lundi 16 avril 2012

Laurent GBAGBO : le don d’ubiquité?



Laurent GBAGBO, Président légal et légitime de la Côte d 'Ivoire

Depuis le sépulcral 11 Avril 2011, notre pays la Côte d'ivoire demeure toujours tenaillé par les forces du régime sarko-fascisant et illégal venu du golf-hotel d’Abidjan. Le lutteur intrépide Laurent Gbagbo n’est plus présent sur place, déporté par Nicolas Sarkozy, immonde mari cocu et viscéralement anti-Noir. Pour avoir refusé de se courber devant l'indicible, l'intensité des bombes sarkoziennes a emporté du pouvoir Laurent Gabgbo depuis plus d'un an. Mais ce qui est surprenant et paradoxal, c’est l’évocation constante de son patronyme dans tous les débats politiques ou non ayant cours dans la cité ivoirienne. Il ne se passe en effet un jour sans qu’un journal ne barre à sa une un fait afférent à l'illustre prisonnier de Scheveningen. Incontestablement, tout en étant à des années-lumières de la stérilité intellectuelle de la Ouattarandie, la marque Laurent Gbagbo est prisée, fait beaucoup  vendre et in fine, est la seule qui accroche le peuple digne de Côte d'ivoire. Les Egyptiens dans leur lutte d'indépendance totale ont eu naguère un très grand homme du nom de Nasser. Les Ivoiriens, malgré les écueils, sont entrés en admiration de l'homme Laurent Gbagbo. «C’est vrai qu’il est un redoutable politicien et qu'il peut, même en prison, influencer la politique intérieure et extérieure ivoirienne», c'est ce que disent beaucoup de nos compatriotes. A raison certainement. Les errements de ceux qui ont été cooptés militairement pour le renverser sont son meilleur bilan. Pour enfoncer le clou de toutes leurs inaptitudes, ils renvoient sans cesse toutes leurs frasques, toutes leurs incompétences sur le dos du père de la démocratie ivoirienne malgré son éloignement. On naît avec l'intelligence, le charisme on l'acquiert ; ceci est à méditer pour tous ceux qui un jour ont pensé le contraire. Eurekâ. Au fond, Laurent Gbagbo n’a jamais quitté la Côte d’Ivoire. Par sa truculence et son génie politique, il gouverne l'opinion majoritaire de ce pays qui a fait corps avec lui à un moment donné de la lutte d'indépendance totale, celle dont rêve toute personne apte physiquement et mentalement. J'aurais aimé qu'on me contredise sur ce point en m'écrivant à kephremneruda@gmail.com. Sur la marche démocratique brusquement arrêtée de l'Eburnie, son aura et son ombre planent toujours. Sarkozy le brutal écervelé voulait contenter son animal de compagnie Alassane Ouattara en en faisant un homme politique. Pour cela, il a cru bon de capturer Koudou Laurent Gbagbo. Mal lui en a pris, l'enfant de Mama est plus fort, est plus présent dans l'esprit des Ivoiriens. Sinon comment humainement comprendre que tout ce qui s’est produit ou continue de l’être dans ce pays soit imputable à Laurent Gbagbo? La finale ratée par les éléphants de Côte d’Ivoire à la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) et les licenciements ethniques constatés sont du fait du prisonnier de la Françafrique, c'est ce que disent Ouattara et sa bande. Les tueries massives perpétrées par les SS Frci, c’est encore Gbagbo selon Ouattara et Dominique Nouvian, hantés qu'ils sont par leurs crimes. Le renchérissement météorique des denrées de première nécessité, c’est encore et toujours lui. L’instrumentalisation de l’insécurité comme arme d’intimidation de l’opposition lui est attribuable. Le surendettement  abyssal de la Côte d’Ivoire est de son fait. Même la partition du Mali par la rébellion Touareg, Amsar Dine et consorts… relève de lui, dixit Dramane Alassane de Kong. Décidément, de ce pouvoir par procuration sarko-françafricaine, j’aurai au moins appris une chose : c’est que hormis Dieu, un être humain peut avoir le don d’ubiquité. A moins qu’ils ne l’aient déjà déifié. Sait-on jamais avec ces chenapans. Kephren Neruda
                                                                                                                                      

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