mardi 12 juin 2012

Notre liberté, nous irons la chercher

Par monts et par vaux; de Kong à Assinie, de Taï à Bondoukou et de Toumodi à San Pedro, nous irons à la conquête de notre liberté, dont nous avons dégusté les fruits jadis. Nous irons arracher notre liberté embastillée à coups de bombes  par Alassane OUATTARA et ses arsouilles. Officiellement, il ne reste plus qu’à changer le nom et la devise de la Côte d'ivoire pour achever sa dissolution tant nous nous sentons soumis par les marsouins de l'ONU et de la bande à Bader Ouattara sur nos terres. Plus rien ne reste de l’héritage de nos aïeux. Au Dramanistan, nouvel état constitué par Alassane Ouattara et son chef suprême Nico la brute, la devise est : dictature, déportation et rattrapage ethnique. Agir selon sa volonté est devenu une gageure depuis son installation par la force militaro-mafieuse dans le palais national ivoirien. Penser librement, exprimer ses opinions sans crainte, quand on est un citoyen ivoirien relève du surnaturel. Acheter un journal qui ne fait pas l'apologie du fondateur de la Charte du Nord sans redouter d'être « rattrapé » par sa gestapo analphabète relève de la providence. Nous ne sommes plus libres. Pour autant, dans cet état dirigé par le RDR où seul un groupe ethnique règne en maître absolu et s’escrime à s'aliéner tous les autres, nous ne nous laisserons pas faire. Face au rattrapage ethnique ambiant et corrosif qui a littéralement putréfié la société ivoirienne, nous n’avons pas le droit de trahir la mémoire de nos devanciers, intrépides combattants de la liberté. Face à cette dictature insolente et moyenâgeuse, la bien nommée Marie Koré, son cousin Biaka Boda, Messieurs Kragbé Gnagbé et Camille Gris écraseraient une larme dans leur tombe si nous nous dérobons. Maintenant, après moult expériences amères, et contrairement aux dramaniens, nous sommes conscients que notre salut définitif ne viendra pas d'un quelconque viatique parisien, socialiste ou bien internationaliste. Le fourre-tout d'une pensée qui veut que l'africain attende d'être libéré du joug colonial par autrui est dépassé; nous sommes debout, nous ne comptons plus nous rasseoir; Laurent Fabius doit le savoir. Les griots de Alassane Ouattara le disent ami à ce dernier. Quoique, dans son mensonge, Ouattara se dit ami à tous les dirigeants de la France néocoloniale. Sachons néanmoins faire les différences nécessaires entre amitié et rencontre fortuite au détour d'une mendicité qui sied bien au criminel Alassane, sautant autrefois les clôtures des ambassades pour ne pas répondre de ses crimes. Les symptômes de fébrilité du pouvoir usurpé sont d'autant plus palpables que les recours constants à la répression ne font plus peur aux Ivoiriens. Le célèbre philosophe arabe, Ibn Khaldoun ne disait-il pas que "Celui qui exerce le pouvoir en usant de la force ou de la coercition court à sa perte. Un jour ou l'autre, son peuple l'abandonne”. Depuis belle lurette, le vrai peuple de Côte d’ivoire a  vomi l'imposteur de Kong. Il ne lui reste plus qu’à le capturer, le ligoter et le juger pour tout le calvaire qu’il lui a infligé. Tôt ou tard, les dignes fils et filles de toutes les contrées de la Côte d’ivoire se lèveront comme un seul homme pour sonner l’hallali de ce pouvoir ô combien fasciste. La conscience trafiquée, le Idi Amin Dada ivoirien qui se dit d'Odienné veut substituer la Côte d’ivoire au Dramanistan. Nous refusons d’être éternellement courbés face à ses miliciens des FRCI, «hommes de rien» sur tout ce qui est en rapport avec la densité de réflexion. Etant donné que nous n’avons pas le droit de baisser la tête devant nos enfants en leur racontant l'histoire de leur pays, nous allons combattre ces Raspoutine. Avec pour but de leur arracher les moindres millimètres de nos parcelles de liberté. Quel qu'en soit le prix, et même si Laurent Fabius se déguisait en maquisard ou en chasseur alpin pour sauver son petit soldat Idi Amin Dada Ouattara. Kephren Neruda

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