dénoncent les exactions commises par les FRCI. Selon vous, ces ONG sont-elles crédibles lorsqu'elles parlent de justice des vainqueurs ?

- Qui suis-je pour juger de la crédibilité des ces ONG ? Je revendique un fait, ce sont ces mêmes ONG qui, sous le Président Laurent Gbagbo, produisaient ces mêmes communiqués. Cependant, les Ivoiriens n’ont même pas besoin qu’Amnesty International et autres leur révèlent la destruction du camp des réfugiés de Nahibly à Duékoué, l’expropriation des terres de nos parents à l’ouest, les différents camps de concentration copiés sur le modèle nazi…Les Ivoiriens n’ont même pas besoin qu’Amnesty International leur dise que la politique de monsieur Dramane Ouattara a créé une fracture sociale au point que les Ivoiriens, si on n’y prend garde, risquent de sombrer dans une guerre civile des plus meurtrières. Amnesty International n’a fait que révéler ce que les Ivoiriens vivent au quotidien, c'est-à-dire la torture érigée en mode de gouvernement par le régime de Dramane Ouattara. Tout de même, il faut féliciter nos compatriotes qui font preuve de beaucoup de courage. Parce que ce n’est pas évident de vivre dans de telles conditions.

  

Alassane Ouattara vient de dissoudre le gouvernement dirigé par Jeannot Ahoussou. Qu'en pensez-vous ?

- Depuis le 11 Avril 2011, date de l'arrestation du Président de la République de Côte d'Ivoire, Son Excellence Koudou Laurent Gbagbo par les forces armées françaises, notre pays vit dans un vide juridique. Alors pour moi, il urge de mettre en place une équipe dont la réflexion  portera entre autres, sur la rédaction d'une nouvelle constitution, celle de la troisième République. En attendant, la Côte d'Ivoire vit une transition forcée, née d'un coup d'état des plus meurtriers; c'est à dire que des mercenaires se sont accaparé tous les leviers du pouvoir et s’adonnent à un exercice honteux et risible de la gestion de la chose étatique. Que le chef de ces mercenaires dissolve cette équipe érigée en gouvernement est pour moi un non- évènement. Raison pour laquelle, un peu plus tôt, j'ai dit que j'appelle de tous mes vœux la naissance de la troisième République. Nécessairement, il nous faut, avec l'aide des partenaires intérieurs et extérieurs, envisager la mise en place d'un gouvernement de transition. Nous nous battrons pour ce projet qui est susceptible de sortir notre pays de l'amateurisme, du tribalisme et de tous ses corollaires.




Entrons dans la fiction, demain matin à votre réveil vous êtes appelé à devenir ministre dans un nouveau gouvernement. Que faites-vous ? 

- Je maintiens que je ne fais pas de la politique fiction. Et jamais je ne composerai avec ce régime de mort incarné par Dramane Ouattara. Jamais, je n'assassinerai ma conscience en collaborant de quelque façon que ce soit avec ce régime moribond dont le projet de société vise à l'extermination du peuple ivoirien. Dramane ne mérite aucune considération. Ne lui en donnons donc pas. Il est une honte pour la Côte d'Ivoire et pour l'Afrique toute entière.



Connaissez-vous personnellement Mamadou Koulibaly, l'actuel président du LIDER ?

- Oui. Lorsqu’il était troisième vice-président du Fpi, nommé par le Président du parti, monsieur Affi Nguessan, il m'était arrivé de le rencontrer. Et même après le kidnapping, les rafles suivies de l’incarcération de nos leaders, quand il s'est retrouvé Président par intérim du Fpi, nous nous sommes revus. 



Est-ce que le FPI ne s'est pas fait hara-kiri à un certain moment donné en se passant de ses conseils ?
- Nous n’avons jamais eu écho de ses conseils. Depuis les accords de Marcoussis,  il est allé s’installer lui et sa famille au Ghana. Il venait rarement présider les séances du parlement Ivoirien. Mais avant d’aller plus loin, allez demander à Monsieur Mamadou Koulibaly de faire un bilan sérieux de sa gestion de l’Assemblée Nationale que le peuple de Côte d’Ivoire a bien voulu lui confier. Sans omettre que le peuple de Côte d'ivoire, en faisant de lui la deuxième personnalité de l'état lui a accordé une grande confiance. En se regardant sérieusement dans son miroir chaque matin, a-t-il l’impression d’avoir réussi sa mission à la tête de cette institution ? A t-il l’impression  d’avoir contribué à l’avènement d’une Côte d’Ivoire digne et souveraine ? A t-il l’impression d’avoir été honnête et loyal à Gbagbo Laurent ? Enfin, c’est dans sa tentative aventureuse de gestion de la présidence par intérim qu’il s’est rendu compte que, dans notre parti, le FPI, nul ne peut ériger ses caprices et ses humeurs en règle.



Est-ce possible qu'à court et moyen terme, les Ivoiriens se réconcilient entre eux ?

- Je ne connais pas le calendrier propice qui favoriserait la réconciliation entre les Ivoiriens. Je sais simplement que les Ivoiriens ne se réconcilieront pas dans le spectacle et dans la comédie. Je sais pour autant que les Ivoiriens réclament vivement, dans leur grande majorité la réconciliation. Cependant, c'est d'une vraie réconciliation dont je parle. Précisément avec la présence de tous les fils et filles de la Côte d’Ivoire, à commencer par le retour au pays du Président Laurent Gbagbo, la libération des autres prisonniers politiques détenus par monsieur Dramane Ouattara et aussi, le retour au bercail de tous ceux qui ont été contraints à l'exil par les tortionnaires à la solde de Dramane Ouattara. La réconciliation s’imposera d’elle-même dès lors que les dignes fils de la Côte d’Ivoire, illégalement détenus par Dramane Ouattara et méchamment torturés, recouvront la liberté.


Interview réalisé par Kephren Neruda de Ivoire-Politique.

dimanche 11 novembre 2012

La caravane des espèces sonnantes et trébuchantes


Voici les  "rattrapeurs" de la réconciliation en Côte d'Ivoire



Cette fois encore, la république du golf hôtel, mi-principauté ubuesque du clan mafieux des Ouattara et mi-duché criminel des dozos a promu des rattrapeurs. Du 20 octobre au 03 Novembre 2012, une caravane dite de réconciliation nationale a sillonné quelques villes fantômes de la Côte d'ivoire. Les initiateurs de cette autre comédie sont la Commission fourre-tout mensonger que le Dramanistan appelle Commission dialogue, vérité et réconciliation puis du ministère de la culture et de la francophonie, devenu depuis le mois d'avril 2011 le ministère de l'inculture et de la  promotion de la perversion (des cannibales ont été arrêtés récemment parmi les miliciens de Dramane Ouattara). L'objectif assigné à Alpha Blondy, tiken Jah Facoly, Meiway, Magic System ainsi qu'à Yodé et Siro était de sensibiliser les Ivoiriens à rechercher la paix. Le hic est que les initiateurs de cette caravane et leur gourou qui s'appelle Dramane ouattara sont ceux-là qui créent le désordre quotidiennement dans notre pays; ce sont eux qui refusent la paix en commettant crime sur crime au vu et au su du monde entier. Bref! Le coût de total de cette opération mensongère, nous ont-ils dit, est de 864 millions f cfa. Cet argent, il faut le souligner, provient du contribuable Ivoirien. Sur  cette somme, 60 millions de f cfa ont été remis à Alpha blondy;  31 millions à  Tiken Jaf Fakoly, cependant que  Traoré Salif alias A'Salfo du groupe Magic System recevait la bagatelle de 48 millions de fcfa. Curieusement, parmi ces drôles de réconciliateurs, il y a eu des bisbilles. En effet, Alpha Blondy et ses camarades de la chansonnette, en plus d'avoir trempé dans la magouille  du clan Ouattara ont démontré à nos yeux que l'argent n'a pas d'odeur. En lieu et place du  rapprochement, "ces artisans de la paix" sont repartis chez eux en s'estimant floués pour la plupart et, très divisés. La disparité des cachets, en fonction de l'appartenance ethnique ou bien de la proximité avec le pouvoir de l'hôtel du golf serait, nous dit-on, à l'origine de cette guéguerre. Comme si les ivoiriens, déportés dans des goulags et des camps de concentration par Dramane Ouattara n'avaient pas d'autres soucis, l’artiste chanteur Américain Chris Brown est annoncé à Abidjan dans le mois de décembre pour un grand concert au stade Félix Houphouët Boigny. Le cachet de cette autre manipulation est évalué à 500 millions de cfa. Juste pour  distraire et éblouir les Ivoiriens, l'américain viendra chanter pendant deux heures de temps et puis, il s'en ira chez lui, là-bas où ils n'acceptent pas le désordre et les rebellions. Pendant ce temps, Amesty International et l'Onu se boucheront les oreilles et le nez puis feront dire que la paix est revenue en Côte d'ivoire. Mon oeil! Kephren Neruda

jeudi 8 novembre 2012

Essoucher en eux l'implant colonial




Ce  regard du Président Kabila n'exprime autre chose que
 l'aplatissement  mental du Nègre face à l'homme  Blanc   


Le récent sommet de l'Organisation Internationale de la Francophonie qui s'est tenu dans la capitale du Congo Démocratique aura, une fois de plus, résumé la condition de servitude avancé de nos dirigeants politiques Africains. Qui n’a pas été, en tant qu’Africain, tout honteux de voir Joseph Kabila et son épouse attendre pendant plus d'une demi-heure, les bras croisés, l'arrivée éventuelle du Français François Hollande? Finalement, Hollande est arrivé, sûr d'être en terrain conquis. Quant à Kabila, il a pu enfin rencontrer son maître français, celui qui accorde le parchemin profanateur et dictatorial à ses fidèles toutous de la françafrique. Après son discours inaugurant les travaux de ce sommet de la duperie, le nègre Kabila se mit à chercher du regard le cadeau tant espéré de tous les dictateurs Africains, à savoir, l'approbation cynique du locataire de l'Elysée. Communément appelés sous-préfets de France par la jeunesse du continent noir, ces hommes et femmes sous-préfets demeurent des éternels complexés dans leur esprit, dans leur chaur, puis dans leur âme. Madame Odile Tobner, veuve de l'écrivain Mongo Béti et très grande femme de culture a épinglé cette semaine un des pantins écervelés de la nébuleuse françafricaine, en l'occurrence Dramane Ouattara. Ce dernier qui aime à se courber dès que le blanc est en face de lui, en a eu pour son grade au travers de le belle plume de Madame Tobner. Pour ma part, je ne me lasserai pas de visionner cette vidéo montrant kabila, vide d'intelligence, quêter un satisfecit ou bien une approbation de la part de Hollande. Sans se voiler la face, j'admets que l'attitude d’esclave intégré que véhiculent ces sous-préfets dépassent tout entendement. Et, si le président français a tenu en terre Congolaise, en terrain étranger, à se montrer si arrogant et si méprisant à l'égard de ceux qui l'ont accueilli avec tambours et grelots, je n' imagine pas le traitement infligé à ces hommes politiques Africains dans les couloirs de l’Elysée. Psychologiquement, Dramane et ses collègues sous-préfets qui se disent indéboulonnables ont réussi le tour de force de se croire inférieurs à François Hollande et aux gens de sa race. L’implant colonial a été enraciné dans l’esprit de l’homme politique Africain à travers les médias, au point de plomber sa réflexion puis d’être rédhibitoire à son émancipation mentale, culturelle, économique et politique. Stephen Bantu Biko dit Steve Biko, une des figures emblématiques de la lutte anti-apartheid et leader de l'émancipation des Noirs a, consacré toute sa vie à démontrer et à enseigner que la «libération psychologique» des Noirs devrait précéder la «libération psychique». Ainsi, selon lui, ses compatriotes ne pouvaient se libérer politiquement de l’apartheid que s’ils cessaient de se sentir inférieurs aux blancs. Ce qu'il avait affirmé avant d'être victime du pouvoir raciste qui sévissait dans l'Afrique du Sud de l'époque est, aujourd'hui, rejeté du revers de la main par les despotes de la françafrique que sont Kabila, Ali Bongo, Blaise Compaoré et Dramane OuattaraBiologiquement qu’est-ce qui différencie le noir du blanc? Rien, si ce n’est que certains Noirs, les plus idiots parmi ceux qui se lancent en politique, refusent d'assumer leur statut d’êtres humains. Prendre conscience de sa qualité d’être humain, tel doit être le travail continue que se doit d’accomplir chaque Africain, d'autant plus que «l'arme la plus puissante entre les mains de l'oppresseur est l'esprit de l'opprimé» comme le disait brillamment Steve Biko. La véritable indépendance est somme toute, mentale. Toute tentative d’émancipation en dehors de cette voie est purement chimériqueKephren Neruda

jeudi 1 novembre 2012

Hommage à tous nos défunts massacrés par la France et Dramane Ouattara




Des milliers d'Ivoiriens rassemblés devant la résidence du Président Laurent GBAGBO ont été déchiquetés par les bombardements de l'armée française. Doit-on accepter cela sans broncher? Bien sûr que non.

Combien de corps d’Ivoiriens et d’Ivoiriennes n’ont-ils pas jalonnés le parcours sanglant de la France dans sa volonté de ramener la Côte d’Ivoire sous son emprise? Combien de vies  africaines n’ont-elles pas été enlevées par les français dans le seul but d’installer un assassin, Alassane Dramane OUATTARA au palais présidentiel ivoirien et assouvir ainsi leur désir de pseudo-grandeur? Par devoir moral et historique, il est impératif pour nous d’exhumer tous les massacres diligentés sur notre sol par la France chiraquienne et Sarkozyste. La France et ses quelques nervis Africains dont l'envie était de casser du Gbagbo, ont tué par milliers les Ivoiriens. En ce premier jour de novembre, celui de la commémoration de tous les morts, le cri des familles de victimes de cette autre barbarie coloniale doit, une fois de plus, être porté vers cette France qui est à la fois imprésario et actrice majeure de la tragédie Ivoirienne. Le safari criminel des Gaulois en Côte d’Ivoire en vue de mettre notre pays dans sa gibecière d’esclavagiste aura eu pour l’instant trois temps forts. Ces temps-là ont eu pour dénominateur commun le crime de sang.


19 septembre 2002

Le seul péché de la Côte d'Ivoire dirigée par le Président Laurent Gbagbo aura été celui d'affirmer haut et fort son indépendance. La France néocolonialiste n’a jamais voulu lâcher la Côte d'ivoire sans laquelle elle n'est qu'un vulgaire petit état sans âme économique. Le 19 septembre 2002 marquera, après moult tentatives d'intimidations de Chirac à l'encontre de Laurent Gbagbo, l’entrée en scène de La France face à la volonté indépendantiste du peuple ivoirien. Ce même jour, la rébellion parrainée par Paris puis financée avec les fruits de la casse de plusieurs banques d'Abidjan, va se replier sur toute la partie septentrionale du pays pour y former un kyste. En effet, aux premières heures matinales, les auteurs français de ce coup de force vont assassiner entre autres, le Ministre de l’intérieur Emile Boga Doudou, le Général Robert Guei, le musicien Marcellin Yacé ainsi que les officiers supérieurs que sont Dagrou Loula et Daly Oble. Dans la foulée de ce coup d'état  qui s'est transformé en rébellion après que l'armée ivoirienne ait vaincu les déstabilisateurs envoyés par la France; dans la ville de Bouaké, cent soixante-huit gendarmes et plusieurs dizaines de leurs enfants et compagnes sont massacrés froidement le 06 octobre 2002 par des éléments du Mpci. Citer de façon exhaustive les noms des personnes tuées au cours des mois de septembre et octobre 2002 serait faire offense à la mémoire de nombreux anonymes. La France et ses laquais locaux, c'est-à-dire les rebelles du Mpci, du Mpigo et du Mjp, coiffés par Alassane Dramane Ouattara, venait d’amorcer une décennie de crimes odieux jamais commis dans ce pays qui faisait la fierté de son peuple et au-delà.

 Les évènements de Novembre 2004

Après deux ans d’instabilité et de partition du pays, la Côte d’Ivoire connaîtra à nouveau une violence inouïe. Le président colonial français Jacques Chirac, dans sa volonté d’en découdre avec le régime patriotique du Président Koudou Laurent Gbagbo décide de passer à la vitesse supérieure et met en action sa force Licorne dirigé par le Général Poncet, génocidaire devant l'éternel qui a enrichi son curriculum vitae criminel au Rwanda. Pour faire échec aux velléités déstabilisatrices de la force Licorne qui projetait de renverser le régime de Laurent Gbagbo, les Ivoiriens se sont massés par centaines de milliers, à l'appel de Charles Blé Goudé et de tous les mouvements de jeunes patriotes, devant l’hôtel Ivoire d'Abidjan où étaient déjà positionnés des soldats Français de la force Licorne qui attendaient l'ordre d'exécution de L'Elysée. Ce que les historiens ivoiriens nommeront les évènements des 6, 7, 8 et 9 Novembre 2004 ont montré à quel point la France n’avait aucun respect pour la dignité de l'homme Noir. Et dire que ces mêmes français hurlent à la catastrophe lorsqu'un de leurs nombreux pédophiles est incarcéré en terre africaine. En quatre jours exactement, le bilan de ces massacres dont la France est coutumière quand il s'agit d'africains  fit officiellement 68 morts et plus de 1.800 blessés parmi lesquels, un gendarme froidement abattu et, le jeune Jean-Louis Coulibaly Kouassi âgé de 25 ans. Ce dernier a été décapité, la tête arraché par un obus tiré d'un char français le 09 novembre 2004 sur l’esplanade de l’Hôtel Ivoire. Cette tête décapitée qui matérialise à elle seule l’insoutenable bestialité de la France et sa détermination à réduire en cendres le régime souverainiste du président élu Laurent Gbagbo, fera le tour du monde. La chaîne de télé française Canal+ qui a filmé toute la scène de la boucherie-barbarie, consacrera un documentaire à ces jours de sang innocent versé par les militaires français sur ordre de leur état. Intitulé «Côte d’Ivoire: quatre jours de feu», on y distingue des bombes larguées sur des manifestants aux mains nues. Dans ce même reportage, d'autres films que les journalistes de cette chaîne ont recueillis auprès de caméras amateurs d' ivoiriens montrent les criminels français en action. Faut-il le préciser, les images ont fait le tour du monde et provoqué partout une onde de choc. Quant aux auteurs, ils sont libres, ils ont été décorés par leur pays pour services rendus. Allez-y comprendre la mentalité française!!!

 11 Avril 2011

Le 11 Avril 2011, marque l’entrée en action du criminel de guerre Nicolas Sarkozy. Cet petit homme à tous égards, mari d'une chanteuse de troisième zone et croqueuse d'hommes sans scrupules, se rêvait grand. Il est resté tout petit après son passage sur notre pays. La Côte d'ivoire qui a donné des soldats à son pays pour que la famille de Nicolas la brute puisse échapper aux fours des nazis, sera toujours éternelle. Ce que Nicolas ne sera pas. Des milliers d'Ivoiriens qui s'étaient massés devant la résidence du Président Laurent Gbagbo pour le protéger ont tous été massacrés par les frappes françaises ordonnées par le petit Nicolas qui a échappé aux feux nazis grâce à nos courageux aînés. L'Afrique et le monde ont été témoins de ces massacres, mais pas du tout émus. Certains Africains jubilaient d'ailleurs. Les pauvres maliens en ont aujourd'hui pour leur frais. Panafricaniste dans l'âme, je les plains, je voudrais même aller leur porter secours, mais, je m'occupe d'abord de mon pays.  Pendant plusieurs semaines, la France et l'Onu ont utilisé leurs armes lourdes pour tuer les populations civiles  ivoiriennes. Juste avant le kidnapping de Laurent Gbagbo, le ministre de l'intérieur Désiré Tagro a été sauvagement abattu d'une balle tirée…en pleine bouche par les soudards français et les miliciens de Alassane Dramane Ouattara baptisés de ses soins criminels FRCI. Après l' enlèvement du Président Laurent Gbagbo, la folie meurtrière de la France va s’amplifier d'abord sur le quartier de Yopougon à Abidjan avec le largage de milliers de bombes sur ce quartier; ensuite la relève sera assurée par les rebelles de Alassane Dramane Ouattara qui vont s'illustrer de manière inhumaine. Mais auparavant, les mardi 29 et mercredi 30 Mars 2011, les habitants de l'ouest montagneux de la Côte d'ivoire ont déjà reçu la visite peu amicale des FRCI. Le bilan est d'au moins 800 personnes égorgées à Duékoué puis à Guitrozon, d'après Amnesty International et d'autres ONG présentes sur place. Dans notre pays, des exécutions sommaires ont été commises, en très grand nombre sous le regard complice de l’Onuci. Ce qui est terrible, c’est que les populations ont été systématiquement exécutées en fonction de leurs groupes ethniques par des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), les miliciens du seul Alassane Dramane Ouattara. Les autochtones Wê, favorables pour la plupart au Président Laurent Gbagbo ont subi un nettoyage ethnique en règle. Ce génocide Wê a fait l’objet de beaucoup de reportage dont celui de France 24 qui a souligné le fait qu’à côté des cadavres on pouvait apercevoir les cartes d’identité des personnes exécutées. Qu'en ont dit les défenseurs des droits de l'homme qui ont mis au point la CPI? Ah oui, la CPI est un tribunal pour ceux qui disent non aux blancs!!!

Mars 2011, le massacre des populations civiles de Duékoué et Guitrozon. Que justice soit rendue. Cela incombe aux ivoiriens et à eux seuls.

Toujours dans leur soif inextinguible du sang du peuple Wê, une attaque d’une violence inouïe des hommes armés de Dramane Alassane Ouattara et des chasseurs traditionnels appelés Dozos, a ciblé le vendredi 20 juillet 2012 le camp des réfugiés de Nahibly. Cette attaque d’une cruauté inqualifiable a fait plus de 230 morts. Encore des Wê. Et dire que François Hollande et son ministre des affaires étrangères Laurent Fabius affirment que Dramane Ouattara est un homme fréquentable!

Jeune Wê massacré au Camp de réfugiés de Nahibly à Duékoué
après le passage des FRCI et des dozos

Avec la bénédiction de la France, Dramane Ouattara se croit au dessus des lois naturelles tout en faisant du crime contre les populations Ivoiriennes son meilleur allié. A ses yeux, la vie d'un ivoirien qui n'est pas de la même origine que lui n’a aucune importance. Jusqu’à ce jour, toutes les forces criminelles pro Ouattara et Ouattara lui-même n’ont été inquiétées par quiconque. Elles jouissent de la protection totale de la France. Néanmoins, qu'en pensent les ivoiriens? Aux victimes ivoiriennes, sachez que vos âmes ne pourront reposer en paix tant que la France et ses séides ne répondront de leurs actes criminels. Tant qu’Alassane Dramane, Guillaume Soro et consorts ne seront jugés et condamnés, tout homme sensé sait que la paix ne sera pas sur la Côte d'ivoire. Vous n’êtes pas morts en vain car la libération politique, économique et idéologique de la Côte d’Ivoire se réalisera quoiqu’il advienne. Forcement, la rupture du cordon ombilical interviendra car vos vies détruites n’auront de sens qu’après que nous aurons brisé ce pacte colonial, et ce pour reprendre le terme de Mamadou Koulibaly. Ce lien criminel, paternaliste et infantilisant des Gaulois, nous allons le briser. Pour vous les morts occasionnés par la France, Honneur en ce jour de TOUSSAINT. Kephren Neruda


Un aperçu du génocide Wê sous le regard cynique et complice des forces onusiennes.