jeudi 17 janvier 2013

Attention! Le rattrapage ethnique corrode la Côte d'Ivoire



Telle une coulée de lave, la politique sectaire et intolérante du rattrapage ethnique se répand dangereusement dans les brèches de la Côte d’Ivoire. L'essaim de criminels tribalistes se paie sur la bête qu'elle a été aidée par la France à tuer. Tandis que le vulgaire et grossier homme politique français Nicolas Sarkozy, père des déstabilisations actuelles de l'Afrique se dore le cuir faschiste quelque part, profitant sans honte, en vrai brigand, des objets de son délit. Concomitamment aux fadaises de l'argent qui travaillerait, donc, qui ne devrait pas circuler à Abidjan et dans le pays profond, d'autres agitations ségrégationnistes, définies par Dramane Ouattara lui-même, font rage sur notre sol. A l’instar du parti national sud africain, le RDR de Dramane Ouattara a cyniquement catégorisé les ivoiriens. Les uns en ivoiriens du nord qui seraient bons et les autres, ceux issus de toutes les autres régions du pays en grands méchants loups. Avec la bénédiction des médias européens qui avaient fait naguère le lit de Adolf hitler, Dramane transforme ses mensonges en odes. Désormais, toutes les nominations faites en Côte d’Ivoire ont pour fondement la fibre ethno-tribale. A telle enseigne que l'appartenance l'ethnie des patients est demandée dans les seuls hôpitaux qui sont encore fonctionnels dans nos villes. Du jamais vu depuis Adolf le moustachu de Munich. Même dans la tragédie, la  politique du rattrapage ethnique est présente. Le génocide des Wê de Duékoué (816 personnes tuées en deux jours selon les organisations internationales des droits de l’homme) n’a eu le moindre traitement judiciaire adéquat. Ce qui n'est pas étonnant car l'auteur d'un crime, en l'occurence Dramane le Boulon, pour les crimes de l'ouest de notre pays, ne peut enquêter contre lui-même. De toutes les façons, tel que nous le connaissons, notre tueur en serie de Kong se serait déclaré non coupable et aurait accusé ses victimes de s'être pendus ou bien de s'être noyés en allant pêcher la baleine dans la rivière! Ce que ses laudateurs, Henri Konan Bédié et Patrick Achi Parmentier y compris, auraient pris pour argent comptant car, les pauvres, ils n'auraient pas chercher à savoir si oui ou non, des baleines se trouvent effectivement dans nos rivières. Jadis, les hurlements et les jactances de la Ouattarandie faisaient croire aux crédules que les solutions étaient-là et qu'elles s'appelaient Ouattara en personne, l'homme qui vallait des tombereaux de milliards. Il est vrai que les solutions sont présentes mais hélas, elles ne sont pas les bonnes; elles s'appellent le Rattrapage Ethnique, elles sont doublées de vols à grande échelle, de viols et de toutes les autres illégalités. Cela fait désordre dans un pays. Même dans l'Afrique que Nicolas Sarkozy a transformé en dépotoir de ses canons, le désordre ne doit être toléré. Les mécanismes de production de la haine puis les ingrédients ayant conduit le Rwanda et l’ex-Yougoslavie à se déchirer se sont mis en place en Côte d’Ivoire. Pendant ce temps, le Belge Benoît Scheuer, auteur sulfureux et néocolonial payé par la françafrique pour dénigrer le pouvoir légal du président Laurent Gbagbo en fabriquant le documentaire intitulé «Côte d’Ivoire, poudrière identitaire» se cache. Et pourtant, maintenant, son œuvre y aurait tout son sens objectif ! In fine, j’invite nos derniers compatriotes ivoiriens qui ne l'ont pas encore fait à ouvrir grandement leurs yeux. Ils peuvent s'aider de lunettes de vue si besoin. Parce que Ouattara ne doit plus continuer de les prendre pour des imbéciles. Kephren Neruda

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