mercredi 13 février 2013

Les despotes aiment à instrumentaliser le football



Benito Mussolini a été le premier, par le biais des chemises noires,
 à instrumentaliser le sport à des fins politiques

 Dramane Ouattara, malheureusement, n' a pu se servir du football 
pour étouffer la  misère dans lequel il a plongé le peuple ivoirien



De l'Europe à l'Amérique latine en passant par l’Afrique, les dictateurs ont toujours instrumentalisé les sports de masse comme étandards. Pour camoufler ou ensevelir les questions sociales; pour mystifier puis maintenir les populations dans un océan de pauvreté, ils ont trouvé la parade. Benito Mussolini, Adolf Hitler et Francisco Franco qui étaient des européens bon teint ont utilisé avec montruosité le ballon rond comme arme de propagande. En Afrique, le football est le sport roi, le cache-misère puis l'opium de nos peuples livrés à tous ces bandits qui gouvernent avec la baïonnette. De sport, le football est devenu le seul programme politique de ces messieurs sans épaisseur, sans étoffe, sans intellect et sans imgination aucune. En Côte d’Ivoire, notre Dramane Ouattara la solution-qui-ne-viendra-jamais est un adepte des mauvais tacles. D'ailleurs, implicitement, il a reconnu ses incapacités en affirmant que l'argent ne circule plus dans notre pays. En revanche, il a voulu se refugier derrière Didier Drogba et ses coéquipiers pour nous abreuver de ses mensonges réguliers. Malheureusement pour lui, le duplicata douloureux de la Can 2012 est passé par là. L’effet qu'il recherchait pour masquer les résultats pathétiques de son mandat onusien n'est pas venu. Dramane Ouattara a certainement coulé encore ses larmes de crocodile comme il le fit au coup de sifflet final lors de la finale de l'année dernière face aux valeureux Zambiens. De toute façon, Hitler a bien pleuré lorsque les exploits de Jesse Owens l'ont empêché de vociférer ses inepties habituelles. Nous aimons tous le sport et nous aurions voulu que nos éléphants aillent jusqu'au bout en nous rapportant le trophée, mais à quelque chose malheur est bon, dixit le dicton. Notre quotidien fait d'outrages divers, de coupure d'électricité et d'eau, d'emprisonnement pour un oui ou pour un non ne doit être oublié sur l'autel d'un éventuel exploit sportif. Les trophées transformés en programmes politiques n'ont jamais fait oublier la faim, la soif et le manque d'infrastructures. La logique veut que nous mangions d'abord avant d'aller applaudir nos athlètes. Houphouët-Boigny qui était aussi un dictateur l'a résumé en disant que celui qui a faim n'est pas libre. ADO le chef du rattrapage ethnique qui fait la promotion des artistes américains devrait plutôt chercher à se reconvertir en manager musical et laisser la place qu'il a volée un jour de coup d'état. Erich Honecker, un des pères du mur de Berlin avait l'habitude de dire que : "Le sport n’est pas un but en soi, il est un moyen d’atteindre d’autres buts (politiques, bien entendu)." En toute sérénité, Dramane Ouattara attendait le trophée sur les bords de la lagune Ebrié. Il voulait se l'accaparer pour faire le paon, les Nigerians lui ont rabattu le caquet. S'il y a eu échec de nos pachydermes, c'est de sa faute parce que nos joueurs n'ont plus la tête au football quand ils portent le maillot national. Leurs familles souffrent autant que toute la population qui n'entre pas dans les petits papiers du rattrapage. Voilà la réalité mon cher ADO. En voulant à tout prix se servir d’un résultat sportif pour donner du crédit à son régime sanguinaire, ADO s'est encore trompé. Les hagiographes du faux archiduc "Alexandre de Kong" qui n’attendaient que le trophée continental pour crier à la dimension divine de leur mentor ont vite fait de ranger djembés et stylos. Tout rêve est permis, même celui de parler sans rien dire de bon. L'émergence de notre football n'est pas pour demain car, ce sport que nous aimons est aussi miné par les divisions que Ouattra a fabriquées dans notre pays. Heureusement pour nous, le baobab du football n’a pu cacher la forêt de tous les problèmes sociaux qui fourmillent actuellement en Côte d’Ivoire. Kephren Neruda











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