jeudi 21 juin 2012

Le loubard, le potentat complexé et la handballeuse

Tout seul, sans contre-pouvoir, le tandem Rhdp-Frci règne en maître absolu sur la Côte d’Ivoire et ses habitants.  Avec les pleins pouvoirs et en tant que filleul de la communauté internationale, alors qu'il devrait naturellement afficher une grande sérénité, l’Etat Rdr est, paradoxe des paradoxes, profondément malade mais refuse de l'admettre. Deux faits parmi des milliers que nous avons répertoriés attestent de cette culture maladive, psychiatrement parlant. Le one-man-show que Hamed Bakayoko nous a servi sur les plateaux de la télévision griotique Tci-Rti achève de convaincre les plus inféconds intellectuellement de nos compatriotes que l'art et la manière de gouverner, dans leur dimension normale, sont aux antipodes de la vision archaïque, ethnocentriste, médiévale du fils de Nabintou Ouattara. Malgré l'obscurantisme qui règne dans notre pays, on n'a pas besoin d'être spécialiste en synergologie pour constater les mensonges en quantité industrielle sortis de la bouche de Hamed Bakayoko, l'ex-loubard du Meeci (Mouvement des Elèves et Etudiants de Côte d'ivoire), unique syndicat estudiantin à l'époque du parti unique dans la Côte d'ivoire d'Houphouët-Boigny. Comme on se retrouve entre dictateurs et partisans de la griotique de partis uniques ! Houphouët-Boigny hier avec son PDCI régentant la vie quotidienne des Ivoiriens ; Alassane Dramane Ouattara aujourd'hui, la chicotte et la baïonnette en main, tuant tous ceux qui dénoncent toutes ses dérives passées et actuelles. Un ministre de l’intérieur dans les rôles de juge d’instruction, de procureur de la république et de juge de siège qui jette son fiel sur un réfugié politique extradé après l’avoir torturé et après lui avoir extorqué des aveux. Ce n'est pas un épisode de téléréalité américaine. C'est bel et bien à Abidjan ce que la bande à Ouattara appelle faire de la politique. Autre incongruité, ; en pleine fêtes des pères, Dramane par le canal de son Conseil National de Répression de la Presse, ne veut plus désormais être ainsi prénommé. Abruptement, il se souvient que ce prénom appartenait à son père. Après avoir renié toutes ses origines et sa propre mère, Alassane vient de renier Dramane. Il n’en veut plus, à tout jamais il ne veut s'appeler DramanePourtant, n’est-ce pas grâce à ce prénom qu’il juge aujourd’hui infamant, qu’il s’est fabriqué le sobriquet A.D.O (Alassane Dramane Ouattara ou encore Argent Diamant Or) qui obnubila tous ses militants aujourd'hui lobotomisés ? Son père maudirait sa semence de sa tombe. Si cet «homme» est capable de renier officiellement son géniteur en ces jours d'hommage et de reconnaissance à ceux qui nous ont donné la vie, et de se nier lui-même, quel tort n’est-il pas capable de causer à la Côte d’ivoire ? Attendons-nous à tout, car ce pouvoir écervelé pourrait un de ces jours, au sortir d’un conseil d’imbéciles, nous obliger à boire notre urine à la place de l’eau potable. Probablement qu'après la «capturation» de Laurent Gbagbo et «l’arrestation» des cours, l’inoxydable lexicologue Kandia kamissoko Camara, pourrait, elle aussi exiger de nos enfants le «portage» de la burqa à l’école de la République. Ainsi fonctionne la république bananière de toutes les incongruités dramaniennes. Au rythme des tambours du trio de la nullité absolue. Kephren Neruda

vendredi 15 juin 2012

La politique Ivoirienne face aux défis des nouvelles technologies


Alors qu'elles sont de plus en plus ancrées dans les sociétés dites modernes, les nouvelles technologies ont fini par influencer et faire évoluer la définition de l’analphabétisme. Est considéré au troisième millénaire, comme analphabète, non plus seulement celui qui ne sait ni lire ni écrire mais aussi celui qui n’a aucune connaissance en matière de nouvelles technologies. Partant de cette définition, on peut aisément se faire une idée du nombre ahurissant d'analphabètes en Côte d'ivoire. Mariage de l’informatique, des télécommunications et de l’audiovisuel, les technologies de l’information et de la communication reposent largement sur les techniques de l’internet et constituent l’un des vecteurs essentiels de la réussite de la politique de développement d'un pays, du fait qu’elles accompagnent et soutiennent la croissance et le développement de tous les autres secteurs de l’économie nationale. Malheureusement en Côte d’ivoire, tout ce qui n’a pas trait à l’intimidation, la traque, l’arrestation et à l'assasinat des pro-Gbagbo n’est pas une priorité pour le pouvoir Ouattara et n’entre naturellement pas dans son champ d'action. Existe-t-il réellement une politique ivoirienne en matière de nouvelles technologies ? Combien d’Ivoiriens ont-ils, une fois dans leur vie, "pianoté" ? Ces interrogations paraissent métaphysiques pour le commun des Ivoiriens déjà affamés et terrorisés par dix années de supplice. Pourtant, en la matière, ce n'est pas la volonté politique qui a fait défaut. Déjà, en 2004, à l’initiative de la présidence de Laurent Gbagbo, le projet de réalisation de la première zone franche dénommée vitib (Village des Technologies de l’Information et de la Biotechnologie) et dédiée à la biotechnologie et aux nouvelles technologies de l’information et de la communication a été lancé. Ce projet, amorce d'une véritable politique en matière de nouvelles technologies, a été pensé et mis en œuvre par des scientifiques ivoiriens avec à sa tête Monsieur Vincent Kragbé Gadou. Ce paradis technologique pour concepteurs, fabricants, assembleurs de produits informatiques, sociétés de télécoms, d’audiovisuel ou de biotechs, localisé à Grand-Bassam avait été bien accueilli par le monde technologique. Selon ses promoteurs, la zone franche devait accueillir au cours des cinq premières années 100 entreprises, induire sur la période la création de plus de vingt mille emplois et générer un chiffre d’affaires de 600 milliards de francs CFA. Aujourd’hui, avec le départ de l’ancien régime, ce projet ivoirien a été inhumé par l’économiste de Kong et ses thuriféraires. Aucune politique en matière de nouvelles technologies, adaptée au développement économique et social n’existe en Côte d'ivoire. On investit plus dans les sociétés de télécommunications que pour faire du business. Rien n’est pensé et conçu pour l’éducation et la formation. Or, on ne peut éviter la formation pour acquérir, comme par enchantement les nouvelles technologies. Combien y a t-il d’écoles d’ingénieurs de pointe formant des électroniciens et des concepteurs de logiciels capables de rivaliser avec les grandes écoles européennes ou asiatiques ? Naguère pôle d’excellence de la sous-région et fleuron de l'intelligence scientifique ivoirienne, l’Institut National Polytechnique de Yamoussoukro n’est plus que l’ombre de lui-même. Il est de notoriété publique qu’on ne peut nier l’apport incontournable des nouvelles technologies. Tous les domaines d’activités sont concernés dont le plus sacré est l’éducation. L'alpha et l'oméga. L’utilisation des nouvelles technologies met en valeur les opportunités d’acquisition de connaissances. Elle facilite l’enseignement, la recherche scientifique et les échanges dans et entre les universités. A cet effet, la vulgarisation de ces technologies devrait être actuellement une des priorités pour notre système éducatif car elle permet non seulement de donner aux futurs responsables la maîtrise des nouveaux outils de communication qui leur seront indispensables, de mettre les richesses du multimédia au service de la modernisation pédagogique mais aussi de mettre ces outils à la disposition des élèves et étudiants. Que reste-t-il de l’école ivoirienne étranglée depuis plus de deux décennies par les politiques ? En ayant congestionné quatre générations de bacheliers aux portes de l’université, Alassane Ouattara a créé les conditions d’une déstabilisation du système scolaire qu’il faudra plus d’une génération pour juguler. Comment comprendre que des chercheurs et enseignants émérites sont invités à faire leurs recherches dans les goulags internes ou en exil quand ils ne sont pas éliminés ?
Pis, après les centres de concentration, un nouveau phénomène particulièrement glauque,  le harcèlement des cybercafés est en train de voir le jour à Yopougon. Les cybercafés sont désormais dans la ligne de mire de Jack l'éventreur. Ouvrir sa page facebook, dans un de ces lieux, est désormais un crime passible de la mise à sac, de la fermeture du cybercafé puis de la conduite de ses occupants vers une destination inconnue. Pour le chouchou de la communauté internationale et ses cerbères, les comptes facebook sont un canal de connexion avec tous les exilés politiques donc une arme de déstabilisation de son régime dictatorial. La Côte d’ivoire n’est plus normale. Aujourd’hui, les Ivoiriens sont unanimes à reconnaître que la promesse exhibée pendant la campagne électorale de faire de la Côte d’ivoire un pays émergent n’est que de la poudre de perlimpinpin. L’hurluberlu de Kong, excepté l’endettement, ne peut rien apporter à la Côte d’ivoire. En une année de gestion du pouvoir le bilan est implacable. Chaotique. Le moins que l’on puise dire c’est que Alassane Ouattara a enseveli vivante la Côte d’ivoire intellectuelle et qu’une véritable politique en matière de nouvelles technologies n’est pas pour demain. Kephren Neruda

mardi 12 juin 2012

Notre liberté, nous irons la chercher

Par monts et par vaux; de Kong à Assinie, de Taï à Bondoukou et de Toumodi à San Pedro, nous irons à la conquête de notre liberté, dont nous avons dégusté les fruits jadis. Nous irons arracher notre liberté embastillée à coups de bombes  par Alassane OUATTARA et ses arsouilles. Officiellement, il ne reste plus qu’à changer le nom et la devise de la Côte d'ivoire pour achever sa dissolution tant nous nous sentons soumis par les marsouins de l'ONU et de la bande à Bader Ouattara sur nos terres. Plus rien ne reste de l’héritage de nos aïeux. Au Dramanistan, nouvel état constitué par Alassane Ouattara et son chef suprême Nico la brute, la devise est : dictature, déportation et rattrapage ethnique. Agir selon sa volonté est devenu une gageure depuis son installation par la force militaro-mafieuse dans le palais national ivoirien. Penser librement, exprimer ses opinions sans crainte, quand on est un citoyen ivoirien relève du surnaturel. Acheter un journal qui ne fait pas l'apologie du fondateur de la Charte du Nord sans redouter d'être « rattrapé » par sa gestapo analphabète relève de la providence. Nous ne sommes plus libres. Pour autant, dans cet état dirigé par le RDR où seul un groupe ethnique règne en maître absolu et s’escrime à s'aliéner tous les autres, nous ne nous laisserons pas faire. Face au rattrapage ethnique ambiant et corrosif qui a littéralement putréfié la société ivoirienne, nous n’avons pas le droit de trahir la mémoire de nos devanciers, intrépides combattants de la liberté. Face à cette dictature insolente et moyenâgeuse, la bien nommée Marie Koré, son cousin Biaka Boda, Messieurs Kragbé Gnagbé et Camille Gris écraseraient une larme dans leur tombe si nous nous dérobons. Maintenant, après moult expériences amères, et contrairement aux dramaniens, nous sommes conscients que notre salut définitif ne viendra pas d'un quelconque viatique parisien, socialiste ou bien internationaliste. Le fourre-tout d'une pensée qui veut que l'africain attende d'être libéré du joug colonial par autrui est dépassé; nous sommes debout, nous ne comptons plus nous rasseoir; Laurent Fabius doit le savoir. Les griots de Alassane Ouattara le disent ami à ce dernier. Quoique, dans son mensonge, Ouattara se dit ami à tous les dirigeants de la France néocoloniale. Sachons néanmoins faire les différences nécessaires entre amitié et rencontre fortuite au détour d'une mendicité qui sied bien au criminel Alassane, sautant autrefois les clôtures des ambassades pour ne pas répondre de ses crimes. Les symptômes de fébrilité du pouvoir usurpé sont d'autant plus palpables que les recours constants à la répression ne font plus peur aux Ivoiriens. Le célèbre philosophe arabe, Ibn Khaldoun ne disait-il pas que "Celui qui exerce le pouvoir en usant de la force ou de la coercition court à sa perte. Un jour ou l'autre, son peuple l'abandonne”. Depuis belle lurette, le vrai peuple de Côte d’ivoire a  vomi l'imposteur de Kong. Il ne lui reste plus qu’à le capturer, le ligoter et le juger pour tout le calvaire qu’il lui a infligé. Tôt ou tard, les dignes fils et filles de toutes les contrées de la Côte d’ivoire se lèveront comme un seul homme pour sonner l’hallali de ce pouvoir ô combien fasciste. La conscience trafiquée, le Idi Amin Dada ivoirien qui se dit d'Odienné veut substituer la Côte d’ivoire au Dramanistan. Nous refusons d’être éternellement courbés face à ses miliciens des FRCI, «hommes de rien» sur tout ce qui est en rapport avec la densité de réflexion. Etant donné que nous n’avons pas le droit de baisser la tête devant nos enfants en leur racontant l'histoire de leur pays, nous allons combattre ces Raspoutine. Avec pour but de leur arracher les moindres millimètres de nos parcelles de liberté. Quel qu'en soit le prix, et même si Laurent Fabius se déguisait en maquisard ou en chasseur alpin pour sauver son petit soldat Idi Amin Dada Ouattara. Kephren Neruda

vendredi 1 juin 2012

Les goulags d'Abidjan, suite logique de la charte du Nord?

Il fut un temps pas si lointain, Alassane OUATTARA affirmait, un brin hypocrite, qu’on ne voulait pas qu’il soit présidentiable en Côte d’Ivoire au motif qu’il était nordiste et musulman. Le disant, il savait parfaitement qu’il ne se rendait pas service à lui-même mais, qu'il mentait comme un arracheur de dents. Tout du moins, il venait de déclarer un choc civilisationnel endogène et interne à notre pays. Indiscutablement, c'était sa manière à lui ; par manque de charisme et d'éloquence réels, de galvaniser les autochtones de la région nord qu'il ne connaissait pas; mais qu'il avait découvert par ouï-dire. Au sens propre du terme, il sombrait déjà dans la phase pratique la plus aboutie de l'ethnicisme. Car, quelques années auparavant, avec quelques uns de ses compères, il avait initié puis théorisé d'autres dérives. Intitulée "Le Grand Nord en marche" et diffusée à grande échelle sous forme de tract et relayée par divers canaux journalistiques dès 1991 (version 1) puis en 2002 (version 2) ; la charte du Nord, dans son paragraphe introductif indique que : "… de ses fils aux 4 coins de la côte d'ivoire, de ses fils au terroir, intellectuels, analphabètes, responsables, militaires, ouvriers, commerçants, cadres, par notre voix, le grand nord bat le rappel et le rassemblement pour un grand nord uni, fort, crédible, partenaire à part entière, arbitres des situations futures au sein d'un ensemble ivoirien rénové, équitable, cohérent". De la formule "partenaire à part entière au sein d'un ensemble Ivoirien rénové", transpire plutôt la volonté hégémonique d'un groupe ethnique sur les autres, dans une Côte d'Ivoire qui vivait à l'époque dans une égalité et une fraternité que nul ne pouvait nier. Sauf bien sûr, Ouattara et ses acolytes au milieu desquels se trouvait son homme à tout faire, Ibrahim Coulibaly qu'il fera assassiner plus tard. Cette charte du Nord a divisé en profondeur notre pays et sa population entre «nordistes» et «sudistes». C’est ainsi et, ainsi seulement qu’une grande partie des populations du nord ont été minutieusement préparée aux différentes insurrections contre l'Etat de Côte d'Ivoire. Le pic de cette subversion fut le coup d'état électoral du 11 avril 2011, suivi des propos de ce même Ouattara Alassane affirmant que son successeur à la tête de l'état ivoirien dans dix ans doit être Guillaume Soro. Ne sommes-nous pas dans l'ivresse totalitaire ? L'état ivoirien est-il un bien des nordistes ? En effet, c'est Ouattara qui le dit de façon claire et nette. Les Ivoiriens parmi lesquels beaucoup de nos compatriotes du nord, découvrent petit à petit les multiples facettes d'un des initiateurs du «Mein Kampf» nordiste. La politique de rattrapage ethnique et les goulags d’Abidjan ne représentent que les faces émergées de cet iceberg monstrueux qui est sorti des officines claniques du tortueux Alassane. Véritable arme de discrimination massive, le «rattrapage ethnique» cloisonnent dorénavant les citoyens ivoiriens en deux catégories distinctes. Les bons Nordistes et les méchants Sudistes. Les premiers ont des droits sur l'Etat tandis que les seconds n'ont que des devoirs. Cette politique savamment orchestrée et mise en pratique par les lieutenants du gars de Kong, continue ses sales besognes aux quatre coins de notre pays. Au grand dam des autres groupes ethniques. La résurrection des camps de concentrations qui essaiment les communes d’Abidjan n’est pas anodine. Oui, Ouattara est vraiment allé à l'école de Adolf Hitler. A Yopougon (place de la liberté), Koumassi et Abobo; il y a torture systématique sur toutes les personnes soupçonnées d’apprécier l'illustre prisonnier politique de la Haye. N’en diront pas le contraire les FRCI, pour la plupart analphabètes et anciennement miliciens dévoués à la cause de la charte, commis de nos jours à la macabre tâche de casser les méchants sudistes, puis tuer à l'occasion ceux qui disent Non à cette plaie nazifiante. L'oncle de Ouattara ne s'y est pas trompé en dénonçant cet état de fait qui n'honore ni les bourreaux ni leurs tuteurs occidentaux. En mettant en garde contre cette manière de faire ; en affirmant à qui veut l'entendre que Ouattara est un minable tyran, Monsieur Abou Cissé fait son devoir de citoyen, d'honnête homme et de pédagogue. Ne peuvent le lui reprocher que ceux qui profitent des goulags et de leurs retombées pour se faire une place au soleil du rattrapage. Etablir et conforter la suprématie des malinkés «la race aryenne» sur tous les autres groupes ethniques que compte la Côte d'Ivoire, cela constitue le projet longtemps caressé par le larbin de Sarko la brute et ses épigones. Néanmoins, il ferait mieux d'aller poser la question à la Grande Histoire, celle qui ne transige pas avec le mensonge ; il saurait deux choses très importantes parmi tant d'autres. La première est que "I have a dream" a été prononcé bel et bien par Martin Luther King. La deuxième, c'est le sort qui a été réservé aux nazis. Kephren Neruda