jeudi 12 avril 2012

Ma lettre au président Laurent GBAGBO

Nul ne peut vous effacer de la mémoire collective ivoirienne


Monsieur le Président,

Plus d'un an après votre départ de la Présidence de la République, sous les bombes de la coalition Franco-onusienne, il m'est impérieux , par respect pour votre combat politique noble, de dresser un bilan de  vos successeurs-sauveurs.Tout de suite, je dirai qu'il est apocalyptique et c'est un euphémisme.L'ombre de votre maestria politique plane constamment sur la Côte d'Ivoire.Nonobstant votre absence, votre nom s'invite, curieusement, dans tous les débats , en tout temps et en tous lieux.La Côte d'Ivoire ne fonctionne que sur vos œuvres réalisées dont les conquistadors contemporains revendiquent malhonnêtement la paternité.Sans vergogne.Vos successeurs n'ont aucune étoffe politique, aucune vision sociétale.Normal, ils ne pensent pas par eux mêmes.Et dire que ces myrmidons politiques vous ont trainé dans la gadoue pendant plus d'une décennie. Votre pays est en réanimation sur tous les plans.Pour autant, ses dignes fils s'activent quotidiennement à lui faire un massage cardiaque pour qu'il ne succombe, tant la volonté des vampires du palais de l'envoyer au cimetière est féroce.Du fond de votre cellule de scheveningen, tenez bon car vous êtes un HOMME.En attendant l'issue du feuilleton judiciaire de la CPI, j'aimerais vous faire partager cette réflexion de Pablo NERUDA qui dit et je cite" Même s'ils arrachent mille fleurs , ils ne seront pas les maîtres du printemps." La Côte d'Ivoire digne vous attend et ne faiblira point.Kephren Neruda

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