vendredi 25 janvier 2013

Le temps est venu de réinitialiser la Côte d'Ivoire


Économiquement exsangue, politiquement courbée et sociologiquement «rattrapée», la Côte d’Ivoire sombre. Tout au long de l’année précédente, nous avions dénoncé les crimes du maniaco-dépressif de Kong. Dans les moindres détails, nous avions livré au monde entier les preuves des sévices corporels infligés aux ivoiriens par Alassane Dramane Ouattara et ses miliciens. Pendant combien de temps allons-nous nous accommoder de cette situation? Les néo-colons qui murmurent leurs feuilles de route aux oreilles de tous ces "politicriminels" africains et donc de Dramanane Alassane Ouattara, n'ont cure de nos revendications. Ils  ne peuvent se désavouer car, ils sont remplis de joie en voyant leurs esclaves, posés comme des colis dans les palais africains, faire le travail pour lequel ils les ont formés, du moment qu'ils pourront s'en laver les mains plus tard, maladroitement d'ailleurs. Contre l’ordre injuste de ces choses, avons-nous besoin d'un quelconque signal de révolte? Ce ne sont ni nos diatribes contre le régime de l'hôtel du Golf ni nos jérémiades, ou encore moins nos débats messianiques sur les différents réseaux et dont la débilité n'est plus à démontrer qui nous donneront notre liberté. Dramane Boulon, conseillé par  ses maîtres le sait; non, je me trompais, ceux-ci le lui ont plutôt soufflé. Continuons ainsi et de nos borborygmes, sortiront des pleurs pour longtemps. Cette tendance à l'oubli qui nous est propre, fait que nous n'avions rien mis au point pour parer à toutes les éventualités fabriquées par Chirac dès le mois de septembre 2002 puis reprises par Sarkozy et maintenant par Hollande. Après les massacres gratuits de milliers de nos compatriotes par l'armée française, après les humiliations successives du couple Laurent et Simone Gbagbo ainsi que de Charles Blé Goudé, véritable leader de la jeunesse ivoirienne, il est temps que nos yeux pleins d'écailles s'ouvrent enfin. Miaka Oureto peut jouer au petit disc-jockey de la rue princesse en disant qu'il fait de la politique, nous ne sommes pas obligés de le suivre. Car Dramane et sa bande ne se privent pas de sucer notre sang pendant que Miaka Oureto confond liberté et les amusements "zougloutiques" de sa rue adorée. Dramane Ouattara est un couard qui se repose sur la France pour asseoir sa brutalité. Ce monstre qui se dit économiste ne doit son salut qu'à la passivité des ivoiriens et à l'émotion qui va avec. Si nous continuons à mépriser ainsi nos propres corps et à accepter l'inacceptable, alors le criminel de Kong aura gagné. Et avec lui, les néo-colonisateurs de la trempe de Nicolas Sarkozy pour lesquels aucun Noir ne doit avoir de la considération. Il n'y a pas plusieurs manières de se libérer d'une telle situation. L’ossature de toute libération est la force du peuple. Nos amis tunisiens et égyptiens qui en ont dans le pantalon, comme on dit vulgairement, ont appliqué cette maxime: «... un dictateur n’a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi... ». C'est un néo-colon français, en l'occurrence François Mitterrand qui l'a dit. Comme quoi, les français sont lucides lorsqu'ils nous volent, nous pillent et nous massacrent. Ils savent que nous pouvons nous révolter un jour. A nous de vaincre la peur et de passer à l’action si nous ne voulons pas prolonger indéfiniment nos souffrances. Kephren Neruda



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