dimanche 30 décembre 2012

Côte d'Ivoire: marche à reculons et attitudes suicidaires des FRCI



Sur la scène économique, intellectuelle, culturelle puis sur le terrain socio-politique, la Côte d'ivoire est devenue une vierge effarouchée qui tremble, qui a peur de son présent et qui s'interroge sur son sort à court et à moyen terme. Les diables et les diablotins qui ont été cooptés et parachutés par la congrégation des négrophobes au coeur du dispositif politique et administratif  de notre pays ont dévasté en un temps record tous nos acquis. De la charte du Nord, voyage initiatique au coeur de l'ethnicisme "ouattarien" à la politique de rattrapage ethnique initiée par le mythomane Alassane Dramane Ouattara, la Côte d'ivoire est en train d'être ouvertement ensevelie avec du linceul floqué FRCI. Aux âmes mal nées des descendants de Jacques Foccart et de Jacques Chirac, sont venues s'ajouter celles plus bêtes de leurs hommes liges dont les actes font frémir la neige éternelle du Kilimandjaro. Les agissements de tout ce monde qui en veut terriblement à notre bonheur et à notre liberté sont résumés dans ces trois paragraphes que voici: 

1- La Charte du Nord, acte fondateur de la déstructuration programmée de la Côte d'Ivoire. C'est une Charte dite anonyme, bien qu'elle soit sortie des officines du Rdr. Initialement appelée "Le Grand Nord en marche", elle fut diffusée à grande échelle, sous forme de tract, puis relayée dans différents journaux dès 1991 (version 1) puis en 2002 (version 2). La charte du Nord dont l'objectif était de battre le rappel de tous les fils du Nord en vue de la prise du pouvoir politique par les armes a été inspirée par Alassane Dramane Ouattara et fabriqué en partie au Burkina Faso. Cette Charte en deux versions a milité intensément en faveur d'une société basée sur l'appartenance ethnique, et non sur la construction d'une nation dans laquelle les uns et les autres ont l'impératif devoir de vivre ensemble. Elle a fait voler en éclats la cohésion nationale et divisé la population Ivoirienne en "nordistes" et "sudistes" sous les applaudissements des colonnes de Jacques Foccart dont la plus célèbre sur le sol ivoirien est le 43ème BIMA.
2- Le Coup d’État de 1999, l'accaparement éphémère et indirect du pouvoir. Le 24 décembre 1999, Aimé Henri Konan Bédié est déposé par des jeunes mutins proches du RDR. Ce coup d'état dont les auteurs véritables se cachaient, on le saura plus tard, verra le Général Robert Guéi sortir de sa retraite pour en revendiquer la paternité. Toutefois, pour apaiser le climat social en ébullition, le général putschiste que les ivoiriens n'hésiteront pas honorer du sobriquet de Père Noël en treillis mettra en place un gouvernement composé pour l’essentiel de membres de l’opposition significative (FPI et RDR) tout en réservant une part importante des ministères régaliens à des militaires de ses amis. Il a fallu que Koudou Laurent Gbagbo, alors patron du front populaire ivoirien et revenu promptement du Gabon hausse le ton en disant « ...si c’est un coup d’Etat du Rdr, qu’on nous le dise...» pour que le général consente à une nouvelle distribution des postes ministériel puis préserve ainsi la paix sociale. Plus tard et après avoir essuyé deux tentatives de renversement des milices en herbe proches de Alassane Dramane Ouattara en un laps de temps très court, le général va entrer en conflit direct avec les auteurs du putsch. Nonobstant les articles de lois qui le lui interdisaient, Robert Guéi se déclare candidat à la présidentielle d'octobre 2.000. Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara vont être disqualifiés. Contrairement à toutes les prophéties des officines françaises, Laurent Gbagbo, l'enfant du peuple ivoirien, le seul  pour lequel les Ivoiriens ont des yeux de Chimène remporte les élections présidentielles. Malheureusement, son pouvoir sera désormais dans la ligne de mire des puissances occidentales. Après seulement deux années d’exercice du pouvoir, ce dernier va s'attirer les foudres des Houphouëtistes rongés par la haine de voir un « tocard » accéder à la magistrature suprême. Avec la bénédiction et les moyens matériels offerts par la France et Dramane Ouattara, une rébellion pro Ouattara va s'organiser au Burkina Faso dans le but d’écarter Laurent Gbagbo du pouvoir.
3- La rébellion du 19 septembre 2002, l'obtention partielle du pouvoir. Le 19 septembre 2002, un coup d'état est déjoué par l’armée Ivoirienne. Le général Robert Guéi , le Ministre Emile Boga Doudou et plusieurs autres dignitaires civils et militaires du régime frontiste sont exécutés. Les insurgés, en application de la charte du Nord, se replient dans toute la partie Nord du pays pour y former une tumeur.Le pays est alors divisé en deux parties.La France dans sa stratégie de consolider la position des mouvements rebelles imagine l'alibi d'évacuer ses ressortissants et va s'interposer entre les parties belligérantes.Lrébellion dirigée par le sanguinaire Guillaume Soro, qui a troqué ses livres d'Anglais contre les kalachnikov, va contrôler avec des centaines de criminels de la sous- région ouest Africaine, toute la moitié Nord du pays.Avec un territoire et une économie de guerre, les rebelles de Ouattara vont asseoir une assise confortable avec en ligne de mire le partage du pouvoir d'Abidjan.De bonne foi, Laurent Gbagbo dans le souci de conquérir l'intégrité du territoire Ivoirien négocie, en contrepartie du désarmement,  le partage du pouvoir avec la rébellion à Marcoussis. Les accords vont se succéder dans les capitales Africaines, sans toutefois parvenir à obtenir le désarmement de la rébellion.C'est dans ce contexte d'insécurité généralisée et sur la pression des pays occidentaux, la France et les Etats-Unis (ayant à l'esprit leur projet machiavélique de braquer le processus électoral en vue d'installer leur sous-préfet Dramane Ouattara) en pointe, que Laurent Gbagbo, naïf sur ce coup,  organise les élections du 28 Novembre 2010. Ce canular  occidental combinée à la gravissime erreur politique du Président Gbagbo entraineront la liquidation de la Côte d'Ivoire. Kephren Neruda

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