jeudi 27 décembre 2012

11 Avril 2002: prise forcée du pouvoir suivie de la mort de la démocratie ivoirienne



Après plusieurs reports dus au fait que les rebelles de Dramane Ouattara et de Jacques Chirac en terre ivoirienne refusaient de déposer les armes, les élections présidentielles sont organisées. En dépit des résultats définitifs prononcés par le Conseil constitutionnel qui déclarent président-candidat Koudou Laurent Gbagbo, Alassane Dramane Ouattara, enfermé dans son quartier général de l’hôtel du Golf et sous la protection de l'armée française puis des maquisards de l'ONU qui l'ont fait chef rebelle, va refuser de reconnaître sa défaite. Il crée son gouvernement après s’être auto-investi président et ce, par un courrier illégal adressé au Conseil constitutionnel. La communauté internationale (ici la France esclavagiste dirigée alors par Nicolas Sarkozy) va acter, en bombant le torse plein de missiles, les résultats frauduleux prononcés par la commission nationale électorale composée de toutes les mouvances de la rébellion dont nous connaissions tous, hélas, les ressorts et les véritables tuteurs. Cette commission qui rendait compte quotidiennement de ses travaux à l'ambassadeur de France à Abidjan va fouler aux pieds la loi ivoirienne (sur ordre sarkozien), écartant les résultats entérinés auparavant par le conseil constitutionnel ivoirien. Plusieurs mois de combats intenses opposent alors les rebelles et miliciens de Alassane Dramane Ouattara à l'armée ivoirienne. Vaincus et incapables de gagner un centimètre de terrain sur le sol ivoirien malgré les soutiens de militaires burkinabés, nigériens, nigerians, sénégalais et sierra-léonais, les miliciens de Dramane ouattara vont perdre la face (lire le livre très documenté de Leslie Varenne intitulé Abobo-la guerre). Au terme de cette lutte durant laquelle nos militaires vont mater les rebelles à la régulière, malgré les fanfaronnades d'avant les combats, les vaincus auront des renforts venus de leur tutelle française. A partir du mois de février 2011, l'aviation militaire française, au mépris de nos lois et de notre dignité, va bombarder hommes, femmes et enfants sur injonction de Nicolas Sarkozy, homme qui sera plus tard inquiété à plusieurs reprises pour des malversations financières dans son pays. Le 11 avril 2011, après des mois de résistance et d'intenses combats contre l'armée française, le Général Dogbo Blé Bruno et ses hommes ( des vrais ceux-là)vont déposer les armes sur ordre du Président Laurent Koudou Gbagbola qui craignait une escalade sans fin. Ce moment sera profitable aux français colonialistes dans l'âme qui vont envoyer leur GIGN (groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) pour kidnapper notre Président Laurent Gbagbo et tous ses collaborateurs encore à ses côtés. Ce même jour, un des chefs rebelles surnommé Wattao, illettré de son état mais ayant le grade de commandant dans la rébellion, va assassiner de ses mains le secrétaire général de la Présidence, en l'occurrence Monsieur Désiré Tagro. Enlevé, le Président Laurent Gbagbo sera molesté, humilié et déporté  dans le Nord ivoirien, le fief que la France a donné en dot à la rébellion qu'elle a fabriquée en Côte d'ivoire. Il va s'en suivre une répression massive puis des tueries incroyables de tous ceux qui dans notre pays, ne se réclament pas et qui ne font pas allégeance à Dramane Ouattara le rebelle. La Côte d'Ivoire découvre ahurie le visage du néocolonialisme et la face sordide de Nicolas Sarkozy qui a prétendu que les Noirs ne sont pas entrés dans l'histoire alors que, sans les Noirs et leur détermination, Adolf Hitler, le sosie Blanc de Alassane Dramane Ouattara aurait eu la peau des parents de ce Nicolas, du fait de leur obédience juive. Quant à la nature criminelle de Alassane Dramane Ouattara, elle ne faisait plus de doute pour le peu de personnes qui en doutaient encore. L'épuration ethnique  qui n’est en réalité que le prolongement de la charte du Nord, constitue le fondement de toutes les actions de Ouattara et de son clan. En consacrant et en faisant du rattrapage ethnique son credo puis sa raison de vivre, Dramane Ouattara a créé la cassure en ditsant implicitement que dans notre patrie, certains citoyens doivent diriger les autres. Puis, sur sa lancée de laquais des laquais de blancs en Afrique, il a fait de la colonisation des terres arables de l'ouest montagneux et  les expropriations des autochtones Wê sa ligne de fabrique, pour le bonheur des chocolatiers du monde, au détriment des ivoiriens. Le boucher de Kong, un des multiples surnoms de Dramane ouattara, va aller plus loin en s'attaquant à ce peuple  Wê de l'ouest, réputé depuis la nuit des temps pour son pacifisme et son indéfectible soutien au Président élu de Côte d'ivoire qu'est Laurent koudou Gbagbo. Effectivement, le mot génocide sera même employé pour la première fois  en Côte d’ivoire par l'ONG Human Right Watch, pour autant soutien de ce Dramane Ouattara. La négation des droits civiques et politiques, les arrestations et les détentions arbitraires vont contraindre les organisations internationales de droits de l’homme, toutes complices du drame ivoirien à tirer la sonnette d’alarme et dénoncer le caractère toxique des Frci, la milice ethno-tribale de Dramane Ouattara, transformée en armée nationale ivoirienne par ses soins. Aujourd’hui, l'endettement abyssal de la Côte d’ivoire fait peur. Alors que les poches de Ouattara, celle de son clan et probablement celle de Nicolas Sarkozy (pour services rendus) gonfle à vue d'oeil, notre pays et ses citoyens sont aux abois. Le slogan "le gouvernement travaille pour vous" trahi l'incapacité et le manque de sérénité du clan de Kong. Alassane Dramane Ouattara sombre dans le délire et voit des mains déstabilisatrices jusque dans son propre caleçon.  L'avenir de ce pays, parti avec le Président Laurent Gbagbo sur de très bons rails de son indépendance est, brumeux, inquiétant. La Côte d'ivoire est cassée en deux. Le Sud et le Nord ne se parlent plus, malgré les mensonges véhiculés par les médias français, Dramamne Ouattara est minoritaire. Il est une ombre ambulante qui chante ses propres louanges. Pour encore combien de temps ? Kephren Neruda.


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