lundi 31 décembre 2012

Rétrospective 2012


Ubuesques ou dramatiques, pathétiques ou ahurissants, des faits et des actes  ont marqués l'actualité Ivoirienne tout au long de cette année 2012.Revivez quelques évènements saillants.



La Coupe d'Afrique des Nations de football 2012

Alassane Dramane Ouattara fondant en larmes
au stade de Libreville
L'année 2012 a débuté avec la 28 ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football coorganisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale.Après un parcours impressionnant , sans défaite et sans un seul but encaissé, les éléphants de Côte d’Ivoire s'incline en finale devant l'équipe Zambienne.Cet échec lancinant et incompréhensible a non seulement fait couler beaucoup d'encre mais surtout les larmes du dictateur des lagunes, Dramane Ouattara qui voyait dans cette victoire un moyen de récupération politique pour non seulement polir son image de mystificateur mais aussi doper le mythe de porte bonheur qu'il a fabriqué auprès de ses militants.Cette défaite a  mis en exergue les larmes de la défaite personnelle du boucher de Duékoué et la fracture sociale dans une Côte d'Ivoire divisée entre pro et anti éléphants de Côte d'Ivoire.Certains ont célébré cette défaite quand d'autres ont été tout simplement meurtris.



Le procès Laurent Gbagbo devant la Cpi


Laurent Gbagbo lors de sa première comparution
 devant la Cour Pénale Internationale



Le Président légal et légitime de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l'humanité commis à la suite de l'élection présidentielle de novembre 2010, comparait pour la première fois devant la Cour Pénale Internationale.Fidèle à sa pugnacité, le père de la démocratie ivoirienne affirme sans ambages qu'il a " été arrêté le 11 avril 2011 sous les bombes françaises", et que  "c'est l'armée française qui a fait le travail". Cette phrase a eu un retentissement dans toute l'Afrique dont les dignes fils ont commencé à se faire une autre opinion de l'homme et de la crise Ivoirienne.Mobilisations, manifestations et de toutes formes de soutien au Président Laurent Gbagbo se sont multipliés dans la ville de La Haye et dans le monde entier tout au long de cette année 2012.Le cas Gbagbo a commencé à intéressé  le monde entier.Les refus  des différents demandes de mise en liberté provisoire du Président Laurent Gbagbo , sur le fondement d'arguments loufoques  du genre "il est trop célèbre(...) il  dispose d’un puissant réseau de sympathisants dans le monde (...)si la liberté lui est accordé il retourne au pouvoir..." n'ont  fait que confirmé la dimension politique du procès




Le massacre du camp des réfugiés de Nahibly


Jeune Wê massacré dans le camp des réfugiés de Nahibly par la milice tribale de Ouattara


Toujours dans leur soif inextinguible du sang du peuple Wê, une attaque d’une violence inouïe des hommes armés de Dramane Alassane Ouattara et des chasseurs traditionnels appelés Dozos, a ciblé le vendredi 20 juillet 2012 le camp des réfugiés de Nahibly. Cette attaque d’une cruauté inqualifiable a fait plus de 230 morts. Encore un sacrifice du peuple Wê   pour servir la cause des multinationales. 




L'infinie violence

Une idée du  commando invisible qui trouble le sommeil
des forces tribales de Ouattara 

Depuis l'assassinat du chef de guerre Ibrahima Coulibaly alias "IB", précurseur du commando invisible qui s'est manifesté à l'occasion du contentieux post électoral contre les forces régulières, les ivoiriens croyaient avoir enterré les vieux démons.A la grande surprise, un autre commando du même acabit  a refait surface.Les positions des Frci ont été, maintes fois, mis à rude épreuve par ces hommes invisibles d'une maîtrise parfaite de l'art de la guerre.Yopougon, Abengourou, Agboville ont reçu la visite de ce fameux commando.L'exemple le plus édifiant est celui de l'attaque du camp Akouédo où toute la poudrière a été dévalisée.Ces sempiternelles attaques ont mis à nue la porosité voire l’inexistence du système de défense Ivoirien assuré par l'armée ethno-tribale  composée de dozos, d'analphabète nordiste et de mercenaires de la sous région. Le 18 Août 2012 , le  siège du Front Populaire Ivoirien, dans la ligne de mire du régime dictatorial d'Abidjan,  est attaqué, le Ministre Alphonse Douaty et plusieurs anonymes militants et sympathisants du part sont arrêtés et jetées à la Maison d'Arrêt et de Correction d'Abidjan ( MACA).



Les procès de la honte


Laurent Akoun, l’honorable Secrétaire Général du Fpi



Général Dogbo Blé Brunot,
brillant et digne officier de l'armée ivoirienne

Le Ministre Justin Koné katinan,
la nouvelle cible de la dictature d'Abidjan


A grands renforts de publicité, se sont ouverts les 31 Aout et  le 08 Octobre ,   les procès de Laurent Akoun , Secrétaire Général du Fpi et du Général Dogbo Blé Bruno  qui a permis non seulement de mettre à la lumière  l’inexistence du pouvoir judiciaire ivoirien, un système aux ordres de l’exécutif  mais surtout la dignité et l’honneur de  deux hommes. Laurent Akoun et Dogbo Blé Bruno ont enseigné au larbin de la françafrique et à ses séides du Rhdp une véritable leçon de morale et de dignité et, en plus, démontré qu'il existe, toujours dans  ce pays, des hommes de convictions qu'aucune arme ou intimidation de toutes sortes ne peuvent ébranler.L'actualité judiciaire Ivoiro-Ghanéenne a été dominée par le procès de Justin Koné Katina.Ce procès à quant à lui révélé  l’acharnement du pouvoir Ouattara contre l'ancien Ministre du budget de Laurent Gbagbo.La leçon de droit de la justice Ghanéenne à sa consœur Ivoirienne, qui ne s'est pas fait attendre, a infligé un cuisant camouflet juridico-politique au Président en exercice de la Cédéao.



Dramane-Magellan:le nouveau explorateur


L'explorateur Ferdinand Magellan serait heureux de savoir
qu'il a un fidèle discipline en Côte d'Ivoire


L'année 2012  a permis aux ivoiriens de mieux cerner l'extravagance et la personnalité complexée de Dramane Ouattara.Excipant soit la recherche de "solutions financières" pour la Côte d'Ivoire, soit l’embellissement de l'image naguère terni par ses soins de la Côte d'Ivoire à l'extérieur, le natif de Sindou a effectué un nombre record de voyages à l'étranger.Au moins deux voyages par mois.Aucun chef d'Etat au monde n'a effectué autant de voyages.Les multiples voyages à l'extérieur lui a valu les sobriquets de Magellan, de Président du ciel ou encore de Dora l'exploratrice du nom du célèbre film d'animation prisé par nos enfants.



Les organisations de défense des droits humains
 ou les médecins après la mort



Human Rights Watch, à l'instar des autres organisations de défense des droits humains
 ont toutes été complices des massacres des populations proches du Président Gbagbo

La levée de boucliers des organisations de défense des droits de l’homme (Amnesty International, Human Right Watch) sur les violations massives des droits humains dont sont victimes les partisans du Président Laurent Gbagbo ont surpris bon nombre d'observateurs de la vie politique ivoirienne.Ces mêmes organisations qui se sont tues et rendues complices des massacres du peuple wê , l'enlèvement, la séquestration , la torture des sympathisants du Front Populaire Ivoirien, redonnent subitement de la voix pour moucharder les traitements inhumains , cruels et dégradants des forces rétrogrades  du chef de guerre Ouattara.



La continuité dans la nullité absolue


Le troisième gouvernement de Ouattara en deux ans d'exercice du pouvoir
 peine toujours à réconcilier la Côte d'Ivoire



Le Jeudi 22 Novembre 2012 Alassane Ouattara a formé un nouveau gouvernement , le troisième en deux ans.A la surprise générale certains ministres dont la tête, pour cause incompétence avéré, était réclamée , en l'occurrence Kandia camara et le l'ex loubard Hamed Bakayoko, ont été reconduits à leur poste. Sans vergogne.A travers cet acte , le nervi de la France venait de confirmer la carence notoire de compétences au Rdr et qu'il n'y avait pas mieux dans la "case Rdr" que ces analphabètes.Ce tangage  gouvernementale a confirmé l'instabilité politique et institutionnelle et surtout trahit l'incapacité chronique de ce régime à faire sortir la Côte d'Ivoire de l'abîme dans lequel ces rapoutine des tropiques l'ont plongé.




La disparition tragique du doyen du corps diplomatique


L'ambassadeur du Vatican en Côte d'Ivoire,
 Monseigneur Ambrose Madtha

S'il y a un fait effroyable qui aura surpris et ému toute la Côte d'Ivoire  religieuse et politique c'est bien le décès accidentel du Nonce Apostolique le samedi 08 décembre 2012. Cette mort brutale qui referme beaucoup de zones d'ombre et suscite de nombreuses interrogations ajoute au climat de terreur et d'instabilité dans lequel est plongée la Côte d'Ivoire depuis le Lundi 11 Avril 2011. Kephren Neruda. 












dimanche 30 décembre 2012

Côte d'Ivoire: marche à reculons et attitudes suicidaires des FRCI



Sur la scène économique, intellectuelle, culturelle puis sur le terrain socio-politique, la Côte d'ivoire est devenue une vierge effarouchée qui tremble, qui a peur de son présent et qui s'interroge sur son sort à court et à moyen terme. Les diables et les diablotins qui ont été cooptés et parachutés par la congrégation des négrophobes au coeur du dispositif politique et administratif  de notre pays ont dévasté en un temps record tous nos acquis. De la charte du Nord, voyage initiatique au coeur de l'ethnicisme "ouattarien" à la politique de rattrapage ethnique initiée par le mythomane Alassane Dramane Ouattara, la Côte d'ivoire est en train d'être ouvertement ensevelie avec du linceul floqué FRCI. Aux âmes mal nées des descendants de Jacques Foccart et de Jacques Chirac, sont venues s'ajouter celles plus bêtes de leurs hommes liges dont les actes font frémir la neige éternelle du Kilimandjaro. Les agissements de tout ce monde qui en veut terriblement à notre bonheur et à notre liberté sont résumés dans ces trois paragraphes que voici: 

1- La Charte du Nord, acte fondateur de la déstructuration programmée de la Côte d'Ivoire. C'est une Charte dite anonyme, bien qu'elle soit sortie des officines du Rdr. Initialement appelée "Le Grand Nord en marche", elle fut diffusée à grande échelle, sous forme de tract, puis relayée dans différents journaux dès 1991 (version 1) puis en 2002 (version 2). La charte du Nord dont l'objectif était de battre le rappel de tous les fils du Nord en vue de la prise du pouvoir politique par les armes a été inspirée par Alassane Dramane Ouattara et fabriqué en partie au Burkina Faso. Cette Charte en deux versions a milité intensément en faveur d'une société basée sur l'appartenance ethnique, et non sur la construction d'une nation dans laquelle les uns et les autres ont l'impératif devoir de vivre ensemble. Elle a fait voler en éclats la cohésion nationale et divisé la population Ivoirienne en "nordistes" et "sudistes" sous les applaudissements des colonnes de Jacques Foccart dont la plus célèbre sur le sol ivoirien est le 43ème BIMA.
2- Le Coup d’État de 1999, l'accaparement éphémère et indirect du pouvoir. Le 24 décembre 1999, Aimé Henri Konan Bédié est déposé par des jeunes mutins proches du RDR. Ce coup d'état dont les auteurs véritables se cachaient, on le saura plus tard, verra le Général Robert Guéi sortir de sa retraite pour en revendiquer la paternité. Toutefois, pour apaiser le climat social en ébullition, le général putschiste que les ivoiriens n'hésiteront pas honorer du sobriquet de Père Noël en treillis mettra en place un gouvernement composé pour l’essentiel de membres de l’opposition significative (FPI et RDR) tout en réservant une part importante des ministères régaliens à des militaires de ses amis. Il a fallu que Koudou Laurent Gbagbo, alors patron du front populaire ivoirien et revenu promptement du Gabon hausse le ton en disant « ...si c’est un coup d’Etat du Rdr, qu’on nous le dise...» pour que le général consente à une nouvelle distribution des postes ministériel puis préserve ainsi la paix sociale. Plus tard et après avoir essuyé deux tentatives de renversement des milices en herbe proches de Alassane Dramane Ouattara en un laps de temps très court, le général va entrer en conflit direct avec les auteurs du putsch. Nonobstant les articles de lois qui le lui interdisaient, Robert Guéi se déclare candidat à la présidentielle d'octobre 2.000. Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara vont être disqualifiés. Contrairement à toutes les prophéties des officines françaises, Laurent Gbagbo, l'enfant du peuple ivoirien, le seul  pour lequel les Ivoiriens ont des yeux de Chimène remporte les élections présidentielles. Malheureusement, son pouvoir sera désormais dans la ligne de mire des puissances occidentales. Après seulement deux années d’exercice du pouvoir, ce dernier va s'attirer les foudres des Houphouëtistes rongés par la haine de voir un « tocard » accéder à la magistrature suprême. Avec la bénédiction et les moyens matériels offerts par la France et Dramane Ouattara, une rébellion pro Ouattara va s'organiser au Burkina Faso dans le but d’écarter Laurent Gbagbo du pouvoir.
3- La rébellion du 19 septembre 2002, l'obtention partielle du pouvoir. Le 19 septembre 2002, un coup d'état est déjoué par l’armée Ivoirienne. Le général Robert Guéi , le Ministre Emile Boga Doudou et plusieurs autres dignitaires civils et militaires du régime frontiste sont exécutés. Les insurgés, en application de la charte du Nord, se replient dans toute la partie Nord du pays pour y former une tumeur.Le pays est alors divisé en deux parties.La France dans sa stratégie de consolider la position des mouvements rebelles imagine l'alibi d'évacuer ses ressortissants et va s'interposer entre les parties belligérantes.Lrébellion dirigée par le sanguinaire Guillaume Soro, qui a troqué ses livres d'Anglais contre les kalachnikov, va contrôler avec des centaines de criminels de la sous- région ouest Africaine, toute la moitié Nord du pays.Avec un territoire et une économie de guerre, les rebelles de Ouattara vont asseoir une assise confortable avec en ligne de mire le partage du pouvoir d'Abidjan.De bonne foi, Laurent Gbagbo dans le souci de conquérir l'intégrité du territoire Ivoirien négocie, en contrepartie du désarmement,  le partage du pouvoir avec la rébellion à Marcoussis. Les accords vont se succéder dans les capitales Africaines, sans toutefois parvenir à obtenir le désarmement de la rébellion.C'est dans ce contexte d'insécurité généralisée et sur la pression des pays occidentaux, la France et les Etats-Unis (ayant à l'esprit leur projet machiavélique de braquer le processus électoral en vue d'installer leur sous-préfet Dramane Ouattara) en pointe, que Laurent Gbagbo, naïf sur ce coup,  organise les élections du 28 Novembre 2010. Ce canular  occidental combinée à la gravissime erreur politique du Président Gbagbo entraineront la liquidation de la Côte d'Ivoire. Kephren Neruda

vendredi 28 décembre 2012

Quelques guirlandes comme solutions




Une vue du Plateau, quartier d'affaires d'Abidjan avec ses  étoiles lumineuses

















Tous les dictateurs se ressemblent dans leur fonctionnement. Quand bien même notre éventreur de Kong ne ressemble pas physiquement à Franco (dictateur espagnol du début du siècle dernier) et à François Bozizé, ils ont en commun tous les trois des mimiques de couards; ils sont bonimenteurs; leurs CV ont des trous à n'en plus finir; ils sont prêts à s'enfuir ou bien à appeler à l'aide dès que leurs bourreaux leur font face, à l'instar de tous leurs camarades dictateurs. Sans exception. Pis, pour Dramane et ses copains du banditisme dictatorial, les principes universels à copier sont l'acte démesuré et l' inclination aux projets pharaoniques sans queue ni tête. François Bozizé, le pitre de Bangui n'est-il pas en train de pleurer dans les bras de l'ambassadeur de France dans son pays en ce moment? Oubliant qu'il est un Noir, il appelle à l'aide ses "cousins" français, les mêmes qui sont en train de le pousser dehors, après l'avoir fait sous-préfet de leur enclave centrafricaine. A "cousin ou ami" des français, esclave qui s'ignore, Dramane Ouattara vante  sa très petite-solution appelée "Abidjan, perle des lumières" dont le lancement a eu lieu le week-end dernier sur le boulevard Valéry Giscard d'Estaing d'Abidjan (à quand le boulevard Félix Houphouët-Boigny en plein Paris). En présence de Dominique Nouvian Folloroux Ouattara, rebelle et criminelle de la première heure, puis d'une kyrielle de griots de leur républiquette du Golf, ils ont fait la fête, drapés dans leurs tenues d'illégaux. C'est vrai que passé les moments de colère légitime, alors que des millions d'ivoiriens sont dans le désespoir, j'ai reconnu en Dramane le mégalomane et adepte de la moutonnerie ambiante qu'était Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Zabanga. Le Zaïrois, pour se donner l'illusion d'être important, racontait à ses compatriotes qu'il fera mettre sur orbite le premier satellite zaïrois. Les pauvres, ils y ont longtemps cru. Sur ce plan, les Zaïrois de l'époque, redevenus Congolais depuis, ressemblent à ceux des ivoiriens qui croient aux fadaises de Ouattara Dramane. Le führer de Kong, installé par la France à Abidjan et qui se dit indéboulonnable (qu'il demande conseils à Bozizé) affirme qu'il peut transformer la ville d'Abidjan et la faire ressembler à la cité-état de Singapour. Ah, j'ai oublié de vous dire aussi que tous les dictateurs sont atteints de folie, tantôt douce, tantôt très prononcée. A chacun de se faire une idée sur la pathologie dont souffre Dora l'Impératrice Ouattara. A quoi servent des jeux de lumière alors que la lagune Ebrié qui n'a toujours pas fait sa toilette empeste tout le quartier du Plateau? quoi servent ces quelques guirlandes du Plateau alors que les étudiants sont confrontés au manque de salles, de micros, d'outils didactiques, à l'absence de toilettes, d'eau courante? A quoi cela sert-il de claironner des faits imaginaires appelés solutions lorsque le seul restaurant universitaire, propriété de la nièce du ministre Cissé Bacongo, membre du gouvernement de l'Hôtel du Golf, est hors de prix pour nos étudiants qui ne sont pas dans les petits papiers du rattrapage ethnique? Dramane et ses  Dramaniens avaient annoncé en fanfare qu'ils  savent tout faire. Oui, nous le voyons, ils ne savent faire que des rébellions en étant aidés de l'extérieur. Ouattara Dramane, l'homme dramatique est passé Maître dans l'art du vernissage de quelques guirlandes. Pour amuser la galerie et masquer sa peur, l'ami intime de Bozizé qui se disait aussi ami intime de Dominique Strauss Kahn avant l'affaire du Sofitel de New-York  tente de distraire puis de traire une petite partie du peuple ivoirien. Après les  solutions enguirlandées, viendra le temps des factures astronomiques d'électricité. Les populations ivoiriennes, déjà lourdement appauvries par dix années de rébellion, devront obligatoirement s'en acquitter, au plaisir des comptes bancaires du spéculateur Bouygues. Et la ville de Kong dans tout cela? Ma foi, le village du Führer est dans le noir complet. Même à Noël, le miracle des guirlandes n'est pas arrivé à Kong. Le père Noël est resté sur les quais du quartier du Plateau à Abidjan. Cependant que les militants du RDR et quelques égarés du PDCI qui n'ont certainement jamais vu des lucioles dans leurs villages vont au Plateau, contemplent les guirlandes et sont contents, puis affirment en choeur que cela n'existe pas à Bamako ou à Ouagadougou. Encore Heureux que ces deux capitales existent. Sinon, je ne sais pas à quelle autre ville ils auraient pu comparer Abidjan, ville détruite par les rebelles, ville qu'ils ne peuvent reconstruire car, ils n'en ont pas les compétences et l'intelligence. Kephren Neruda

jeudi 27 décembre 2012

11 Avril 2002: prise forcée du pouvoir suivie de la mort de la démocratie ivoirienne



Après plusieurs reports dus au fait que les rebelles de Dramane Ouattara et de Jacques Chirac en terre ivoirienne refusaient de déposer les armes, les élections présidentielles sont organisées. En dépit des résultats définitifs prononcés par le Conseil constitutionnel qui déclarent président-candidat Koudou Laurent Gbagbo, Alassane Dramane Ouattara, enfermé dans son quartier général de l’hôtel du Golf et sous la protection de l'armée française puis des maquisards de l'ONU qui l'ont fait chef rebelle, va refuser de reconnaître sa défaite. Il crée son gouvernement après s’être auto-investi président et ce, par un courrier illégal adressé au Conseil constitutionnel. La communauté internationale (ici la France esclavagiste dirigée alors par Nicolas Sarkozy) va acter, en bombant le torse plein de missiles, les résultats frauduleux prononcés par la commission nationale électorale composée de toutes les mouvances de la rébellion dont nous connaissions tous, hélas, les ressorts et les véritables tuteurs. Cette commission qui rendait compte quotidiennement de ses travaux à l'ambassadeur de France à Abidjan va fouler aux pieds la loi ivoirienne (sur ordre sarkozien), écartant les résultats entérinés auparavant par le conseil constitutionnel ivoirien. Plusieurs mois de combats intenses opposent alors les rebelles et miliciens de Alassane Dramane Ouattara à l'armée ivoirienne. Vaincus et incapables de gagner un centimètre de terrain sur le sol ivoirien malgré les soutiens de militaires burkinabés, nigériens, nigerians, sénégalais et sierra-léonais, les miliciens de Dramane ouattara vont perdre la face (lire le livre très documenté de Leslie Varenne intitulé Abobo-la guerre). Au terme de cette lutte durant laquelle nos militaires vont mater les rebelles à la régulière, malgré les fanfaronnades d'avant les combats, les vaincus auront des renforts venus de leur tutelle française. A partir du mois de février 2011, l'aviation militaire française, au mépris de nos lois et de notre dignité, va bombarder hommes, femmes et enfants sur injonction de Nicolas Sarkozy, homme qui sera plus tard inquiété à plusieurs reprises pour des malversations financières dans son pays. Le 11 avril 2011, après des mois de résistance et d'intenses combats contre l'armée française, le Général Dogbo Blé Bruno et ses hommes ( des vrais ceux-là)vont déposer les armes sur ordre du Président Laurent Koudou Gbagbola qui craignait une escalade sans fin. Ce moment sera profitable aux français colonialistes dans l'âme qui vont envoyer leur GIGN (groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) pour kidnapper notre Président Laurent Gbagbo et tous ses collaborateurs encore à ses côtés. Ce même jour, un des chefs rebelles surnommé Wattao, illettré de son état mais ayant le grade de commandant dans la rébellion, va assassiner de ses mains le secrétaire général de la Présidence, en l'occurrence Monsieur Désiré Tagro. Enlevé, le Président Laurent Gbagbo sera molesté, humilié et déporté  dans le Nord ivoirien, le fief que la France a donné en dot à la rébellion qu'elle a fabriquée en Côte d'ivoire. Il va s'en suivre une répression massive puis des tueries incroyables de tous ceux qui dans notre pays, ne se réclament pas et qui ne font pas allégeance à Dramane Ouattara le rebelle. La Côte d'Ivoire découvre ahurie le visage du néocolonialisme et la face sordide de Nicolas Sarkozy qui a prétendu que les Noirs ne sont pas entrés dans l'histoire alors que, sans les Noirs et leur détermination, Adolf Hitler, le sosie Blanc de Alassane Dramane Ouattara aurait eu la peau des parents de ce Nicolas, du fait de leur obédience juive. Quant à la nature criminelle de Alassane Dramane Ouattara, elle ne faisait plus de doute pour le peu de personnes qui en doutaient encore. L'épuration ethnique  qui n’est en réalité que le prolongement de la charte du Nord, constitue le fondement de toutes les actions de Ouattara et de son clan. En consacrant et en faisant du rattrapage ethnique son credo puis sa raison de vivre, Dramane Ouattara a créé la cassure en ditsant implicitement que dans notre patrie, certains citoyens doivent diriger les autres. Puis, sur sa lancée de laquais des laquais de blancs en Afrique, il a fait de la colonisation des terres arables de l'ouest montagneux et  les expropriations des autochtones Wê sa ligne de fabrique, pour le bonheur des chocolatiers du monde, au détriment des ivoiriens. Le boucher de Kong, un des multiples surnoms de Dramane ouattara, va aller plus loin en s'attaquant à ce peuple  Wê de l'ouest, réputé depuis la nuit des temps pour son pacifisme et son indéfectible soutien au Président élu de Côte d'ivoire qu'est Laurent koudou Gbagbo. Effectivement, le mot génocide sera même employé pour la première fois  en Côte d’ivoire par l'ONG Human Right Watch, pour autant soutien de ce Dramane Ouattara. La négation des droits civiques et politiques, les arrestations et les détentions arbitraires vont contraindre les organisations internationales de droits de l’homme, toutes complices du drame ivoirien à tirer la sonnette d’alarme et dénoncer le caractère toxique des Frci, la milice ethno-tribale de Dramane Ouattara, transformée en armée nationale ivoirienne par ses soins. Aujourd’hui, l'endettement abyssal de la Côte d’ivoire fait peur. Alors que les poches de Ouattara, celle de son clan et probablement celle de Nicolas Sarkozy (pour services rendus) gonfle à vue d'oeil, notre pays et ses citoyens sont aux abois. Le slogan "le gouvernement travaille pour vous" trahi l'incapacité et le manque de sérénité du clan de Kong. Alassane Dramane Ouattara sombre dans le délire et voit des mains déstabilisatrices jusque dans son propre caleçon.  L'avenir de ce pays, parti avec le Président Laurent Gbagbo sur de très bons rails de son indépendance est, brumeux, inquiétant. La Côte d'ivoire est cassée en deux. Le Sud et le Nord ne se parlent plus, malgré les mensonges véhiculés par les médias français, Dramamne Ouattara est minoritaire. Il est une ombre ambulante qui chante ses propres louanges. Pour encore combien de temps ? Kephren Neruda.


jeudi 13 décembre 2012

Des héros Africains face à la logique criminelle occidentale

Sans relâche, envers et contre toutes les formes de domination impérialiste, des femmes et des hommes Africains ont, de par leur conviction inébranlable, marqué l'histoire politique du continent noir. De par leur opiniâtreté puis leur abnégation dans le combat, ils ont démontré, au prix de leur vie, qu’une lutte menée avec foi et courage, peut  faire bouger les lignes et casser le cou à la plaie de l'injustice. A aucun moment, ces résistants ne se sont reniés. Quand bien même le couteau criminel de l’impérialisme les épiait en continu tout en attendant le moment criminel et colonial de les trucider.




L'Almamy Samory TOURE
Qui n'a pas été séduit par la grandeur et le courage de Samory Touré, l'un des plus grands stratèges militaires de tous les temps et surtout, grand homme politique africain? Intrépide guerrier Africain, symbole de la résistance contre l'injustice coloniale, Samory Touré a, par sa lucidité politique et son génie militaire, contribué à démystifier le colon blanc à tous égards. Liberté d’action, indépendance, refus de se soumettre ont été les leitmotivs de ce grand combattant. Sa fameuse technique militaire de la terre brûlée fait partie des tactiques militaires les plus redoutables et redoutées en période de guerre. Il fut déporté au Gabon, dans un milieu totalement différent du sien, où officiellement une pneumonie l'emporta le 2 Juin 1900. Samory Touré reste l'un des fils les plus dignes du continent noir, pour avoir incarné le refus de la domination étrangère.


Ruben Um NYOBE

En Afrique centrale, précisément au Cameroun, un autre homme a incarné la lutte contre l'envahisseur blanc. Né en 1913, Ruben Um Nyobé est l'une des figures emblématiques de la lutte pour l'unité et l'indépendance totale du Cameroun. Par ses idées révolutionnaires, il gênait considérablement les intérêts des colonisateurs. Um Nyobé fut tué de plusieurs balles par l'armée française le 13 septembre 1958 dans la forêt où il se cachait, grâce à la complicité de camarades traîtres. Après l'avoir tué, les militaires traînèrent son cadavre dans la boue. Cela le défigura ; sa peau, sa tête et son visage ont été profondément déchirés. En travestissant à ce point sa dépouille, la force coloniale voulut « détruire l'individualité de son corps et le ramener à la masse informe et méconnaissable», affirme l’historien J.-A. Mbembe. Aujourd'hui, sa grandeur et son ombre hantent toujours la vie politique camerounaise.                      


Patrice Emery LUMUMBA

Patrice Émery Lumumba est considéré au Congo comme le premier «héros national». Sa vision politique, sa dénonciation de l'exploitation des ressources minières de son pays par les multinationales feront de lui l'ennemi public  numéro un, la personne à abattre. Le premier ministre du Congo «indépendant» a consacré toute sa vie à dénoncer l'infantilisation de l'Afrique par les puissances occidentales. Patrice Lumumba, selon le schéma classique occidental de l'élimination physique, a été assassiné le 17 Janvier 1961 par des responsables de l'Etat du Katanga avec la complicité de la sûreté de l'Etat belge, puissance coloniale du Congo, et des services secrets (CIA) des Etats-Unis.


Stephen Bantu Biko

Figure emblématique de la lutte anti-apartheid et leader  de l'émancipation des Noirs, Stephen Bantu Biko dit Steve Biko est né le 18 décembre 1946. Selon sa conception,  les Noirs ne peuvent se libérer politiquement de l’apartheid que s’ils cessent de se sentir inférieurs aux blancs. Car "l'arme la plus puissante entre les mains de l'oppresseur est l'esprit de l'opprimé." C'est pourquoi ils ne doivent ni ne peuvent compter sur l’aide ou l’assistance des blancs et doivent cesser de participer à tout mouvement incluant des blancs. L'idée que les Noirs puissent ainsi décider de leur propre destinée puis le principe de la fierté de la conscience Noire eurent un grand retentissement, alors que les lois d'apartheid étaient à l'apogée de leur mise en œuvre. Le 12 septembre 1977, Steve Biko, à 31 ans,  est mort seul, dans une cellule de la prison centrale de Pretoria (Afrique du Sud), d’une lésion cérébrale. La photo de son cadavre gisant à même le sol, nu, couvert de plaies et d’ecchymoses fit le tour du monde.



Thomas SANKARA

S'il y a un chef d'Etat ouest-africain qui aura séduit, par ses prises de position tranchées, les jeunesses Africaines dans les années 1980, c'est bien Thomas Sankara. Homme politique anti-impérialiste, panafricaniste et tiers-mondiste burkinabé, Sankara, par ses idées novatrices a très tôt compris qu'il ne fallait pas subordonner le développement des pays pauvres à l’aide des puissances occidentales, d’autant plus que la main impérialiste ne sert qu’à exploiter et avilir les pays faibles. Thomas Sankara était en premier lieu l’un des chefs du Mouvement des non-alignées, un groupe de pays qui durant la Guerre froide ont refusé de prendre parti pour l'un ou l'autre des deux blocs. Dignité, honneur et autodétermination ont meublé le parcours de ce panafricaniste acharné. Sankara est mort assassiné le 15 octobre 1987 par son ami intime, un certain Blaise Compaoré.                                                                                        


Nelson MANDELA


Laurent GBAGBO

Nelson Mandela reste la figure emblématique de la lutte anti apartheid. Son combat hors du commun lui a coûté 27 années de sa vie en prison. Humiliation, atrocités et violations massives des droits élémentaires ont jalonné le parcours de combattant du "Madiba". A force d'abnégation et d’opiniâtreté, Mandela a brisé les chaines de l’apartheid et libéré tout un peuple. Le combat de Mandela  a été reconnu par la planète entière. Il fait partie des plus grandes personnalités politiques au monde pour avoir  conduit l'Afrique du Sud à devenir une nation multiraciale. L’histoire du Président légal et légitime de la Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo est à l'image de tous ces hommes. Pour avoir refusé de se courber devant l'impérialisme français, il est arrêté le 11 Avril 2011 par les militaires français puis déporté dans les geôles de la Cour Pénale Internationale, après le bombardement de sa résidence et une séquestration injustifiée à Korhogo. Laurent Koudou Gbagbo est un condensé de Lumumba et de Sankara, un révolutionnaire redoutable qui a toujours prôné l'émancipation des peuples africains par la rupture pacifique du cordon ombilical avec les puissances colonisatrices. Cette politique qui a été perçue d'un mauvais œil par la France s'est soldée par une odyssée sanglante, à visage découvert,  menée par la France et ses relais endogènes en vue de le mettre à l'écart de la vie politique ivoirienne. D'où son transfèrement à la Cpi. S’en sortira-t-il ? Nul ne peut le prédire.

Vouloir s'affranchir de l’ogre colonial, vouloir assumer son statut d'être libre et indépendant à valu à tous ces hommes africains une fin tragique. A l'aune de l'histoire de ces héros africains, un triple constat s'impose. Primo, ils étaient tous des souverainistes,  des hommes fondamentalement attachés au développement de leur pays. Deuxio,  leur idéologie révolutionnaire constituait une entrave considérable aux intérêts des puissances colonisatrices. Tertio, pour avoir refusé de se soumettre, ils ont tous été assassinés, toujours avec l'appui de la main traître  endogène. Au total, la logique impérialiste peut se résumer comme cela : «donne-moi ton économie pour que je t'installe ou te maintienne au pouvoir, à défaut je t’élimine». Par devoir moral, nous ne devons reléguer les actions et le combat héroïque de ces leaders au banc de l'histoire de l'Afrique. Ils ont osé dire NON. Tous ont combattu pour leurs convictions. Comme eux, comme les résistants Zokou Gbeuli, Kotobo Esse et bien d'autres, sachons nous aussi dire non à toutes les formes de dominations abjectes, à toutes les formes de vassalité. Sachons défendre notre statut d'êtres humains libres. Kephren Neruda