jeudi 1 novembre 2012

Hommage à tous nos défunts massacrés par la France et Dramane Ouattara




Des milliers d'Ivoiriens rassemblés devant la résidence du Président Laurent GBAGBO ont été déchiquetés par les bombardements de l'armée française. Doit-on accepter cela sans broncher? Bien sûr que non.

Combien de corps d’Ivoiriens et d’Ivoiriennes n’ont-ils pas jalonnés le parcours sanglant de la France dans sa volonté de ramener la Côte d’Ivoire sous son emprise? Combien de vies  africaines n’ont-elles pas été enlevées par les français dans le seul but d’installer un assassin, Alassane Dramane OUATTARA au palais présidentiel ivoirien et assouvir ainsi leur désir de pseudo-grandeur? Par devoir moral et historique, il est impératif pour nous d’exhumer tous les massacres diligentés sur notre sol par la France chiraquienne et Sarkozyste. La France et ses quelques nervis Africains dont l'envie était de casser du Gbagbo, ont tué par milliers les Ivoiriens. En ce premier jour de novembre, celui de la commémoration de tous les morts, le cri des familles de victimes de cette autre barbarie coloniale doit, une fois de plus, être porté vers cette France qui est à la fois imprésario et actrice majeure de la tragédie Ivoirienne. Le safari criminel des Gaulois en Côte d’Ivoire en vue de mettre notre pays dans sa gibecière d’esclavagiste aura eu pour l’instant trois temps forts. Ces temps-là ont eu pour dénominateur commun le crime de sang.


19 septembre 2002

Le seul péché de la Côte d'Ivoire dirigée par le Président Laurent Gbagbo aura été celui d'affirmer haut et fort son indépendance. La France néocolonialiste n’a jamais voulu lâcher la Côte d'ivoire sans laquelle elle n'est qu'un vulgaire petit état sans âme économique. Le 19 septembre 2002 marquera, après moult tentatives d'intimidations de Chirac à l'encontre de Laurent Gbagbo, l’entrée en scène de La France face à la volonté indépendantiste du peuple ivoirien. Ce même jour, la rébellion parrainée par Paris puis financée avec les fruits de la casse de plusieurs banques d'Abidjan, va se replier sur toute la partie septentrionale du pays pour y former un kyste. En effet, aux premières heures matinales, les auteurs français de ce coup de force vont assassiner entre autres, le Ministre de l’intérieur Emile Boga Doudou, le Général Robert Guei, le musicien Marcellin Yacé ainsi que les officiers supérieurs que sont Dagrou Loula et Daly Oble. Dans la foulée de ce coup d'état  qui s'est transformé en rébellion après que l'armée ivoirienne ait vaincu les déstabilisateurs envoyés par la France; dans la ville de Bouaké, cent soixante-huit gendarmes et plusieurs dizaines de leurs enfants et compagnes sont massacrés froidement le 06 octobre 2002 par des éléments du Mpci. Citer de façon exhaustive les noms des personnes tuées au cours des mois de septembre et octobre 2002 serait faire offense à la mémoire de nombreux anonymes. La France et ses laquais locaux, c'est-à-dire les rebelles du Mpci, du Mpigo et du Mjp, coiffés par Alassane Dramane Ouattara, venait d’amorcer une décennie de crimes odieux jamais commis dans ce pays qui faisait la fierté de son peuple et au-delà.

 Les évènements de Novembre 2004

Après deux ans d’instabilité et de partition du pays, la Côte d’Ivoire connaîtra à nouveau une violence inouïe. Le président colonial français Jacques Chirac, dans sa volonté d’en découdre avec le régime patriotique du Président Koudou Laurent Gbagbo décide de passer à la vitesse supérieure et met en action sa force Licorne dirigé par le Général Poncet, génocidaire devant l'éternel qui a enrichi son curriculum vitae criminel au Rwanda. Pour faire échec aux velléités déstabilisatrices de la force Licorne qui projetait de renverser le régime de Laurent Gbagbo, les Ivoiriens se sont massés par centaines de milliers, à l'appel de Charles Blé Goudé et de tous les mouvements de jeunes patriotes, devant l’hôtel Ivoire d'Abidjan où étaient déjà positionnés des soldats Français de la force Licorne qui attendaient l'ordre d'exécution de L'Elysée. Ce que les historiens ivoiriens nommeront les évènements des 6, 7, 8 et 9 Novembre 2004 ont montré à quel point la France n’avait aucun respect pour la dignité de l'homme Noir. Et dire que ces mêmes français hurlent à la catastrophe lorsqu'un de leurs nombreux pédophiles est incarcéré en terre africaine. En quatre jours exactement, le bilan de ces massacres dont la France est coutumière quand il s'agit d'africains  fit officiellement 68 morts et plus de 1.800 blessés parmi lesquels, un gendarme froidement abattu et, le jeune Jean-Louis Coulibaly Kouassi âgé de 25 ans. Ce dernier a été décapité, la tête arraché par un obus tiré d'un char français le 09 novembre 2004 sur l’esplanade de l’Hôtel Ivoire. Cette tête décapitée qui matérialise à elle seule l’insoutenable bestialité de la France et sa détermination à réduire en cendres le régime souverainiste du président élu Laurent Gbagbo, fera le tour du monde. La chaîne de télé française Canal+ qui a filmé toute la scène de la boucherie-barbarie, consacrera un documentaire à ces jours de sang innocent versé par les militaires français sur ordre de leur état. Intitulé «Côte d’Ivoire: quatre jours de feu», on y distingue des bombes larguées sur des manifestants aux mains nues. Dans ce même reportage, d'autres films que les journalistes de cette chaîne ont recueillis auprès de caméras amateurs d' ivoiriens montrent les criminels français en action. Faut-il le préciser, les images ont fait le tour du monde et provoqué partout une onde de choc. Quant aux auteurs, ils sont libres, ils ont été décorés par leur pays pour services rendus. Allez-y comprendre la mentalité française!!!

 11 Avril 2011

Le 11 Avril 2011, marque l’entrée en action du criminel de guerre Nicolas Sarkozy. Cet petit homme à tous égards, mari d'une chanteuse de troisième zone et croqueuse d'hommes sans scrupules, se rêvait grand. Il est resté tout petit après son passage sur notre pays. La Côte d'ivoire qui a donné des soldats à son pays pour que la famille de Nicolas la brute puisse échapper aux fours des nazis, sera toujours éternelle. Ce que Nicolas ne sera pas. Des milliers d'Ivoiriens qui s'étaient massés devant la résidence du Président Laurent Gbagbo pour le protéger ont tous été massacrés par les frappes françaises ordonnées par le petit Nicolas qui a échappé aux feux nazis grâce à nos courageux aînés. L'Afrique et le monde ont été témoins de ces massacres, mais pas du tout émus. Certains Africains jubilaient d'ailleurs. Les pauvres maliens en ont aujourd'hui pour leur frais. Panafricaniste dans l'âme, je les plains, je voudrais même aller leur porter secours, mais, je m'occupe d'abord de mon pays.  Pendant plusieurs semaines, la France et l'Onu ont utilisé leurs armes lourdes pour tuer les populations civiles  ivoiriennes. Juste avant le kidnapping de Laurent Gbagbo, le ministre de l'intérieur Désiré Tagro a été sauvagement abattu d'une balle tirée…en pleine bouche par les soudards français et les miliciens de Alassane Dramane Ouattara baptisés de ses soins criminels FRCI. Après l' enlèvement du Président Laurent Gbagbo, la folie meurtrière de la France va s’amplifier d'abord sur le quartier de Yopougon à Abidjan avec le largage de milliers de bombes sur ce quartier; ensuite la relève sera assurée par les rebelles de Alassane Dramane Ouattara qui vont s'illustrer de manière inhumaine. Mais auparavant, les mardi 29 et mercredi 30 Mars 2011, les habitants de l'ouest montagneux de la Côte d'ivoire ont déjà reçu la visite peu amicale des FRCI. Le bilan est d'au moins 800 personnes égorgées à Duékoué puis à Guitrozon, d'après Amnesty International et d'autres ONG présentes sur place. Dans notre pays, des exécutions sommaires ont été commises, en très grand nombre sous le regard complice de l’Onuci. Ce qui est terrible, c’est que les populations ont été systématiquement exécutées en fonction de leurs groupes ethniques par des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), les miliciens du seul Alassane Dramane Ouattara. Les autochtones Wê, favorables pour la plupart au Président Laurent Gbagbo ont subi un nettoyage ethnique en règle. Ce génocide Wê a fait l’objet de beaucoup de reportage dont celui de France 24 qui a souligné le fait qu’à côté des cadavres on pouvait apercevoir les cartes d’identité des personnes exécutées. Qu'en ont dit les défenseurs des droits de l'homme qui ont mis au point la CPI? Ah oui, la CPI est un tribunal pour ceux qui disent non aux blancs!!!

Mars 2011, le massacre des populations civiles de Duékoué et Guitrozon. Que justice soit rendue. Cela incombe aux ivoiriens et à eux seuls.

Toujours dans leur soif inextinguible du sang du peuple Wê, une attaque d’une violence inouïe des hommes armés de Dramane Alassane Ouattara et des chasseurs traditionnels appelés Dozos, a ciblé le vendredi 20 juillet 2012 le camp des réfugiés de Nahibly. Cette attaque d’une cruauté inqualifiable a fait plus de 230 morts. Encore des Wê. Et dire que François Hollande et son ministre des affaires étrangères Laurent Fabius affirment que Dramane Ouattara est un homme fréquentable!

Jeune Wê massacré au Camp de réfugiés de Nahibly à Duékoué
après le passage des FRCI et des dozos

Avec la bénédiction de la France, Dramane Ouattara se croit au dessus des lois naturelles tout en faisant du crime contre les populations Ivoiriennes son meilleur allié. A ses yeux, la vie d'un ivoirien qui n'est pas de la même origine que lui n’a aucune importance. Jusqu’à ce jour, toutes les forces criminelles pro Ouattara et Ouattara lui-même n’ont été inquiétées par quiconque. Elles jouissent de la protection totale de la France. Néanmoins, qu'en pensent les ivoiriens? Aux victimes ivoiriennes, sachez que vos âmes ne pourront reposer en paix tant que la France et ses séides ne répondront de leurs actes criminels. Tant qu’Alassane Dramane, Guillaume Soro et consorts ne seront jugés et condamnés, tout homme sensé sait que la paix ne sera pas sur la Côte d'ivoire. Vous n’êtes pas morts en vain car la libération politique, économique et idéologique de la Côte d’Ivoire se réalisera quoiqu’il advienne. Forcement, la rupture du cordon ombilical interviendra car vos vies détruites n’auront de sens qu’après que nous aurons brisé ce pacte colonial, et ce pour reprendre le terme de Mamadou Koulibaly. Ce lien criminel, paternaliste et infantilisant des Gaulois, nous allons le briser. Pour vous les morts occasionnés par la France, Honneur en ce jour de TOUSSAINT. Kephren Neruda


Un aperçu du génocide Wê sous le regard cynique et complice des forces onusiennes.

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