jeudi 8 novembre 2012

Essoucher en eux l'implant colonial




Ce  regard du Président Kabila n'exprime autre chose que
 l'aplatissement  mental du Nègre face à l'homme  Blanc   


Le récent sommet de l'Organisation Internationale de la Francophonie qui s'est tenu dans la capitale du Congo Démocratique aura, une fois de plus, résumé la condition de servitude avancé de nos dirigeants politiques Africains. Qui n’a pas été, en tant qu’Africain, tout honteux de voir Joseph Kabila et son épouse attendre pendant plus d'une demi-heure, les bras croisés, l'arrivée éventuelle du Français François Hollande? Finalement, Hollande est arrivé, sûr d'être en terrain conquis. Quant à Kabila, il a pu enfin rencontrer son maître français, celui qui accorde le parchemin profanateur et dictatorial à ses fidèles toutous de la françafrique. Après son discours inaugurant les travaux de ce sommet de la duperie, le nègre Kabila se mit à chercher du regard le cadeau tant espéré de tous les dictateurs Africains, à savoir, l'approbation cynique du locataire de l'Elysée. Communément appelés sous-préfets de France par la jeunesse du continent noir, ces hommes et femmes sous-préfets demeurent des éternels complexés dans leur esprit, dans leur chaur, puis dans leur âme. Madame Odile Tobner, veuve de l'écrivain Mongo Béti et très grande femme de culture a épinglé cette semaine un des pantins écervelés de la nébuleuse françafricaine, en l'occurrence Dramane Ouattara. Ce dernier qui aime à se courber dès que le blanc est en face de lui, en a eu pour son grade au travers de le belle plume de Madame Tobner. Pour ma part, je ne me lasserai pas de visionner cette vidéo montrant kabila, vide d'intelligence, quêter un satisfecit ou bien une approbation de la part de Hollande. Sans se voiler la face, j'admets que l'attitude d’esclave intégré que véhiculent ces sous-préfets dépassent tout entendement. Et, si le président français a tenu en terre Congolaise, en terrain étranger, à se montrer si arrogant et si méprisant à l'égard de ceux qui l'ont accueilli avec tambours et grelots, je n' imagine pas le traitement infligé à ces hommes politiques Africains dans les couloirs de l’Elysée. Psychologiquement, Dramane et ses collègues sous-préfets qui se disent indéboulonnables ont réussi le tour de force de se croire inférieurs à François Hollande et aux gens de sa race. L’implant colonial a été enraciné dans l’esprit de l’homme politique Africain à travers les médias, au point de plomber sa réflexion puis d’être rédhibitoire à son émancipation mentale, culturelle, économique et politique. Stephen Bantu Biko dit Steve Biko, une des figures emblématiques de la lutte anti-apartheid et leader de l'émancipation des Noirs a, consacré toute sa vie à démontrer et à enseigner que la «libération psychologique» des Noirs devrait précéder la «libération psychique». Ainsi, selon lui, ses compatriotes ne pouvaient se libérer politiquement de l’apartheid que s’ils cessaient de se sentir inférieurs aux blancs. Ce qu'il avait affirmé avant d'être victime du pouvoir raciste qui sévissait dans l'Afrique du Sud de l'époque est, aujourd'hui, rejeté du revers de la main par les despotes de la françafrique que sont Kabila, Ali Bongo, Blaise Compaoré et Dramane OuattaraBiologiquement qu’est-ce qui différencie le noir du blanc? Rien, si ce n’est que certains Noirs, les plus idiots parmi ceux qui se lancent en politique, refusent d'assumer leur statut d’êtres humains. Prendre conscience de sa qualité d’être humain, tel doit être le travail continue que se doit d’accomplir chaque Africain, d'autant plus que «l'arme la plus puissante entre les mains de l'oppresseur est l'esprit de l'opprimé» comme le disait brillamment Steve Biko. La véritable indépendance est somme toute, mentale. Toute tentative d’émancipation en dehors de cette voie est purement chimériqueKephren Neruda

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