mercredi 28 novembre 2012

L'Onu, le sanctuaire des résolutions létales




D'environ 3.300 soldats, la force militaire internationale au Mali pourra être déployée "lorsque l'onu donnera son feu vert", a affirmé le mardi 13 novembre dernier le président de la Commission de la Cédéao, le Burkinabé Kadré Désiré Ouedraogo. A travers  cette déclaration, l'organisation déstabilisatrice sous-régionale, expérimentée en matière de semence du chaos et de coups d'état, se dit prête à en découdre contre les combattants islamistes qui pullulent dans le nord du Mali. En comptant bien évidemment, pour faire cette guerre qui n'a pas lieu d'être, sur des armées extérieures au continent africain. Ainsi, l'Organisation des Nations Unies  affûte ses armes et s’organise pour la future bataille de  la conquête des richesses minières du territoire malien. Avec minutie, les chacals, les hyènes et les vautours élaborent le scénario d'un safari sanglant. La pauvre Afrique, conditionnée à accepter l'inacceptable, se maquille et attend le pugilat annoncé sur ses terres par les ennemis de son développement. Après avoir pendu Saddam Hussein en Irak, lynché Mouammar Kadhafi en Libye, humilié Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, les "démocraties" qui ont eu deux guerres mondiales des plus barbares à leur actif et qui poussent en ce moment les syriens à détruire leur si beau pays, ont mis le cap sur l’un des pays les plus pauvres au monde, mais dont le sous-sol, nous dit-on, est géologiquement riche à faire pâlir d'envie plus d'un. Avec sa résolution guerrière, l'intervention onusienne sera "légitimée" et les bombes pourront tranquillement pleuvoir sur les populations civiles qui se verront ensuite larguer des biscuits. Pas de doute, en cas de guerre, il y aura des morts par milliers. Peu importe cependant, pourvu que des nègres décèdent et que l’objectif final que nous connaissons d'emblée soit atteint. France 24, Rfi et la bande à Vincent Hugeux se chargeront du service après-massacre de la coalition. Il est tout de même curieux que la communauté internationale, en l’occurrence la France, ait subitement du béguin pour le Mali et ses habitants alors qu’à une période qui n'est pas si lointaine, des ressortissants de ce même pays ont été ligotés, jetés manu militari dans des avions et renvoyés dans leur pays d’origine, tant ils  infestaient le pays des droits de l’homme. Ne nous y trompons pas, la philanthropie n'est pas écrite dans la charte des Nations-unies. L’Onu est une arme fatale de destruction massive pire que le terrorisme ou les camps de concentration nazis d'Auschwitz ou de Janowska. Cet instrument macabre dont se servent seulement  cinq pays  sur cent quatre-vingt-treize que compte cette organisation est  l'outil de manipulation par excellence, d'intimidation, d'exploitation des pays affaiblis par ses soins. Ce truc bizarre ne trouve sa raison d’être que dans le chaos et les guerres qu’il fabrique de toutes pièces dans nos états. Au fond, que serait l'ONU sans conflits armés ? Rien d'autre qu'une tour de verre sans fards. Le terrorisme, bien qu’étant un fléau à combattre sous toutes ses formes et à éradiquer si possible, ne peut servir de prétexte à une vaste opération de désorganisation des états africains et d’exploitation de leurs ressources naturelles. Kephren Neruda.



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